Délégations retirées à une vice-président de la CCA
Rémy Rebeyrotte explique pourquoi !
Rémy Rebeyrotte, maire d’Autun, président de la communauté de communes de l’Autunois, nous a fait parvenir une copie de la lettre adressée le 30 novembre 2011 à l’ensemble des élus Majoritaires d’Autun et aux Vice-Présidents de la CCA, avec copie à M. Jean-Jacques SCHULER :
« Cher(e) Collègue, cher(e) Ami(e),
Permettez-moi de revenir quelques instants sur la décision difficile et douloureuse qu’il m’a fallu prendre concernant les délégations de fonctions à Jean-Jacques Schuler.
La délégation de fonctions nécessite confiance, respect des engagements pris en commun et convergence de vue.
Que Jean-Jacques Schuler soit un fidèle soutien d’Arnaud Montebourg n’est pas illégitime : une équipe comme la nôtre se doit d’être, par définition même, représentative des différentes expressions des citoyens de notre ville et de notre territoire. J’observe toutefois qu’aujourd’hui, dans la presse, Arnaud Montebourg tient sur moi des propos à caractère diffamatoire, ce que je regrette naturellement.
Qu’il soutienne un autre candidat pour l’investiture et les élections législatives est également parfaitement légitime.
Qu’il soutienne par contre, et même qu’il organise, la candidature d’un Elu qui s’est clairement exprimé en début d’année en faveur de la défusion entre Autun et Saint-Pantaléon, et donc pour l’éclatement de notre Agglomération, en prenant fait et cause pour l’ancien Maire-délégué de Saint-Pantaléon, pose une véritable question. Il est difficilement concevable de soutenir un candidat qui vient régulièrement à Saint-Pantaléon soutenir des Elus qui contribuent depuis vingt-cinq ans aux divisions et aux tensions locales, et se battent au quotidien contre la Communauté de Communes de l’Autunois et son Centre d’Action Sociale.
C’est dans ce contexte que j’ai décidé de retirer ma confiance à Jean-Jacques Schuler. Il pourra naturellement continuer à siéger parmi nous, s’il le souhaite, au sein du groupe majoritaire et au Conseil Communautaire.
Les mois qui viennent diront si je pourrai à terme réaccorder ma confiance à Jean-Jacques ou si j’ai eu raison de prendre une décision certes douloureuse mais nécessaire pour continuer notre combat en faveur de l’Agglomération Autunoise, de notre Communauté et de leurs habitants.
Je vous remercie de votre attention,
Avec toute mon amitié. »
Un commentaire sur “Délégations retirées à une vice-président de la CCA”
C’est beau la politique quand même, ça me redonne confiance dans la démocratie…
Il y a clairement un conflit….qui nécessiterait une médiation.
Car pour le coup, le plaignant est également juge et bourreau.
Personnellement je trouve toujours suspect qu’un elu qui se dit « diffamé » ne porte pas plainte pour diffamation, mais qu’il applique lui même les sanctions grâce à son « pouvoir ».