Ce souhait, partagé par beaucoup d’entre vous, prend ses fondements dans le quotidien. Nous mesurons chaque jour les effets d’une politique qui fait toujours porter les efforts par les mêmes. Nous vivons la crise, à laquelle nul n’échappe, accélérer le descendeur social et reléguer beaucoup en dehors du marché du travail. Nous avons vu les injustices se creuser inexorablement, faisant atteindre la précarité à un niveau jamais égalé. Nous saisissons l’avenir volée de la jeunesse, ses espoirs confisquées, ses désirs ignorés ou caricaturés. C’est cette réalité qui appelle plus que jamais au changement.

Il faudra, demain, relancer la croissance qui créée de l’emploi par le redressement productif, par une politique d’investissements et de recherche ambitieuse. Il sera nécessaire de faire de la justice le principe fort qui guide l’ensemble des décisions, qui devra chasser les replis sur soi et permettre l’ascension sociale aux nouvelles générations en leur permettant de mieux vivre qu’aujourd’hui. Il sera nécessaire de réorienter l’Europe, échelon pertinent dans les désordres mondiaux que nous traversons, pour lui donner plus de force et de capacités à réguler.

Ce vœu est d’ambition : repousser les déclinistes et refuser le fatalisme. Cette ambition est plus qu’un vœu ; elle est un appel. Dans de cette année qui connaitra des échéances importantes, chacun pourra participer à sa manière à ce que ce vœu devienne réalité. Il n’en sera rien sans cette exigence citoyenne.