Le Collectif  Energies Citoyennes a organisé un atelier autour de la Culture et du Patrimoine.

Pour ce nouveau moment de réflexion, les membres du Collectif se sont retrouvés à leur local rue de la République.

 

Eric Commeau présente Christian Cheval, qui fut en son temps, directeur du musée Niépce à Chalon sur Saône, et qui a joué le rôle du grand témoin ou tout du moins du regard extérieur.

Il pose la question : Comment une ville moyenne, ouvrière peut construire un projet culturel ?

Quelles relations avec l’Ecomusée ? Quelle place pour Montceau au sein de la CCM ?

 

Christian Cheval a replacé la Culture et les politiques culturelles successives dans un contexte et une perspective historique. Il rappelle les politiques des différents ministres, André Malraux, Jack Lang, Catherine Tasca et il fait le constat que depuis la fin du cabinet Tasca, il ne siège plus que des énarques dans les ministères successifs de la Culture.

Les professionnels n’ont plus leur place et il devient difficile de trouver une réelle politique culturelle digne de ce nom.

 

Fort de ce constat, les personnes présentes ont échangé sur le patrimoine local, passé en revue les associations remarquées ou remarquables par leurs actions ou leurs propositions, les lieux,…

 

Le festival TSB a bien entendu été évoqué… mais dans quel mesure remettre des chapiteaux redonnerait-il l’influx et relancerait l’intérêt ?

La donne n’est plus la même… Faut-il ressusciter un festival mort  de ses cendres ?

Qu’est-il possible d’insuffler sur le territoire comme opportunités ?

Comment tenir compte des phénomènes de tribalisation culturelle ?

Comment on fait public ? Comment on fait pour être concerné ? Quelle est l’ambition culturelle pour la ville et ses habitants ? Qu’est ce qui est le plus juste ? Est-ce qu’il y a un envie ?

 

 

Christian Cheval revient sur l’idée de créer une collectivité. « Les lieux, ils existent, il y en a plein, c’est créer les situations qui importe ! Il faut proposer des possibles Penser que c’est la marchandise qui va satisfaire les habitants, c’est les transformer en consommateur, c’est les aliéner. La Culture, c’est tout le contraire, c’est un outil de désaliénation. »

 

Autant de questions, d’échanges, de multiples réponses, de matières qui serviront à bâtir les éléments d’une politique culturelle municipale et qui pourra être finalisée avec le tissu associatif et les autres partenaires potentiels.

 

 

J.L Pradines