Ce lundi 20 janvier, Alain Philibert et une bonne partie de son équipe étaient présents salle Nelson Mandela aux Gautherets pour rencontrer les habitants du quartier. Il ne s’agissait pas d’une présentation de liste ou de programme ; ces deux événements feront l’objet d’autres rencontres.

Il s’agissait de présenter les actions réalisées durant le mandat et d’écouter les habitants afin de voir quels éléments pourraient s’inclure dans le futur programme du candidat.

 

La réunion commence par une présentation des colistiers présents. Nous pouvons déjà voir de nouveaux visages mais également d’autres bien connus. On remarque par exemple la présence de Mr Dumont, Mr Meunier, Mme Matra qui feront partis de la prochaine élection.

 

Alain Philibert cherche donc à combattre l’idée selon laquelle, à Saint-Vallier : « Il ne se passe rien » ; « c’est une honte de dire ça ».  C’est pourquoi l’actuel maire de Saint-Vallier tient à donner des chiffres car « les chiffres sont têtus ».

 

Aussi, il rappelle que l’actuelle majorité à inauguré, en 6 ans, pas moins de 10 lieux ou bâtiments.

 

On peut citer la Microcrèche, la maison de santé, le gymnase Potignon, la salle des mariages, deux cours d’école…Il revient également sur l’achat de la résidence des Tilleuls. Il nous explique que la négociation de l’achat a été un succès puisque ce bien était estimé à 2,4 millions d’euros alors que son acquisition n’a coûté que 1,2 millions d’euros. Aussi, selon, Mr Philibert, le coût annuel de la résidence passera, une fois les emprunts remboursés, à 87000euros par an contre 240000 par an lorsque la mairie payait un loyer à Habelis.

 

Alain Philibert présente ensuite un diaporama sur les finances de la ville. Il explique que les chiffres proviennent d’un cabinet indépendant. Il fait remarquer à l’assemblée que la ville de Saint-Vallier est une des villes où le taux d’épargne est le plus haut et où la dette est la plus basse. Pour le Maire de Saint-Vallier, ces chiffres sont la preuve de la « bonne gestion » de la ville. Ainsi, il explique que la ville de Saint-Vallier pourrait rembourser sa dette en moins de 2 ans si elle ne se consacrait qu’à cela. Il annonce ainsi que, lors du prochain mandat, s’il est élu, l’équipe pourra investir 2 Millions d’euros par an hors emprunts : « Ceux qui disent qu’on est essoufflé, cela me fait sourire »

 

Concernant le très haut débit ; la fibre : « Ca vient ! ». Alain Philibert explique qu’il « se bat depuis 2012 ; mais c’est compliqué ». En effet, au-delà de l’installation des « câbles de la fibre », il faut également procéder aux soudures avant de demander des autorisations de commercialisation du dispositif avant que les opérateurs ne puissent proposer ce service dans la commune.

 

Le Maire de Saint-Vallier continue de dresser un tableau des différentes actions réalisées et d’autres à venir avant d’ouvrir le débat.

 

Les questions commencent par une observation ; le quartier de « L’écuyer » semble, pour un de ses habitants « toujours oublié ». C’est l’occasion pour Alain Philibert d’annoncer : « Oui, il faut que nous soyons plus proches des quartiers, encore plus sur le terrain (…), pour le prochain mandat nous allons nommer des référents par quartier qui feront remonter plus facilement et efficacement les problématiques ». La question des conseils de quartiers est alors abordée. Pour Danièle  Lucien, en charge de la démocratie participative, les conseils de quartiers au Gautherets sont l’objet d’une « déception ». En effet, elle explique qu’à plusieurs reprises «  personne n’est venu ». Elle estime ainsi que les citoyens doivent prendre en mains les outils qui sont présents. Pour Alain Philibert : « une ville c’est l’affaire de tous ».

 

Une femme prend alors la parole ; atteinte d’une maladie chronique elle demande pourquoi ne pourrait-on pas imaginer des « permanences médicales dans le quartier des Gautherets ? »

 

Alain Philibert prend en note cette observation et invite la participante à venir partager ses contacts pour envisager une solution.

 

La question de la sécurité aux Gautherets est ensuite abordée. Pour un habitant : « C’est mieux mais les habitants sont toujours inquiets ». Cette question est l’occasion d’une passe d’arme entre Alain Philibert et Etienne Launay, candidat soutenu par le rassemblement national à la mairie de Saint-Vallier. Pour ce dernier : « Il faut faire quelque chose ». Le maire réponde : « Mais nous faisons ! ». Se pose alors la question d’une police municipale. Pour Alain Philibert ce projet n’est pas viable : « Nous avons regardé, il faudrait 15 agents ; payés par la ville, ce n’est pas réalisable ». Pour le Maire actuel, la sécurité des biens et des personnes c’est l’affaire de la Police Nationale. Aussi, il estime que c’est à l’état de prendre ses responsabilités : « On en demande de plus en plus aux communes, aux maires avec de moins en moins de moyens ». Pour lui, la Police Nationale doit donc mettre plus de moyens pour assurer la sécurité des habitants. Il donne ainsi le chiffre suivant : il y a actuellement 67 agents de Police Nationale, quand il est devenu Maire, il y avait 120 agents.

 

La réunion se termine par un verre de l’amitié. Alain Philibert a donc cherché à défendre une action municipale, ancrée dans les quartiers. Il a profité de l’occasion pour « consulter » les habitants présents.

 

Demain, à 18h, il sera à la salle Raymond Devos aux Bois-Francs afin de s’adonner au même exercice en abordant les problématiques particulières du quartier.