Législatives 2012 : 1ère circonscription (Mâconnais)
Christine Robin (NC) veut casser les codes !
Ils étaient plus de 300 mercredi dernier à l’inauguration de son local, rue de l’Héritan. Un évènement qui marque plus que jamais le lancement de la campagne de Christine Robin… même si pour la candidate du Nouveau centre, ces législatives ont déjà commencé depuis septembre avec un travail d’échange et de dialogue sur le terrain.
Une femme loyale et à l’écoute. Une élue de conviction, fidèle, efficace et qui respecte sa parole… Avant de prendre le micro, Christine Robin avait choisi de laisser la parole à quelques-uns de ses soutiens. Issus du monde associatif, culturel ou politique, tous sont unanimes pour vanter les qualités humaines de la candidate. « Proche de son territoire et dynamique, elle nous donne envie de soulever des montagnes, diront certains. C’est elle qu’il nous faut pour l’avenir ! «
Cette envie de méthodes nouvelles et d’élus qui font de la politique autrement, c’est le thème majeur de la campagne de la candidate qui veut « casser les codes, changer les logiciels, bousculer et combattre les systèmes anciens ! »
« Donner un nouveau souffle à la politique ! »
« Les Français ne croient plus en la politique, explique-t-elle. Plus de 90 % pensent que les hommes politiques ne savent plus répondre à leurs attentes. Les raisons de cette défiance sont nombreuses : trop de promesses n’ont pas été tenues. Certains sont plus concernés par leur avenir et leurs intérêts personnels que par leur mandat ! Il faut donc donner aujourd’hui un nouveau souffle à la politique. »
Et c’est ce que Christine Robin propose de faire ! Comment ? « En arrêtant de penser que tout doit venir de Paris, en s’ouvrant à la société civile, en ayant recours plus souvent aux compétences du terrain et en écoutant ceux qui vivent la vraie vie. » Privilégier l’écoute et la proximité pour répondre aux préoccupations de ses concitoyens, voilà le crédo de la candidate, publiquement soutenue par le sénateur-maire de Mâcon, Jean-Patrick Courtois.
« Mon parti, c’est la 1re circonscription »
Souhaitant s’appuyer sur son expérience (Première adjointe à la ville de Mâcon, présidente de Mâcon Habitat, présidente du PLIE, en charge des dossiers de la réhabilitation du quartier Marbé, de la cité de l’entreprise, vice-présidente de la CAMVAL, conseillère régionale), ses compétences et ses valeurs, comme elle l’a déjà fait pour contribuer au développement économie, à l’insertion, au logement, au soutien des familles monoparentales et à la défense les viticulteurs, Christine Robin veut avoir pour seule ambition de rendre service aux gens.
« Parce que mon parti, c’est la première circonscription, avance-t-elle. Ma légitimité, je ne veux pas la tenir des partis politiques. Je suis une femme libre et je n’ai pas besoin de l’adoubement des QG parisiens. »
Et de poursuivre : « Ma préoccupation, ce sont ses 100 000 habitants ! les viticulteurs qui affrontent la crise économique, les agriculteurs inquiets pour leur avenir,les chefs d’entreprises, les artisans, les commerçants, les professions libérales à qui l’on promet toujours de les soulager face aux tracasseries administratives et qui les voient chaque année augmenter, les familles qui n’arrivent plus à boucler leur fin de mois, les jeunes qui sont inquiets pour leur avenir professionnel, les ainés, qui souhaitent pouvoir vieillir dignement, à proximité de leur familles… J’ai bien 100 000 raisons d’être candidate. »
Pics et soutien
Au détour de son discours, elle n’a pas hésité à égratigner la Gauche nationale (« démagogique et irresponsable, sans aucune vision d’avenir avec un candidat qui multiplie les coups de zig et de zag ») ; deux de ses adversaires aux législatives, sans jamais les citer : Il y a « ceux qui accumulent les mandats au service d’une ambition quasi dynastique » (sous entendu le candidat UMP, Gérard Voisin) et « ces globe-trotters de la politique, imposée par les baronnies, qui trustent les parachutes et les parachutages au service d’une seule ambition personnelle » (Thomas Thévenoud, candidat socialiste).
Et à rappeler son soutien au président Sarkozy : « Je viens de lancer le Centre avec Nicolas Sarkozy. J’ai toujours été fidèle et loyale à la majorité présidentielle et j’entends bien le rester. »