Communiqué :

« Montceau, comme 222 villes en France, a signé une convention “Action Cœur de ville” en septembre 2018. Au travers de ce plan, l’Etat, la Banque des territoires, Action Logement et l’Agence Nationale de l’Habitat peuvent financer des opérations de rénovation de logements en centre-ville, de réaménagement de l’espace public, ou encore de restructuration des commerces.

La municipalité actuelle a présenté son programme d’actions aux commerçants, en juin dernier. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a peu convaincu. D’abord, parce que ce programme n’a pas fait l’objet d’une réelle concertation avec eux et avec les habitants.

Ensuite, parce que le projet n’est pas lisible, tant en termes de périmètre d’intervention que de priorité d’action.

Enfin et surtout, parce qu’il est contradictoire d’engager une action « Cœur de ville » et de continuer de soutenir des projets d’extension de zones commerciales en périphérie comme la zone “Jardiland” !

A qui veut-on faire croire que les élus de l’actuelle majorité n’avaient pas connaissance des enseignes qui veulent s’installer et des procédures dérogatoires imaginées pour éviter de passer en CDAC ?

Si nous sommes élus, en mars prochain, nous remettrons à plat le programme “Action Cœur de ville” et nous engagerons une véritable concertation et transparence avec tous les acteurs concernés : commerçants, résidents du centre-ville mais aussi tous les Montcelliens, car tous les Montcelliens sont des « usagers » du centre-ville.

Et pour être cohérent, nous demanderons au Préfet de mettre en œuvre un moratoire local sur les projets de création ou d’extension de grandes surfaces en périphérie.

Cette suspension d’une durée de trois ans, prévue par la loi, permettrait de réaliser une étude d’impact des projets en cours.

Il ne s’agit pas pour nous d’opposer le commerce de centre-ville, les commerces de quartier et les grandes surfaces. Il ne s’agit pas non plus d’encourager ou d’empêcher telle ou telle enseigne, conscients que la concurrence est souvent saine pour la santé commerciale et économique. Il s’agit au contraire de trouver le meilleur équilibre voire des complémentarités entre les différentes formes commerciales sur la ville. »