« J’étais au Bourget… »
Rémy Rebeyrotte, maire d'Autun, parle de "discours qui fera date..."
« Dans la vie politique, il y a heureusement quelques moments qui soulèvent l’enthousiasme et marquent la mémoire.
Le discours de François Hollande au Bourget fera date.
Dans quelques années, je pourrai rappeler à mes enfants et petits-enfants que j’y étais, parmi les principaux soutiens de François Hollande, au côté de Pierre Moscovici , comme je pourrai leur rappeler qu’au moment de la Primaire socialiste; François Hollande, est arrivé en tête à Autun dès le premier tour, tant il bénéficie ici de soutiens fidèles.
Sur les fondements et la nécessaire refondation de notre République, le discours du Bourget fut de la trempe de celui de San Francisco pour Barack Obama portant sur la rénovation de la démocratie américaine.
Pas une fois, il n’a invectivé ses adversaires, préférant définir ce que signifie pour lui « présider la République », les principes qui s’y rattachent, sa vision de l’intérêt général et de l’Etat, de la laïcité, de la démocratie, des institutions, du respect des Lois, des Droits de l’Homme, du rassemblement, de nos valeurs, de nos devoirs de citoyens. Et il a rappelé comment, à travers son parcours personnel, il porte depuis longtemps les principes républicains, comment il en a pris et appris toutes les dimensions. Il a rappelé ses origines rurales, son parcours en Corrèze, la force de ses valeurs de Gauche.
Puis, il a fixé le cap, désignant comme adversaire la finance, l’économie et les banques, lorsque les marchés sont livrés à eux-mêmes, dérégulés.
Il a rappelé son engagement européen, l’échelle où tout se joue aujourd’hui pour infléchir les positions communes à la dimension du continent, mettre en place une régulation efficace, relancer une politique d’investissements et de grands travaux, tenir la barre sur l’océan de la mondialisation. Il a réaffirmé ses priorités en faveur de l’industrie, de la recherche, de l’éducation, par des redéploiements budgétaires et tout en redressant les comptes publics, en veillant à l’égalité de tous devant l’impôt, prenant chaque fois des engagements précis.
L’égalité, autre grand leitmotiv de ce discours : l’égalité et l’équité. L’égalité des chances, citant Albert Camus, l’équité fiscale à travers une réforme qui sera la « mère » des réformes, l’égalité d’accès au logement, à la santé, à l’eau et à l’énergie, à la sécurité, stigmatisant les fraudeurs et les petits caïds de nos quartiers sensibles ; l’égalité des droits et de l’accès à la culture, ou encore aux services publics et aux réseaux internet pour nos secteurs ruraux, donnant à chaque fois des exemples concrets.
Permettez-moi ici de mettre en valeur un passage davantage passé sous silence par les médias : « Chers Amis, je veux citer Pierre Mendès France, qui nous disait que « la vérité doit forcément guider nos pas ». Je vous dois donc la vérité. Je connais les contraintes financières, la gravité de notre dette, l’ampleur de nos déficits, la faiblesse de la croissance en 2012, la lourdeur de l’héritage qui nous sera légué. Je ne promettrai donc que ce que je suis capable de tenir. Je dois maîtriser, sans rien renoncer, les choses et d’abord le temps. Le quinquennat s’ouvrira donc sur des réformes de structure, celles qui constitueront un redressement dans la justice, le redressement économique, la réforme fiscale, le pacte éducatif, la décentralisation. Nous trancherons aussi les urgences, l’emploi et notamment l’emploi des jeunes, le logement, la santé. Ce n’est qu’ensuite que nous pourrons redistribuer, en fonction des résultats produits ». La période exige déjà le redressement, un changement et des efforts équitablement partagés.
Enfin, il a rappelé son engagement pour la jeunesse, propre à satisfaire les jeunes eux-mêmes en leur permettant l’intégration dans notre société, mais aussi leurs parents et grands-parents. « Nous devons travailler pour notre jeunesse, pour les gens plus que pour l’argent » a rappelé François Hollande, qui préfère très clairement les premiers au second. Je peux en témoigner.
Le cap est ainsi fixé, les principes affirmés, les projets posés sur la table. A nous tous, Femmes et Hommes de progrès, qui préférons l’activité à la rente, la justice aux privilèges, le respect au mépris, les gens à l’argent, de porter haut et fort notre candidat jusqu’à la victoire le 6 mai prochain. La campagne, le travail et l’engagement ne font que commencer. »
Rémy Rebeyrotte
Maire d’Autun,
Conseiller général
3 commentaires sur “« J’étais au Bourget… »”
Bofffffffffffffff
Pourquoi ce dimanche de janvier 2012 ferait-il date?
Qu’a-t-il de comparable avec le 14 septembre ?
Ce 14 septembre qui est entré avec force et vigueur dans l’Histoire de France !
Çà c’est une « date qui a fait, fait encore et fera longtemps date ».
Elle marque d’ailleurs toujours autant les esprits, même après bientôt 5 siècles…
1515… çà vous dit?
Il en est loin de cette postérité… maitre de la gauche molle… (comme disent ses amis)
monsieur le maire, vous étiez au Bourget…..entre militants ,donc dejà acquis à votre candidat,ce qui me semble normal……heureusement d ailleurs pour le ps…..pour ma part, engagé dans aucun parti, essayant de rester objectif, le fameux discours du Bourget et la campagne du ps, ressemble plus a un catalogue de déclaration de bonnes intentions…de promesses qui ne sont pas des promesses….etc..etc..j ai l impression de revivre 1981, ou la gauche a reussi a se faire elire sur un programme particulièrement flou…idéologique…trompant ainsi les français…..
le discours du bourget devrait etre baptise UTOPIA….ou comment faire prendre aux français leur vessie pour une lanterne…..tout citoyen un peu reflechi, sait que toues ces annonces, tous ces effets de manche contre la finance,ne sons que paroles ….et les paroles s envolent,tout comme les promesse n engagent qui ceux qui les ecoutent….aujourd hui, nous payons encore les 35 heures, idée phare du ps a l époque….aujourd hui, comme la memoire est courte…votre candidat reclame le retour de nos militaires du theatre afghan…envoyés par le premier ministre de l’epoque Lionel Jospin….aujourd hui,votre candidat…tellement impatient de monter sur le trône, en oublie même celle qui a ete sa compagne et qui a trace la voie en 2007….même si je n ai pas de sympathie particulière pour Segolene Royal, cela me choque ……nous pourrions continuer longtemps cette enonciation……simplement pour vous dire de garder la tête froide et surtout d ‘arrêter les suoperlatifs ou les comparaisons hasardeuse…votre candidat n a rien d un OBAMA….un peu de retenue et de modestie..un peu d humilité et attendez le soir du second tour avant de crier victoire..peut être voudrez vous a ce moment la oublier le disours du Bourget….
Bon!je ne reviens pas sur le commentaire du maire de autun. Il pense et dit ce qu’il veut,mais il faut avouer que François Hollande à été très bon dimanche.Et je pense que beaucoup ont été surpris de la force du discours de dimanche.Moi j’y ai vu un candidat conquérant,avec des propositions et qui en tout cas va redonner un peu plus d’égalité et de justice entre les français.Aujourd’hui la politique c’est diviser pour mieux régner.Pas de problèmes,pour diviser la droite à diviser! Le pouvoir d’achat des français,grande promesse de Sarko ! divisé,le plein emploi!divisé,madame Dati qui a divisé le nombre de tribunaux!les hopitaux!divisé,le nombre d’entreprises!divisé ect,ect…..
Alors je ne sais pas si le discours de dimanche devrait etre baptisé UTOPIA! mais j’espère que le discours de Sarko dimanche sera sur sa meme ligne de conduite et comme cela sa réelection sera une UTOPIA!car si il est réelu celui là,ce sera ETHIOPIA!!!!car il y aura de moins en moins à bouffer en France!!!!!!
Par contre je pense que François Hollande n’a pas intéret de se planter,car je pense que ce coup là les français et les françaises ne sauront plus vers quels saints se vouer!Mais je crois que François Hollande sait quelles responsabilités l’attendent,et qu »il a assez de recul et de reflexion pour gérer les problèmes de la France.Ce n’est pas un excité comme…!