Ce dimanche matin, une partie des colistiers de la liste menée par Denis Beaudot s’était donnée rendez-vous au Bar le Gambetta, au Bourg de Saint-Vallier, afin de discuter du programme, des idées et d’opérer quelques mises au point.

Pour Denis Beaudot, une rencontre dans un commerce est importante car il « entend dynamiser la vie économique ». C’est un moyen pour lui de mettre en valeur l’activité économique locale.

 

Il assure également de son entière solidarité envers les salariés de Konecranes. Tout au long de cette réunion, Denis Beaudot mettre en valeur plusieurs colistiers pour leurs « idées et leurs compétences ». Sur ce thème, il demande à Jean-Paul de s’exprimer. Ce chef d’entreprise assure pouvoir agir «  à son échelle » dans ce dossier.

 

Le candidat assénera quelques attaques à la majorité en place. Dans ce dossier, il regrette l’attitude de Mr Philibert. En effet, pour Denis Beaudot : « J’étais stupéfait quand j’ai appris qu’il allait rencontrer le sous-préfet, c’est trop tard ». Le candidat reproche à l’actuel maire son attitude vis-à-vis des chefs d’entreprises locaux.

 

Denis Beaudot tient ensuite à faire une mise au point concernant la campagne : « Je ne comprends pas qu’on salisse mes colistiers ». Il fait ici référence à des commentaires lus sur internent qui attaquent certains membres de la liste. Il revient également sur la question de l’ouverture de la mairie le samedi. « On me dit, Denis Beaudot n’est pas au courant que la mairie est ouverte le samedi matin, bien sur que si ; moi je parlais de permanences d’élus le samedi ». En effet, pour lui, les élus doivent pouvoir recevoir les citoyens à des moments où ils peuvent avoir du temps disponible ; ainsi organiser des permanences au moins trois samedis par mois apparait, pour le candidat, une bonne idée.

 

Il aborde ensuite la question de « l’orgue de l’Eglise ». En effet, la mise en valeur de ce monument relève d’une réelle importance pour le candidat. Il s’étonne ainsi d’avoir retrouvé dans les propositions de la majorité cette même mesure : « Pendant nos réunions, nous avons été filmé, enregistré ». Pour Denis Beaudot, il y aurait eu des formes « d’espionnages ». Il aurait ainsi informé les autorités de ces questions qui seraient en train de traiter ce dossier. De même, il regrette « le tractage devant les écoles, enfin, sur le parking des écoles ». Cette attaque fait également référence à une distribution de tract de la part de la majorité actuelle sur des parkings d’écoles. Des colistiers de Denis Beaudot affirment également avoir reçu des pressions ou avoir été interpellé à cette occasion.

 

Dans cette séquence, Denis Beaudot regrette également le programme de son concurrent concernant la cantine scolaire. Il assure ainsi avoir, dans son programme, un « vrai projet de cantine scolaire locale accompagnée d’un jardin pédagogique ».

 

 Concernant la question de la jeunesse, Denis Beaudot énonce le projet d’un « bus jeunesse ». Un véhicule itinérant possédant des équipements vidéo, qui permettrait d’être un lieu de rencontre pour les jeunes : « Pourquoi pas imaginer qu’il accompagne le camion pizzas à certains endroit ». Le candidat énonce également le projet d’être facilitateur pour l’implantation d’une entreprise de « Paint-ball ».

 

Sylvain intervient concernant la santé et rappelle que « faire venir un médecin ce n’est pas qu’une personne, c’est une famille ». Denis Beaudot réagit : « c’est pour cela que notre ville doit être attractive et agréable ».

 

Concernant les commerces Mr Hurtel et Mme Lonak appuient sur la question de la visibilité. Ils admettent que la question économique n’est pas une compétence municipale mais ils ajoutent « la ville peut faire un effort ». Ils proposent ainsi de mieux visibiliser les offres d’emplois de la commune sur le site internet de la ville et sur ce même outil de mieux mettre en valeur les fleurons industriels locaux comme le Mecateam Cluster.

 

Loïc Mentré revient sur le dossier Konecranes. Il compare l’attitude de Mr Philibert à celle de Mme Jarrot à Montceau-les-Mines concernant Eolane : « A Montceau, qu’on soit de droite ou de gauche (…) on voit que Mme Jarrot va à Bercy pour Eolane… ». Alain Schleich, présent en tant que citoyen, mais également engagé dans la défense d’Eolane en tant que représentants des salariés, tient à préciser que les dossiers ne sont pas les mêmes ; en particulier par la présence du siège social d’Eolane sur le sol français. Il rappelle également que les quatre communes du bassin minier ont toute participé à hauteur égale au financement du bus prévoyant une visite des salariés d’Eolane au siège social.

 

La liste aborde ensuite la question des « Mazilles ». Le projet de Denis Beaudot serait de pouvoir remettre une forme de ferme pédagogique dans ces locaux. Elle pourrait ainsi accueillir des jeunes issus de métropole afin des les sensibiliser et de les familiariser au monde animal, fermier et rural.

 

Denis Beaudot propose la création d’un référent « Environnement et sureté ». Plus simplement il s’agirait effectivement d’un « garde champêtre » qui serait chargé de circuler dans la ville et de récolter les doléances des habitants tout en observant des problèmes de voiries par exemple.

 

Il est également question de traiter le dossier « Mal être à la mairie ». Pour Denis Beaudot, remettre l’humain au cœur de la gestion de la commune passe par « une gestion humaine des agents municipaux ». « J’imagine le sentiment des agents en CDD qui ont vu qu’il était possible de créer un poste ». (Rapport au dossier de l’embauche du fils d’Alain Philibert à la Mairie). Denis Beaudot précise également qu’il s’agissait d’une pratique « illégale ».

 

Une personne dans l’assemblée pose la question de la disponibilité des élus : « Vous avez tous un travail, comment vous rendrez vous disponible ? » Denis Beaudot explique que le fait d’être en activité n’est pas un handicap dans la gestion de la Mairie. En effet, personnellement il assure qu’il continuera « la gestion administrative de mon exploitation, mais je pourrai embaucher pour les autres tâches ». L’équipe présente explique également que pour « chercher un nouveau souffle, il faut des élus plus jeunes ». Le fait d’être plus jeune signifie donc forcément être en activité.

 

Enfin, pour les colistiers présents, la présence d’une liste soutenue par le rassemblement national, d’une liste d’extrême droit est de la responsabilité de l’équipe actuelle qui « a tenu la ville pendant 31 ans et qui n’a rien fait pour empêcher ça ». Denis Beaudot rappelle son engagement dans le dossier de l’auberge de la Saule : « J’étais, avec Mme Lonak, le seul élu présent à la réunion au kiosque ». Il s’engage « à faire respecter la laïcité, s’il faut préempter le bâtiment nous le ferons » ; mais il estime qu’il n’est pas question « d’opposer les gens selon leurs religions ».

 

Denis Beaudot conclut alors : « Nous sommes la seule liste de rassemblement conçue autour de compétences »

 

Toutes ces questions seront débattues, abordées, précisées lors d’une réunion publique à la salle Raymond Devos le 10 mars avec la présence d’André Accary, président du département de Saône et Loire.