Ce mardi soir, à la maison de quartier du Bois du Verne, la liste « Aimer Montceau », conduite par Marie-Claude Jarrot, a tenu sa première réunion de campagne autour de deux thèmes principaux l’écologie et le cadre de vie devant 75 participants.

Pour cette occasion, Marie-Claude Jarrot avait invité, Pierre Barrellon, président de L’ADEM ( Association de Défense de l’Environnement Montchaninois) pour apporter des informations sur le projet d’un centre de traitement et de valorisation des déchets.

 

Cette réunion a traité les thèmes qui sont globalement exposés dans les pages 15 à 25 du programme de la liste « Aimer Montceau !»

 

M.C Jarrot introduit la soirée et installe le cadre de la réflexion et des différentes interventions.

« Notre responsabilité est collective. La passage au zéro phyto, la transition énergétique,… C’est notre force, notre capacité d’intervention qui sera déterminante pour traiter les problèmes. »

Pour la tête de liste, chacun doit prendre et faire face à ses responsabilités pour aborder cette transition écologique « qui est une transition sociale, une transition sociétale ». Elle souligne que les élus sont dans le concret et doivent agir sur leur territoire pour s’adapter aux changements climatiques.

Il convient donc de prendre conscience collectivement de ces faits et d’agir vers les plus jeunes.

« Un des enjeux majeurs pour le prochain mandat, sont les friches industrielles : Loison, Lucy, et d’autres encore qu’on nous a laissées ! »

 

Puis, plusieurs élus prennent la parole pour décliner une ou plusieurs thématiques.

 

Guy Souvigny s’attelle aux îlots dégradés, le port, l’Euro Vélo 6 et les voies douces et la ferme solaire.

Le périmètre qui englobe les rues du Dr Jeannin, des Oiseaux et Victor Hugo compose les îlots 9 et 10 sur lesquels l’E.P.F (établissement public foncier ), exerce un droit de préemption lorsqu’il  y a une vente. Pour l’heure, on compte 1 droit réalisé et 7 en cours. « C’est un travail de longue haleine. »

L’Euro Vélo6, un axe qui relie Nantes à Constanta (Roumanie) et traverse Montceau. L’objectif est de relier les quartiers à cet axe.

La ferme solaire sur 24 hectares (20ha CCM et 4ha à la ville), le permis de construire est signé. Une production pour la consommation et le chauffage pour 7100 habitants avec une rentrée financière de 33000€ + 18000€.

 

L’éclairage public…

Gérard Gronfier développe l’éclairage public et les espaces verts.

«On a très vite fait le constat : 4500 points lumineux, 60 armoires dont la moitié ne sont plus aux normes, il est plus que nécessaire de remettre à niveau cet éclairage public avec un éclairage intelligent, un investissement de 4 millions d’euros et une réduction de la facture et des émissions de gaz de 50 %. »

 

Les circuits courts de l’énergie, de l’eau, alimentaires,…

Lionel Duparay s’attache au patrimoine  et aux circuits courts.

Le renouvellement de la flotte des véhicules : un investissement de 400 000€ rentabilisé en 3 ans.

Les bâtiments sont énergivores : étude sur Jean Bouveri pour installer des panneaux sur les toitures, des récupérateurs d’eau, isoler et changer les huisseries.

« Il s’agit d’un cercle vertueux : circuit court de l’eau, circuit court de l’énergie. »

Les circuits courts alimentaires. « On pourrait imaginer une cuisine communale ou intercommunale, une structure de gestion publique qui maîtriserait les approvisionnements. Il s’agit de créer le marché en assurant les débouchés aux futurs maraîchers à qui on pourrait acheter leur production. »

 

Le Bois-du-Verne, cité verte !

Pour terminer les interventions des élus, Marie-Thérèse Frizot et Michel Furno,  exposent le projet structurant du Bois-du-Verne : faire de ce quartier « une cité verte ! »

« En 2014, un constat déplorable sur les bâtiments scolaires, centres de loisirs,…

Nous avons donc rénové  ou construit 4 restaurants scolaires. », indique M.T Frizot.

« Le nouveau restaurant scolaire du Bois du Verne est un bâtiment de haute performance énergétique avec une forte isolation phonique et thermique.

La prochaine phase verra la construction du bâtiment de l’école maternelle. », précise M. Furno.

 

Les déchets, un sujet brûlant !

Puis, Pierre Barellon intervient sur le projet d’un centre de traitement et de valorisation des déchets sur le territoire.

Il fait un bref rappel historique de son cursus et de la situation du traitement des déchets sur la CCM.

« En 1992, Billardon a refusé l’installation d’un centre de traitement des déchets.

En 2017, la CCM fait le mort.

En 2019, l’ADEM a invité les élus pour visiter le centre de traitement du grand Dijon pour leur faire prendre conscience et visualiser une solution qui marche.

Actuellement, l’incinération n’engendre plus de gaz nocifs. De grandes villes, Lyon, Paris, Lausanne, Toulon, Monaco,… ont fait ce choix. On ne parle plus de nuisances mais de succès. Un avantage financier certain avec un allègement de la facture et une réduction du volume des déchets en décharge (à 10%).

Les déchets ménagers peuvent être considérés comme une énergie renouvelable. Il existe des solutions rentables et lucides pour les traiter.

Le traitement de 30 à 40 000 tonnes de déchets pourrait produire de l’électricité, de la chaleur, de l’énergie pour 15 à 20000 personnes.

Depuis 95, on enfouit les déchets. On n’a plus de place. On va donc les emmener ailleurs. L’actuel CMR n’est pas à l’équilibre financier. Un centre de traitement diminuerait la facture de moitié.

L’inaction communautaire, l’absence de propositions concrètes nous ont conduits à cette situation. »

Il indique que sur la CCM, M.C Jarrot, C. Landre et F. Marascia tirent dans le même sens pour ce projet de centre de traitement et de valorisation des déchets.

 

« Notre engagement pour demain, c’est de construire une ville du 21ème siècle qui conjugue protection de la planète, protection du territoire et qualité de vie », conclut M.C Jarrot.

 

 

J.L Pradines