« La semaine que nous venons de vivre, avec les interventions successives de François HOLLANDE jeudi dernier, et de Nicolas SARKOZY dimanche soir nous démontre qu’il y a bien deux façons de faire de la politique aujourd’hui.

Celle qui consiste, comme le fait le candidat socialiste, dans un schéma finalement très ancien, à ne prendre aucun risque pour être élu, à faire comme si le monde n’avait pas changé, avec des promesses vaines, en entretenant volontairement le flou par des déclarations d’intention, complètement déconnectées de la réalité et de la situation économique et financière de notre pays.

Et celle qui consiste, comme le fait le Président de la République, à prendre le monde tel qu’il est, à prendre la mesure des enjeux qui nous attendent en étant réaliste, pragmatique, concret et surtout toujours en mouvement pour tenter de combattre la préoccupation numéro une de nos concitoyens : le chômage.

Face à François HOLLANDE qui nous ressort les vieilles méthodes éculées des années Jospin-Aubry, avec toujours plus de dépenses, toujours plus d’impôts, la non prise en compte de l’évolution démographique sur la réforme des retraites ou le retour aux emplois jeunes qui n’ont jamais eu les effets escomptés, Nicolas SARKOZY oppose la vérité sur la situation actuelle et le courage de l’action. Pas de promesses intenables, pas de rêve chimérique, mais des réformes structurelles pour que notre pays puisse affronter le monde et des annonces qui tiennent compte de la réalité d’aujourd’hui.

Faire de l’emploi, de la compétitivité, de la croissance l’objectif majeur des mois à venir est crucial. C’est le sens des mesures annoncées dimanche soir par Nicolas SARKOZY, en particulier à destination des PME avec la création d’une banque de l’industrie ou la mise en place d’un dispositif zéro charge pour l’embauche des jeunes dans les petites entreprises. Les PME sont le cœur de notre économie, un vecteur de croissance et de compétitivité. Une petite entreprise, une exploitation viticole ou une PME assommée par les charges, ce n’est pas une PME dont le patron gagnera moins d’argent, mais bien une PME qui à terme, devra mettre la clef sous la porte ou partir à l’étranger.

Plus que jamais la France a besoin du choix du courage, de l’action, de la modernité et du réalisme pour parvenir à surmonter les défis qui nous attendent. Nous ne pouvons plus faire de la politique comme cela a été trop fait dans le passé, et qui a conduit nos concitoyens à une réelle désespérance face aux engagements et aux promesses non tenus ».