« Le salon de l’agriculture : un défilé de candidats hypocrites ! »
Pour Estelle Arnal, responsable Front national du canton "chalon-centre" et candidate à l'élection législative dans la 3ème circonscription de Saône-et-Loire
« Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes Samedi, à Paris. Sans surprise, les exposants et visiteurs sont confrontés au défilé médiatique des candidats à l’élection présidentielle. Visites médiatiques mais surtout hypocrites.
En effet, Nicolas Sarkozy – tête de cortège pour le cru 2012 – a déclaré « Au Salon, on m’a dit que l’agriculture allait mieux » . Evidemment, ce n’est pas ce que ressentent les paysans, oubliés de nos parlementaires de tous bords. Ce n’est pas François Bayrou – absent des débats consacrés aux marges de la grande distribution, à la contractualisation obligatoire ou aux droits de plantation – qui aura la légitimité de nier. Il en va de même pour le Parti socialiste, complice des coups portés à nos agriculteurs.
Marine Le Pen fait l’exception, elle est la seule à pouvoir redonner espoir à nos producteurs. Quand les autres se plient au diktat de la commission européenne, de l’OMC et des lobbys – comme récemment lors de l’interdiction des droits de plantation – elle s’impose comme la candidate de la révolte rurale.
Les Français n’ont pas leur mot à dire et versent, chaque année, 20 milliards d’euros à l’Union Européenne qui détient les compétences exclusives en matière de politique agricole. La France n’en retrouve que 13 milliards, aides agricoles comprises. Marine Le Pen exigera la renégociation des traités européens et la PAC (politique agricole commune) sera remplacée par la PAF (politique agricole française). La nationalisation de notre agriculture aura des conséquences bénéfiques sur le travail des paysans : ils ne subiront plus la concurrence déloyale, les procédures seront simplifiées, un fond d’investissement sera crée pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs, une loi « acheter français » forcera les écoles et services publics à se fournir auprès des producteurs français, une retraite minimum à 85% du SMIC sera imposée et une lutte contre les abus de la grande distribution sera engagée.
En Avril, les Français devront faire un choix, faisons celui de la France, pays riche de sa terre et de sa main d’oeuvre rurale ! »