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mercredi 14 juillet 2021 à 07:34

Cafés-hôtels-restaurants

Marie MERCIER, Sénateur de Saône-et-Loire, écrit au ministre de la Santé 





Communiqué : 

 

Depuis le début de la crise sanitaire, je suis régulièrement intervenue auprès du Gouvernement pour soutenir la filière des cafés-hôtels-restaurants (CHR), particulièrement éprouvée par la pandémie de Covid-19.

Nous partageons tous l’envie de sortir de la situation difficile dans laquelle nous vivons depuis 16 mois. Les mesures annoncées par le président de la République hier soir appellent néanmoins des précisions. Aussi, j’ai écrit aujourd’hui au ministre de la Santé pour obtenir des informations complémentaires pour les professionnels des cafés-hôtels-restaurants (CHR) :

 

Monsieur le Ministre,

Le Président de la République a décidé d’élargir l’usage du passeport sanitaire dans l’objectif d’offrir une meilleure protection de nos concitoyens face au variant delta. Dans un esprit de responsabilité collective, ces mesures contribuent déjà à motiver les Français à poursuivre l’effort commun et à se faire vacciner massivement.

Ce matin, le porte-parole du Gouvernement a annoncé que le passeport sanitaire serait obligatoire pour l’ensemble des professionnels de la filière des cafés-hôtels-restaurants (CHR) à compter du 1er août. Je comprends le souci d’égalité invoqué : comment les clients pourraient-ils être soumis à une obligation qui ne s’appliquerait pas à ceux qui travaillent dans les établissements recevant du public ? Aussi, pour les professionnels des CHR qui ne seront pas à quatorze jours post deuxième injection au 1er août, ils devront réaliser des tests PCR dont la durée de validité est de 48 heures. Le porte-parole du Gouvernement a lui-même reconnu l’inconfort d’une telle situation.

Or, beaucoup se sont déjà engagés dans le processus de vaccination avant les annonces présidentielles, sans contrainte et en toute bonne foi. D’autres ont pris leur rendez-vous pour une première injection dès hier soir ou vont le faire dans les jours qui viennent.

Toutefois, à la différence des clients des restaurants pour lesquels une sortie est un loisir et qui disposent donc d’une liberté de choix, les professionnels des CHR font face à une véritable injonction puisqu’ils ne peuvent s’arrêter de travailler.

De ce fait, n’y aurait-il pas moyen d’envisager pour ces professionnels un passeport sanitaire spécifique et provisoire qui s’appuierait sur la preuve soit d’une première injection reçue, soit des rendez-vous vaccinaux pris ? Ou bien pourrait-on substituer pour ces professionnels les tests antigéniques ou salivaires aux tests PCR, car bien moins contraignants ?

Les interrogations à ce propos sont réelles sur le terrain.

Je vous remercie pour votre réponse, et vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

Marie MERCIER
Sénateur de Saône-et-Loire
Secrétaire du Sénat
Membre de la Commission des lois
Maire honoraire de Châtenoy-le-Royal

 

 

 

 

 

 

 

 






2 commentaires sur “Cafés-hôtels-restaurants”

  1. Pascontent dit :

    Je suis navré Mme Mercier de vous entendre vous exprimer ainsi.
    Moi, j’ai eu 2 membres de ma famille qui sont morts de la CIVID. L’un d’eux a attrapé le virus à l’hôpital ou il s’est fait opéré, en temps que maladie neusocomiale. Il l’a transmis à l’autre en rentrant. Dans ces lieux, à l’époque, les visites étaient interdites. C’est donc bien le personnel hospitalier qui a fait circuler le virus.
    Je suis donc pour une vaccination rendue obligatoire faute de conscience collective de la part du personnel hospitalier. Par négligence ou par opinion personnelle, ont-ils le droit de ne pas respecter la santé et la vie des autres, surtout pour des gens qui sont des plus avertis des risques?
    Je pense même que le personnel de certains commerces qui concentrent des clients, et à qui ont a expliqué les risques encourus pour tout le monde, devraient d’eux même et par respect civique se faire vacciner. Une dérogation aux principes d’efficacité du vaccin ne peut pas être admise.

  2. Elyane dit :

    Pas content pas content !!
    Moi aussi j’ai perdu un membre de ma famille en avril 2020. Parti en 48 h comme un chien dans un sac en plastique, et il fut obligé de patienter jusqu’en septembre dans un endroit glacial pour des funérailles presque dignes de ce nom. D’autres ont « chopé » la maladie et s’en sont remis. A ce moment là les soignants devaient faire le choix de « qui on sauve et qui on laisse partir « . Ces soignants là, ne croyez vous pas, avaient sans doute « des ordres ».
    Aucune pitié pour eux et aucune pitié d’ailleurs pour qui que ce soit qui ne pensera pas et n’agira pas comme vous, en fait.
    Ceci ne m’a pas fait basculer dans la folie, dans la peur, et encore moins ne m’a poussée à rejeter la faute sur autrui, (et surtout pas sur les soignants qui furent applaudis par certain(e)s tous les soirs à une heure bien précise), à cracher mon venin via les réseaux dit « sociaux ».

    Vous obéissez aux ordres, au diviser pour régner, n’hésitant pas à accuser autrui et ce qui est inadmissible les soignants qui ne seront bientôt plus là pour nous soigner d’autres maladies que cette bestiole qui n’est qu’un prétexte, ils ne seront bientôt plus là pour sauver la vie d’accidentés de la route, d’accidentés de la vie, pour sauver les cancéreux, pour sauver des bébés, des mômes atteints de maladies graves ou pas, de handicaps. Ils ne sont déjà plus si nombreux, ils ont déjà été sacrifiés sans que quiconque ne bronche.

    Vous osez dire, vous l’affirmez quasiment « C’est donc bien le personnel hospitalier qui a fait circuler le virus ».
    Mais apportez la preuve de ce que vous avancez. Avez vous récupéré les dossiers médicaux de ces personnes que vous dites décédées de la « CIVID » (nouveau virus sans doute ?). Opérées en tant que maladie neusocomiale (qui s’écrie d’ailleurs nosocomiale ?). Mais les fautes de clavier sont tout à fait pardonnables… à tout le monde.

    Que chacun prenne ses responsabilités en son âme et conscience sans massacrer son prochain et « lâche la grappe » à toute personne aux idées différentes ! C’est donc si difficile que cela ?

    Ce n’est pas parce que nous avons des avis divergents sur la question que nous devons nous « tirer dans les pattes ».