« Prenons le pouvoir au capital ! »
Communiqué de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF
Communiqué :
Le nombre de milliardaires français passe de 95 à 109. Pendant la même période, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté passerait de 9 à 11 millions avec des APL en baisse, des factures de gaz, d’électricité, de mutuelle, d’essence en hausse, des salaires et des pensions gelées et un SMIC bloqué à 1234 euros net.
La politique du Président des riches produit ses effets. Son bilan est inégalé pour les plus riches, pour la finance et le capital : la fortune des 500 familles plus riches est passée de 570 milliards en 2017, année de son élection, à 1000 milliards aujourd’hui. La fortune des 500 familles les plus riches a donc quasi doublé !
En 4 ans, le Président des riches a rempli sa mission : les premiers de cordée ont atteint les sommets mais les français sont restés en bas car les riches ont coupé la corde ! L’emploi, le pouvoir d’achat et les salaires ont été sacrifiés sur l’autel de la rentabilité. C’est le fruit de toutes les baisses d’impôts sur les grandes fortunes, sur le capital, sur les dividendes, sur les plus-values. C’est aussi le fruit d’un grand laxisme en matière de lutte contre l’évasion fiscale.
Pire, ces familles les plus riches sont propriétaires d’entreprises, de multinationales qui bénéficient de toutes les aides publiques telles que le CICE, la baisse des impôts de productions, le Crédit Impôt Recherche, les exonérations de cotisations sociales… 140 milliards d’euros d’aides publiques versées en 2019 aux entreprises sans aucune condition, sans rien demander en échange, dont les deux tiers bénéficient en priorité aux plus grandes d’entre elles !
En 2022, nous voulons passer un pacte avec les Françaises et les Français, avec le monde du travail, pour prendre le pouvoir à ces 500 familles, au capital. Oui, nous disons qu’il est possible de relever le défi des jours Heureux, d’éradiquer la pauvreté et le chômage, de retrouver des services publics et une industrie au service de l’emploi et du climat. Cela implique de changer l’utilisation de l’argent dans le pays et de créer de nouveaux droits d’intervention des salarié.e.s.
Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF
5 commentaires sur “« Prenons le pouvoir au capital ! »”
beaucoup ont essayé, il y a longtemps … mais ils se sont cassé les dents !!!
Prendre le pouvoir au capital ; voilà une belle utopie, mais ça a déjà été essayé dans le bloc de l’Est et on a vu ce qui en a été fait d’une telle fausse bonne idée….
Parce que vous pensez attirer plus de 3% de votants avec des fausses affirmations.
Parce que la critique est plus aisée que l’action ; vous pensez que vous vous détenez la science infuse ; vos solutions ne recueillent que très très très peu d’accord des français.
Heureusement que vous ne viendrez jamais au pouvoir en France ;celle-ci serait rapidement évincée des G7,G8 et G20 .
L’économie est un science mais pour cela il ne suffit pas de dire aux investisseurs (qui eux prennent des risques) ,donnez votre argent aux ouvriers ; tout travail mérite salaire et chacun est libre d’entreprendre pour augmenter son pouvoir d’achat. Il y a prêt de 214 000 emplois non pourvus en France sans compter l’économie verte qui elle aussi a des emplois non pourvus .
« L’économie est un science mais pour cela il ne suffit pas de dire aux investisseurs (qui eux prennent des risques) « beaucoup d ouvriers prennent des risques aussi ! Mais pour leurs santé et quelques fois leur vie ! Pour pouvoir survivre !!
Bonjour,
Fausses affirmations? Lesquelles s’il vous plait?
Je ne lis aucune critiques, plutôt un constat consternant.
Donnez l’argent aux ouvriers? Je ne lis pas cela non-plus. Un partage plus équitable semblerait mieux convenir à votre identifiant, non?
Quant aux 214 000 emplois non-pourvus en France, ils seraient bien loin de répondre à la pauvreté en France même pourvus. Peut-être mieux vaudrait parlé des emplois détruits en France sur l’autel du profit à grand coup de délocalisation pour exploiter la misère du monde, non? Mais la liberté d’entreprendre semble être suffisamment douillette et confortable pour libérée sa conscience du poids de la lâcheté humaine.
Quand au G7, 8 ou 20, ne s’agirait il pas d’organisations parallèles qui œuvrent autour de leurs nombrils dans le seul intérêt des plus riches, pardon, des plus entreprenants de leurs concitoyens. Toutes leurs décisions n’ont pas fait qu’agrandir les inégalités, abimées la planète?