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vendredi 11 février 2022 à 12:08

Section PCF du Bassin minier

Biens communs, services publics, Sécurité sociale du 21e siècle





Communiqué :

« 18 – L’usage des drogues : Des choix politiques ambitieux et des moyens à la hauteur devront permettre d’investir dans la formation et le recrutement de personnels dédiés, le développement sur tout le territoire de centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), le renforcement de la médecine scolaire et des services d’accueil spécifiques, l’accompagnement des associations. Cette action sera complétée par la lutte résolue contre les trafics, ce qui exigera que des moyens supplémentaires soient affectés aux services de police et de douane, ainsi qu’aux instances judiciaires compétentes. Quant aux questions de légalisation ou de dépénalisation de l’usage du cannabis, les enjeux qu’elles soulèvent comme la diversité des opinions en présence, nécessiteront un débat démocratique, rigoureux et éclairé.

19 – L’augmentation du temps scolaire : Le droit à scolarité à 2 ans sera garanti. Le temps scolaire augmentera progressivement, pour parvenir à 27 heures par semaine en maternelle et en élémentaire, et à 32 heures au collège. Il s’agit de donner plus de temps en classe, avec les enseignant·e·s, pour varier les activités, donner du sens aux apprentissages et résoudre les difficultés. L’école pourra se faire à l’école : il n’y aura plus de devoirs à la maison, le temps en dehors de l’école sera libéré pour la vie de famille et les loisirs, avec le développement de loisirs éducatifs et de qualité, encadrés par des animateur·trice·s formé·e·s et correctement rémunéré·e·s. Cela se fera sans augmenter le temps de travail des enseignant·e·s, grâce à des enseignant·e·s surnuméraires en primaire. Le budget de l’Éducation nationale progressera de 45 %, pour atteindre 80 milliards d’euros et permettre de financer ce projet éducatif.

20 – Les enseignant·e·s retrouveront les moyens d’exercer leurs missions : 90 000 recrutements seront planifiés. Ils recevront une formation de niveau bac+5, alliant formation disciplinaire universitaire et formation professionnelle. Dès leur pré-recrutement au niveau bac ou licence, les futur·e·s enseignant·e·s bénéficieront du statut d’élève-fonctionnaire stagiaire, et ils percevront un traitement équivalent au premier échelon, avec engagement pour eux d’exercer dix ans dans l’Éducation nationale. Un temps de concertation et de formation sera inclus dans le service des enseignant·e·s, sans augmentation de leur temps de travail, et la formation continue sera reconstruite. Les salaires seront augmentés de 30 %, et le point d’indice sera dégelé, comme pour tous les fonctionnaires. Les programmes seront élaborés démocratiquement, avec les enseignantes et les enseignants, en fonction de leur expérience de la classe.

21 – La réussite scolaire sera une priorité : Un fonds national sera constitué pour garantir la gratuité de tout ce qui est nécessaire aux parcours éducatifs. Les effectifs des classes seront réduits, ils ne devront jamais dépasser les 15 élèves en toute petite section de maternelle, les 20 élèves en maternelle et en primaire, les 25 dans le secondaire. Des effectifs plus légers seront prévus en éducation prioritaire (12 maximum). Des équipes pluridisciplinaires seront reconstruites : médecins scolaires, psychologues, enseignantes et enseignants spécialisés, personnels de la vie scolaire. L’accompagnement des élèves sera effectué par de nouveaux conseils d’orientation. Un véritable métier d’accompagnement des élèves en situation de handicap verra le jour, sous statut de la fonction publique, avec un salaire digne et une formation ambitieuse. En fonction des besoins des enfants et de leurs familles, la scolarité des élèves handicapé·e·s doit pouvoir être confiée à des enseignant·e·s spécialisé·e·s, formé·e·s et soutenu·e·s dans des structures adaptées (Instituts médico-éducatifs (IME), Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (Itep), Sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa), en visant l’inclusion scolaire de toutes et tous.

22 – Un plan de construction et d’amélioration des établissements publics et de leur équipement sera lancé : Il devra être élaboré de concert avec les collectivités territoriales, premières concernées par la reconstruction d’une politique éducative digne de notre pays et de sa jeunesse. Impossible d’atteindre l’objectif de plus d’école avec des effectifs réduits par classe, sans disposer de locaux et d’équipements suffisant.

23 – L’aménagement du territoire permettra que l’usager trouve, près de chez lui, un bouquet de services publics de proximité : Ceux-ci répondront aux besoins de la vie quotidienne, avec des horaires adaptés aux attentes de chacune et de chacun. Il sera reconnu aux élu·e·s locaux et nationaux un pouvoir de contrôle et d’analyse de la couverture des besoins de la population par les services publics. (à suivre) »

 

 






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