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mardi 1 mars 2022 à 06:36

Salon de l’agriculture

Nutriscore : stop à la dérive européiste !





 

Communiqué :

« La Commission Européenne, technocratique, irresponsable et non élue, a une grande caractéristique : celle d’être une sorte de roi Midas mais qui transformerait en plomb tout ce qu’elle touche. C’est ce qu’il se passe avec le nutri-score sur les produits alimentaires. Belle initiative française de 2016, elle était alors fondée sur le volontariat et se développait auprès des grandes entreprises agro-alimentaires sur pression des choix des consommateurs pour une amélioration de la transparence et la qualité des produits industriels.

Hélas, la Commission Européenne a décidé en 2020 de se saisir du dossier et de torpiller la méthode française du volontariat pour imposer à la masse un même projet unifié pour les 27 pays de l’UE. Au passage, elle détruit le volontariat et va même jusqu’à proposer l’interdiction de faire de la publicité pour les produits notés D et E, les notes les plus basses.

Et c’est pourtant là qu’est la limite du nutri-score. Il est un indicateur nutritionnel, pas un indicateur du niveau de transformation industrielle du produit, ni de son impact sur la santé ni de sa qualité. Ainsi, un morbier du Jura pourrait être noté D ou E et être interdit de publicité alors que c’est un produit artisanal et sain protégé par une « Indication Géographique Protégée » depuis 2002. Demain, le morbier, le comté, les saucisses de Montbéliard et de Morteau seront condamnés alors que les sodas de marque mondialement connus seront mieux notés. C’est 90% des produits fromagers français qui se retrouveraient interdits de publicités et pourquoi pas finir par être interdits tout court.

Le Rassemblement National reste fidèle au patriotisme alimentaire, au localisme et à la défense de nos terroirs. Il faut s’opposer fermement à ce nutri-score européen et défendre nos produits locaux qui sont plébiscités par les Français. Pour le Conseil d’Orientation pour l’Emploi, le « made in France », les productions locales, les circuits courts pourraient créer 150.000 emplois face aux nouveaux modes de consommation. Ces produits sont une part de notre économie, de notre identité locale, de notre fierté nationale et il faut les défendre. Ce n’est pas à Bruxelles qu’ils le seront, mais en France et en Bourgogne Franche-Comté avec le Rassemblement National. »

 

Julien ODOUL

Porte-parole du Rassemblement National

Président du groupe Rassemblement National

Conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté



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