Autres journaux


mardi 24 mai 2022 à 05:43

Section PCF du Bassin minier

Progrès social, emplois et retraites - Réduire le temps de travail et faire naître une société du temps choisi





Communiqué :

 

« Convoquer une conférence nationale sur la réduction du temps de travail et la prise en compte de la pénibilité, qui abordera notamment : le rétablissement de la durée effective hebdomadaire du travail à 35 heures, par la majoration des heures supplémentaires le passage aux 32 heures dans les métiers pénibles ou de nuit immédiatement, et leur généralisation par la négociation collective la réduction du temps de travail annuel (sixième semaine de congés payés, etc.) Remettre en cause les autorisations de travail le dimanche. En finir avec la flexibilisation, l’annualisation contrainte, l’intensification et les horaires fractionnés. Lancer des grands chantiers écologiques, créateurs d’emplois – Créer au moins un million d’emplois grâce à l’investissement dans la bifurcation écologique et sociale Engager un plan global de rénovation de nos infrastructures pour les adapter au changement climatique. Accélérer la modernisation et l’adaptation des lignes à haute tension pour réduire l’impact environnemental. Lancer un plan de dépollution de la Méditerranée et de nos façades maritimes et fonds marins dans l’océan Atlantique, la mer du Nord, l’océan Indien, et l’océan Pacifique. Rénover l’intégralité des réseaux d’eau et d’assainissement pour limiter les fuites. Lancer des grands travaux de rénovation des voies ferrées et de réouverture des lignes et gares fermées dans les trente dernières années. Investir dans l’efficacité et la sobriété énergétiques, ainsi que dans les projets énergétiques innovants comme les énergies marines renouvelables. Réaliser un diagnostic national des ouvrages d’art (ponts, viaducs, digues, barrages) et les consolider. Développer une filière d’écoconstruction en matériaux biosourcés (dont bois, terre, paille). Garantir un emploi stable pour chacun – Réaffirmer le contrat à durée indéterminée (CDI) comme la forme normale et générale de travail. Instaurer un quota maximal de contrats précaires dans les entreprises : 10 % pour les petites et moyennes entreprises (PME), 5 % pour les grandes entreprises. Abroger les ordonnances Pénicaud et la loi El Khomri et rétablir le « principe de faveur » : un accord d’entreprise doit être plus favorable qu’un accord de branche, lui-même plus favorable que la loi. Appliquer la présomption de salariat aux travailleurs des plateformes numériques (Uber, Deliveroo…) et tous les salariés faussement considérés comme indépendants. Proposer aux contractuels des fonctions publiques d’être titularisés. Encadrer la sous-traitance en garantissant par la loi la responsabilité et les engagements des donneurs d’ordre vis-à-vis de leurs sous-traitants (clauses de « responsabilité sociale », contrats de site…). Augmenter les salaires et réduire les inégalités salariales dans l’entreprise – Porter immédiatement le SMIC mensuel à 1 500 euros net et accompagner les TPE/PME. Organiser une conférence sociale générale sur les salaires ainsi que dans chaque branche, qui aborderont notamment : les augmentations de salaires, notamment pour les métiers occupés majoritairement par des femmes dans les secteurs du soin, du lien et du contact, les écarts de salaires : limiter l’écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et celui le plus haut dans une entreprise, la répartition de la valeur : fixer un seuil minimal pour les revalorisations salariales, afin que la somme consacrée aux revalorisations salariales soit au moins égale à la croissance du retour à l’actionnaire (dividendes et rachats d’actions), l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (salaires, formations, carrière, promotions…) : augmentation des sanctions financières et pénales (amendes, refus d’attribution de marchés publics), création de commissions de contrôle salarié dans les entreprises, la formation, les parcours professionnels et les conditions de travail. Revaloriser le traitement des fonctionnaires et dégeler le point d’indice. Interdire les parachutes dorés et les retraites chapeaux. Supprimer les stock-options. Rétablir une assurance-chômage protectrice -Refuser la réforme Macron et indemniser les chômeurs en fonction de leurs derniers salaires grâce à une assurance calculée à partir du premier jour de travail. Élargir la médecine du travail aux chômeurs, avec visite obligatoire au-delà de six mois. Indemniser les chômeurs dès le premier jour de la fin de contrat. Supprimer l’obligation d’accepter une soi-disant « offre raisonnable d’emploi ». Cesser la radiation des chômeurs à la première absence à un rendez-vous et en finir avec la logique de radiation au moindre prétexte pour faire baisser artificiellement les chiffres du chômage. Rétablir un régime d’emploi et d’assurance-chômage spécifique pour les intermittents de l’emploi et les intérimaires permettant de leur assurer une meilleure couverture chômage entre deux périodes d’emploi et de lisser les intermittences de revenus. (à suivre) »

 

 






Le commentaires sont fermés.