Section PCF du Bassin minier
Montceau : population en baisse – endettement en hausse !
Communiqué :
« Population en baisse continue – La population légale en vigueur au 1er janvier est passée de 19395 en 2015 à 17678 en 2022, soit une diminution de 8,8%. L’analyse des données montre une constante et accélérée baisse de la population légale (collectivitéslocales.gouv.fr).
Les chiffres des populations légales interviennent pour le calcul des dotations versées par l’État aux collectivités territoriales, notamment la dotation globale de fonctionnement (DGF) qui constitue la principale dotation de l’État attribuée aux communes, à leurs groupements dotés d’une fiscalité propre (communauté de communes, communautés d’agglomération et communautés urbaines), aux départements et aux régions. Au niveau de la commune, les chiffres des populations légales servent également à déterminer le nombre de conseillers municipaux à élire, ainsi que le mode de scrutin à appliquer lors des élections municipales.
(vie-publique.fr)
Endettement sur une mauvaise pente – La dette en milliers d’euros au 31 décembre de l’année : 2015 – 11053 / 2016 – 11326 / 2017 – 12233 / 2018 : 12384 / 2019 – 13089 / 2020 – 13232 / 2021 – 14679 (collectivités-locales.gouv.fr). Il est intéressant de voir la dette par rapport à la population légale. Celle-ci passe de 570 euros par habitant en 2015 à 806 euros en 2021, soit une augmentation de 41,4% !
Pour une nouvelle politique de la ville
Aux fermetures des services publics, notamment concernant notre Centre Hospitalier, aux pertes d’activités et d ‘emplois, s’ajoutent les incertitudes sur l’avenir de la ville. Conscient que la situation de la ville et de l’emploi n’est pas uniquement liée à la politique municipale, mais qu’elle est la conséquence de la crise actuelle de l’économie capitaliste et de la politique nationale et européenne, nous devons tout faire pour nous ouvrir à une nouvelle politique de progrès économique, sociale, démocratique et écologique.
Nous proposons :
1) création des pôles publics (énergie, médicament, transports,…) et la nationalisation des grandes entreprises stratégiques.
2) développement des services publics (100 000 emplois à l’hôpital public, 90 000 emplois à l’Education nationale,…).
3) amélioration du travail et de la retraite (32h par semaine, smic à 2000 euros brut, retraite à 60 ans à taux plein et hausse des pensions, égalité professionnelle femmes-hommes).
4) de l’argent pour le travail, pas pour le capital (supprimer les aides publiques aux multinationales et mobiliser les crédits bancaires pour l’emploi et la formation).
5) pouvoirs d’intervention aux salarié-e-s dans les entreprises (investissements, embauches, formation,…) »
2 commentaires sur “Section PCF du Bassin minier”
bonjour à tous il est vrai que nous sommes plus que 17672 habitants sur Montceau les Mines et dans les années à venir sa sera pire il n’y a plus rien à faire dans cette ville plus de travail à part Michelin qui emploi les Montcelliens c’est tout dans les années quatre vingt il y avait 3 boîte de nuit sur le bassin Minier et un peut de travail autrement plus rien je suis d’accord sur deux point avec vous 2000 euros net par mois. pour l’hôpital de Montceau malheureusement sa fait longtemps que c’est fini ,pour ce qui est 32 heures de travail Madame Aubry à tué l’économie avec ses 35 heures qui n’a surtout pas crée d’emploi mais si vous trouvé une solution très bien juste pour dire que Montceau les Mines est devenu ville morte depuis longtemps c’est pas avec les attractions comme le plessis feu d’artifice et autres que les jeunes vont restées .
D’accord avec papy. Perso, j’ai 3 enfants 1 en Afrique, 1 à Lyon, la dernière en région Parisienne.
Montceau se meurt… Et ça va s’accélérer au rythme du recul des services publics.
Pour ce qui est des 35 h je ne suis pas vraiment d’accord. Certes, cette réforme a été partiellement ratée. Les sociétés de services du tertiaire se sont adaptées (horaires d’ouverture moindres, robotique, numérique) en faisant effectuer le même travail à leurs employés avec 4 heures de moins/semaine. D’où qualité du service dégradée, burn-out etc… Il est clair qu’à l’époque, au lieu de réduire le temps de travail hebdomadaire rajouter d’un seul coup 2 semaines de congés payés eut été plus adroit.