Communiqué :

« On pense souvent que l’Europe c’est loin… Et pourtant, les politiques européennes ont des conséquences directes sur nos vies. L’enjeu est alors d’influer les choix politiques qui y sont faits pour promouvoir une Europe au service des peuples et non au service des marchés et des firmes multinationales.

Durant ces 5 dernières années, les 4 eurodéputé.es insoumis.es ont prouvé que les batailles pouvaient être menées au sein des institutions européennes et que les victoires étaient possibles.

En ce mois d’avril 2024, dernier mois de session de cette législature, des votes importants vont avoir lieu. Ils sont le fruit des combats menés par les insoumis.es au Parlement européen.

Il s’agit d’abord de la directive sur le devoir de vigilance. Pendant 5 ans, Manon Aubry a porté ce combat contre l’impunité des firmes multinationales qui bafouent les droits humains et saccagent notre écosystème. Présente à des dizaines d’heures de négociation, elle a pu constater la volonté d’E.Macron de protéger les entreprises criminelles sous la pression des lobbies.

E.Macron a aussi tenté de saboter la directive sur les travailleurs de plateforme numérique qui prévoit une présomption de salariat et donc un statut protecteur. Là encore, c’est une victoire des insoumis.es suite au travail de l’eurodéputé Leila Chaibi. Actuellement, sous statut d’indépendants, les travailleurs ubérisés sont livrés à eux-mêmes sans protection sociale en cas de maladie, accident du travail par exemple. Par ce statut précaire, les Uber, Deliveroo et autres plateformes se déchargent de leurs responsabilités en tant qu’employeurs.

Adoptés en mars au sein du Conseil, la dernière étape de ces longs combats sera l’adoption de ces directives au Parlement européen lors de la dernière session d’avril.

Trois autres grands votes sont prévus ce mois-ci. Le paquet asile et immigration auquel les insoumis.es s’opposeront. Il regroupe un ensemble de directives et de règlements dans la droite ligne de la loi immigration Darmarin-Macron/Le Pen-Ciotti votée en décembre dernier en France. Ces textes réaffirment une Europe forteresse avec des mesures renforçant le fichage, le tri et les expulsions et même l’enfermement d’enfants à partir de l’âge de 6 ans. La réforme du marché de l’électricité sera aussi à l’ordre du jour au Parlement européen.

L’eurodéputée Marina Mesure défend au sein de la commission de l’industrie de la recherche et de l’énergie une gestion publique de l’électricité. Car avec la privatisation de l’électricité prévue par la commission, c’est notamment la fin des tarifs réglementés. Cette directive livre la question énergétique au marché avec des conséquences concrètes sur les factures des consommateurs mais aussi des entreprises. Et ce alors que 9,3 % de la population européenne ne peut se chauffer correctement et à l’échelle de la France 12 millions de personnes vivent en situation de précarité énergétique. Enfin, les eurodéputé.es insoumis.es défendront en avril l’inscription du droit à l’IVG dans la charte des droits fondamentaux, relayant au sein des institutions européennes le combat mené par Mathild Panot et Jean-Luc Mélenchon en France depuis de nombreuses années.

Voilà à quoi servent des eurodéputé.es de combat ! Bousculer cette Europe libérale des marchés gouvernée par une coalition alliant la droite, les macronistes et les sociaux-démocrates.

Nous devons donc envoyer le plus possible de député.es insoumis.es au Parlement européen le 9 juin prochain ! Avec l’ensemble des eurodéputé.es qui siégeront au sein du groupe The Left présidé par Manon Aubry, ils seront le pôle de résistance en Europe ! Pour en finir avec le tout marché, le tout austérité et les traités de libre échange. Pour la paix. Pour nos services publics. Pour la planète et pour nos droits fondamentaux. Alors donnons-leur la force de tout changer ! »