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dimanche 26 mai 2024 à 03:40

Section PCF du Bassin minier

Gauche Unie pour le monde du travail : "Pour construire des coopérations économiques mutuellement avantageuses"



Communiqué :

 

« Le libre-échange n’est pas créateur d’emplois. C’est, au contraire, un accélérateur de délocalisations qui ne génère pas d’essor économique. Les accords de libre-échange sont incompatibles avec le progrès social, écologique, la souveraineté industrielle et alimentaire. Ils génèrent, en revanche, des profits considérables pour les firmes multinationales. Il nous faut construire de nouveaux traités internationaux, visant au codéveloppement humain, social, écologique.

La suppression des droits de douane tout comme le non respect des normes européennes, flagrant dans le Ceta, dans l’accord avec la Nouvelle-Zélande ou dans le projet d’accord avec le Mercosur, aggravent la concurrence déloyale. Les privilèges accordés aux « investisseurs », qui règlent leurs litiges devant des juridictions spéciales instituées pour garantir leurs profits présents et futurs, empêchent les États de mener des politiques progressistes et écologiquement ambitieuses.

Ces accords ne permettent pas le développement des pays « du Sud ». Les nouveaux accords, conclus avec l’Afrique ou l’Amérique latine, notamment sur les « matières et les minerais critiques et stratégiques », ne permettent pas un développement mutuel et
partagé avec les États et populations détenteurs des ressources. Au contraire, en République démocratique du Congo (RDC) ou au Chili par exemple, ils organisent un véritable pillage des minerais, dans une logique de domination néocoloniale. Ils s’appliquent sans la moindre considération pour les conditions sociales désastreuses que subissent les travailleurs ou pour les normes environnementales.
Nous agissons afin que l’Europe se mette enfin au service des peuples. Elle doit, à cette fin, radicalement changer de politique commerciale. Une négociation doit s’engager en faveur de nouveaux traités internationaux, de coopération et de maîtrise des échanges
comme des investissements. Ils devront être au service de l’emploi et des biens communs (santé, environnement, alimentation, énergie…), favoriser la souveraineté économique, alimentaire, industrielle et agricole des peuples. C’est ainsi que l’on atteindra un juste
échange, favorable au codéveloppement humain, social et écologique. Une politique commerciale ne pénalisant plus les pays partenaires et leurs travailleurs et travailleuses suppose d’en finir avec les privilèges des « investisseurs ». Elle implique de garantir le droit des États de légiférer en matière sociale et environnementale. (à suivre) »

 



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