Législatives 2024, des élections et une campagne un peu folles
Gilles Platret et Frédéric Borne : un duo libre et partisan de l’action
Plusieurs fois Gilles Platret revient sur ce qu’il appelle une campagne complètement folle faite d’alliances contre nature ou bricolées pour la circonstance. Il relève que l’agriculture et ses problèmes en sont totalement absents.
Pourtant dans une circonscription comme la 5ème de Saône et Loire il s’agit là d’un thème essentiel.
Frédéric Borne appuie dans ce sens. 2024 est l’année des dupes, des fausses promesses non tenues, du désepoir pour beaucoup d’agriculteurs et exploitations. Pour lui le ticket qu’il forme avec Gilles Platret est le bon, celui du bon sens et de l’efficacité car il s’agit d’une approche ville/Campagne.
Gilles Platret abonde dans son sens en rappelant qu’en dehors des deux pôles urbains, Chalon et Montceau, tout son territoire est rural, agricole, viticole.
Ils sont amis depuis très longtemps, c’est donc un engagement hors des arrangements de partis, hors des sentiers politiques battus. Frédéric Borne se dit très honoré que Gilles Platret lui ait proposé de faire équipe. « C’est très important pour notre profession, notre circonscription ». Le Maire de Chalon milite pour une politique agricole à l’endroit et non la tête à l’envers, il pense que la colère gronde de plus en plus et qu’il faut trouver des solutions rapidement. Il plaisante sur le fait que les panneaux d’agglomération à Ecuisses soient restés à l’envers. « Cela marque que rien n’est règlé. Les élus, les gouvernements, ont fait beaucoup de promesses, qui sont aujourd’hui non tenues. Les agriculteurs sont désabusés et en colère, il faut régler tout ça, c’est notre but ». Il rappelle pour l’annecdote que son grand père était paysan et qu’il avait acheté un taureau à Frédéric Borne il y a bien 25 ans.
André Acary, qui est venu supporter le duo à titre personnel, souligne un fait qui lui plait énormément, Gilles Platret se présente en candidat libre, sans le support d’un appareil et c’est un signe important « j’aime mieux les « faiseux » que les « diseux » soulignant par là que le duo Platret/Borne ne fera pas de promesses qu’ils savent par avance ne pas pouvoir tenir. Il rappelle le rôle éminent du Maire de Chalon. « Et quand la grande ville va, les territoires environnants vont » Il connait Frédéric Borne depuis longtemps, il connaît ses résultats, pour lui se sera un duo dynamique, efficace, légitime.
Le Président de la chambre d’agriculture régionale, Christian Decerle, insiste sur le fait que cette candidature porte un engagement sans polémique, ce qui n’est pas le cas de toutes les autres formations et qu’effectivement le duo ne fera pas de promesses intenables.
L’idée de cette rencontre matinale à Ecuisses dans la ferme familiale de Frédéric Borne est d’avoir un dialogue direct et franc avec les représentants de la profession « Suite aux annonces de Février on voit bien que 4 mois après il existe un blocage et que rien n’est fait. Le Gouvernement a allumé un incendie et ensuiteil ne fait rien pour l’éteindre ».
Un membre du Syndicat des jeunes agriculteurs pose un ensemble de questions sur les aides Européennes qui n’arrivent pas et qui risquent de repartir à Bruxelles faute d’avoir été versées, sur les prédations par les loups (2 attaques par semaine dans le département). Il pousse un cri d’alarme car pour lui beaucoup d’exploitations sont « au bord du gouffre, quelles solutions apportez vous ? »
Gilles Platret explique que les aides Européennes sont bloquées à la Région du fait de son administration. Il va intervenir encore, mais il a bien peur que l’inaction coupable de la Région, sa Présidente a été saisie souvent par l’opposition, amène effectivement à des retours de fonds Européens à Bruxelles alors que le monde agricole en a tant besoin et s’est plié à toutes les exigences européennes.
En ce qui concerne la prédation par les loups, c’est un domaine où il est à peu près impossible de dialoguer. Actuellement il n’y a plus d’individus isolés mais une véritable meute dans le centre du département. Il se battra, dit il, comme il l’a toujours fait pour trouver des solutions.
« Si au second tour nous sommes élus, alors nous réunirons régulièrement la profession agricole de la circonscription pour discuter des dossiers et les défendre. Nous sommes libres et non issus d’une combinaison politique, c’est un gage pour les habitants de la circonscription, du département et de la profession agricole ».
Une matinée de discussion qui laisse transparaître le malaise du monde agricole recouvrant une colère à fleur de peau. On ne parle pas d’immigration, mais du quotidien, des difficultés, du mal être et d’un besoin de perspectives.
Gilles Desnoix
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Un commentaire sur “Législatives 2024, des élections et une campagne un peu folles”
M. Platret devrait relire la Constitution, article 12, et dénoncer une irrégularité constitutionnelle plutôt que de dénoncer des alliances