Section PCF du Bassin minier
Pour la paix au Proche-Orient : il faut des actes concrets !
Communiqué :
« L’armée israélienne a violé les frontières libanaises. Cela fait suite à des bombardements massifs qui touchent la population civile, faisant plusieurs milliers de morts. Le gouvernement libanais estime à un million le nombre de déplacés. C’est dans une logique de guerre régionalisée que s’est aujourd’hui engagée le pouvoir d’extrême-droite israélien. Ce 1er octobre, l’Iran a décidé de lancer une vague de missiles sur plusieurs villes d’Israël et leurs populations.
Le PCF condamne fermement l’ensemble de ces actes de guerre et ces crimes de guerre. Il exprime sa profonde solidarité avec le peuple libanais, qui subit l’une des pires catastrophes humaines de son histoire, avec le peuple israélien, que le gouvernement de Benyamin Netanyahou entraîne dans une guerre meurtrière, avec le peuple iranien que la dictature des mollahs prend en otage d’un conflit dont il ne veut pas. Les provocations de l’organisation islamiste du Hezbollah ne justifient pas cette violation du droit international et de la souveraineté du Liban, ni les crimes de guerre qui sont commis contre la population civile.
Tout comme les pogroms du Hamas le 7 octobre 2023 ne pouvaient justifier les massacres de masse à Gaza et la mise à feu et à sang de la Cisjordanie. Les Libanais doivent pouvoir vivre dans un Etat libre, souverain, indépendant, débarrassé des ingérences étrangères, dont les frontières internationales doivent être respectées. Le gouvernement israélien de B. Netanyahou a pris délibérément le risque de jeter l’ensemble de la région dans la guerre, dans l’unique but de se maintenir au pouvoir. Alors qu’il devrait faire l’objet de sanctions internationales immédiates, il agit avec le soutien militaire des Etats-Unis et des pays de l’Union européenne, qui sont passés maîtres dans l’art de la duplicité. C’est une fuite en avant criminelle.
Le PCF appelle à des mesures concrètes et urgentes : La mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU permettant à la FINUL de se déployer entre le fleuve Litani et la frontière, en coordination avec les autorités libanaises. Les capacités de la FINUL doivent être renforcées et la France doit y prendre toute sa part. Seule la force internationale de l’ONU et l’armée libanaise ont le droit d’être déployées dans cette zone. Un cessez-le-feu immédiat, général et permanent au Liban et à Gaza et le retrait des troupes israéliennes. Des sanctions contre le gouvernement israélien par l’interdiction d’exportation d’armes vers l’Etat d’Israël et la suspension de l’accord d’association UE-Israël. L’accès immédiat à l’aide humanitaire à Gaza et au Liban et une aide concrète aux agences de l’ONU et aux associations qui agissent dans en ce sens.Le retour de tous les déplacés libanais et israéliens chez eux. La reconnaissance immédiate et inconditionnelle par la France de l’Etat de Palestine sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’Etat d’Israël.
La libération des otages israéliens détenus par le Hamas. La libération des prisonniers politiques palestiniens. La traduction de Benyamin Netanyahou, de ses complices et des dirigeants du Hamas devant la justice internationale, comme l’a demandé le procureur général de la Cour internationale de justice (CIJ). Le soutien et la solidarité pour les forces progressistes et communistes au Liban qui luttent contre la corruption et le système confessionnel.
L’arrêt de l’occupation et de la colonisation israéliennes en Cisjordanie, à Jérusalem Est et à Gaza comme l’a dernièrement exigé la CIJ. Un soutien international au mouvement des femmes, au mouvement social et aux démocrates d’Iran qui luttent courageusement pour se débarrasser de la théocratie installée à Téhéran.
Une action concrète pour la sécurité collective régionale, en reprenant la proposition faite par la conférence d’examen du TNP sous égide de l’ONU en 2010 d’établir dans la région une ZEAN (zone exempte d’armes nucléaires) et une ZEADM (zone exempte d’armes de destruction massive). Les 5 puissances nucléaires, dont la France, ont le devoir de faire respecter cette décision. »
Permanences tous les mardis de 10h à 11h30 10 rue d’Autun à Montceau-les-Mines