Communiqué  :

« Alors que la mairie annonce enfin la remise en service du chauffage dans les écoles de Montceau, la réalité du terrain était toute autre depuis quelques jours: ce vendredi 26 septembre, les enfants de l’école Voltaire Rousseau ont dû rester à la maison. Dans les classes, le thermomètre affichait 14 degrés.

Les enseignants, ayant alerté la municipalité sans réponse, ont pris la décision en responsabilité de ne pas assurer les cours afin de protéger la santé des élèves.

Ce nouvel épisode illustre l’absence criante d’une politique cohérente et équitable d’entretien et de rénovation des écoles.

 
Un choix politique qui crée des disparités :
En fin de mandat, le bilan est sans appel : près d’un quart des investissements du Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI), soit 11 millions d’euros, a été concentré sur le seul quartier du Bois du Verne, qui représente pourtant à peine 1/17ème de la population de Montceau-les-Mines.

Quatre grands chantiers concentrés dans le quartier du Bois du Verne témoignent d’un effort disproportionné : le  restaurant scolaire, la nouvelle école maternelle S. Veil, l’espace de vie sociale et la future école primaire représentent à eux seuls quatre fois plus d’investissements déployés pour un seul quartier que pour l’ensemble du reste de la ville alors que les autres écoles doivent composer avec des bâtiments vétustes, des réparations sans cesse repoussées, et même l’impossibilité d’assurer un enseignement dans des conditions acceptables comme vendredi dernier.

Madame le Maire a pourtant régulièrement affirmé sa volonté de « réparer les écoles » et d’en faire son cheval de bataille.

Mais avec quel budget aujourd’hui ? Comment répondre aux besoins de rénovation et d’entretien de l’ensemble des bâtiments scolaires de la ville quand près d’un tiers du PPI a été  absorbé par un seul pôle socio-éducatif ?

Un service public à deux vitesses
Bien sûr nous nous réjouissons que le quartier du  Bois du Verne retrouve les services publics de qualité qu’il mérite. Mais à quel prix pour les autres quartiers ?
La qualité du service public éducatif ne peut être réservée à une partie de la population. Aujourd’hui, des milliers d’habitants de Montceau ne s’y retrouvent pas tandis que leurs enfants subissent le froid dans des classes sans chauffage.

Nous dénonçons les choix politiques de Marie-Claude Jarrot, aux effets inégalement répartis, mal anticipés et creusant encore les différences.
Il est urgent de :
1. Garantir en priorité l’entretien et la sécurité de toutes les écoles existantes.

2. Établir une répartition équitable des investissements pour que chaque enfant de Montceau bénéficie des mêmes conditions d’apprentissage.

3. Mettre fin à des arbitrages politiques qui, aujourd’hui encore, laissent entrevoir «qu’il manque un pilote dans l’avion ».

L’éducation est un droit fondamental. Elle ne peut souffrir ni du froid, ni de choix politiques arbitraires. »

Isabelle LOUIS, vice-présidente CUCM, conseillère municipale

Martine BOGUET, conseillère municipale