Communiqué :

« Fin de règne : reconstruire Montceau avec les citoyens »

« Il règne à Montceau-les-Mines comme une atmosphère de fin de règne. Mme Jarrot est de plus en plus isolée, y compris dans son propre camp. Ses adjoints prennent leurs distances les uns après les autres.

Dernier exemple en date : M. Duparay, adjoint aux finances, a choisi de quitter ses fonctions d’adjoint aux finances pour se consacrer… à la transition écologique. Mme Jarrot avait tenté de l’écarter, mais sa propre majorité ne l’a pas suivie. Un signal clair de désaveu interne.

Au-delà des murs de l’hôtel de ville, l’isolement de Mme Jarrot est aussi territorial. Dans le bassin minier, comme dans l’ensemble de la CUCM, sa voix ne porte plus. Elle n’est ni écoutée, ni entendue. Ce déficit d’influence a des conséquences directes pour notre ville : Montceau décroche, perd pied, et voit, malheureusement, sa situation se dégrader jour après jour.

Les symptômes sont là, les Montcelliennes et les Montcelliens en font le constat tous les jours. Bien sûr, c’est d’abord la situation financière qui inquiète. Nous alertons depuis des années sur la dérive de nos finances locales. Cette année, la ligne rouge est franchie : des subventions aux associations versées avec des mois de retard, des bâtiments et des équipements publics en souffrance faute d’entretien, et des services municipaux à bout de souffle, tant humainement que financièrement.

Dernier épisode en date : les enseignants de l’école Voltaire-Rousseau, où la température ne dépassait pas 14 °C, ont refusé de faire cours pour éviter que les enfants tombent malades. Tout cela pour économiser quelques jours de chauffage ?

Ce sont aussi des projets mal ficelés qui n’avancent pas, comme la friche Loison qui, malgré tous les efforts de communication déployés depuis trois ans reste …une friche !

Sans parler de cette nouvelle friche (encore une) qui s’est installée en plein centre-ville à la place du cinéma Les Plessis, racheté par la Ville pour financer (de manière déguisée) le projet du nouveau complexe déjà très largement subventionné.

C’est donc notre centre-ville qui souffre parce que Mme Jarrot a considéré que le dispositif Cœur de Ville (qui aurait pu nous donner quelques moyens financiers s’ils avaient été concentrés sur quelques projets significatifs) serait dilué sur toute la ville.

Et parce que cette Municipalité continue de permettre l’extension de zones commerciales sans forcément créer de nouveaux emplois (puisque les enseignes changent simplement de place) mais …de nouvelles friches commerciales.

C’est enfin une ville qui n’est pas adaptée aux changements climatiques qui s’annoncent, avec encore trop de logements qui sont des passoires thermiques en hiver et des bouilloires en été, trop peu de zones de fraîcheur et trop peu de végétalisation.

C’est le règne du tout-voiture et l’absence de solutions pour des déplacements plus doux, à pied, à vélo ou en trottinette. Même les routes qui sont refaites ne tiennent pas compte de ces exigences, qui sont pourtant dans la loi.

Ce constat est l’aboutissement d’un mode de gouvernance que nous dénonçons depuis 2020 : une gestion autoritaire, sans concertation, guidée par des projets pharaoniques déconnectés des réalités de notre ville. Une absence de vision, une absence d’écoute, une absence de lien avec les habitants. Mais aujourd’hui, ce constat d’échec ne suffit plus.

Il ne s’agit pas de se réjouir des difficultés actuelles. Il s’agit de prendre nos responsabilités. L’alternative existe : elle viendra des citoyens Les élections municipales approchent. Ce rendez-vous est décisif. Il ne s’agit pas simplement de changer de nom ou de visage à la tête de la mairie. Il s’agit de changer de méthode et de cap.

A Energies citoyennes, nous croyons qu’une autre voie est possible. Une voie plus juste, plus humaine, plus solidaire, plus démocratique, plus écologique. Une voie où les décisions sont prises avec et pour les habitants, en partant de leurs besoins réels, de leurs idées, de leurs énergies. Face aux échecs de Mme Jarrot, un certain nombre de nos concitoyens pourraient être tentés par un vote de colère et de ressentiment. On sait que le RN prospère sur ce terreau.

Mais le « dégagisme » n’est pas un projet. C’est un slogan vide, qui masque l’absence de solutions concrètes et la volonté de diviser plutôt que de construire. Face à cette autre impasse, depuis plus d’un an, Energies citoyennes appelle à une alternative claire, à l’union de toutes les forces de gauche, une union qui puisse s’ouvrir à toutes les citoyennes et citoyens déterminés à s’engager et à construire avec nous un projet collectif, populaire et écologique pour Montceau. Un projet fidèle à l’identité de notre ville, ancré dans la réalité de ce que vivent les Montcelliens et tourné vers un avenir plus apaisé. Un projet fondé sur la démocratie locale, la solidarité, la transition écologique, la laïcité, la justice sociale, et le refus de tout communautarisme et de tout clientélisme. Un projet qui répare la ville et retisse les liens entre ses habitants.

Ce projet devra être porté par une liste de rassemblement. Energies citoyennes ne revendique pas d’en prendre la tête mais nous prendrons nos responsabilités, aux côtés de partis politiques, en restant fidèles à nos engagements associatifs et forts du travail que nos élus ont accompli, dans l’opposition, au sein du Conseil municipal.

Face aux enjeux et aux dangers qui sont devant nous, nous appelons nos partenaires à poursuivre le dialogue et à dépasser les postures d’appareil et les ambitions personnelles pour laisser le champ libre à la mobilisation citoyenne. »

Association Énergies Citoyennes Montceau