Communiqué :

« Les député·es socialistes ont été élu·es grâce au programme du NFP, un programme de gauche, ambitieux et populaire.

Contrairement aux autres composantes du NFP, les socialistes ont refusé de voter la censure d’un gouvernement Lecornu qui propose un budget diamétralement opposé à ce programme. Un budget de droite, assumé.

Rappel : Le NFP a remporté les dernières élections législatives !

Il semble qu’au Parti Socialiste, perdre un siège confortable fait beaucoup plus peur que de trahir des électeurs.

La peur de la dissolution pèse plus lourd que les promesses de campagne. Alors on renonce, on temporise, on ferme les yeux. Pire, on dénonce le programme du NFP.

La réforme des retraites : l’arbre qui cache une forêt peuplée d’injustices sociales.

Mais ce renoncement n’est pas neutre. Quand un électeur de gauche voit son député cautionner une politique de droite, il se détourne : pourquoi aller voter, si c’est pour se faire trahir ensuite ? Ce genre de trahison lente et silencieuse nourrit un profond dégoût démocratique. Elle creuse le lit de l’abstention… et de l’extrême droite, qui prospère sur les ruines de la confiance.

Le PS prétend défendre la République. En réalité, il participe à sa fragilisation en reniant le mandat que les électeurs lui ont confié.

Nous regrettons que les représentants locaux des partis concernés ne participent pas à ce débat démocratique. En effet, leurs positions auraient contribué à éclairer le vote des Montcelliennes et des Montcelliens lors de la prochaine échéance électorale de 2026. »