Claude Vermorel, actuellement élu d’opposition au conseil municipal de Saint-Vallier réfléchit, pose des questions et n’a pas encore pris sa décision pour les prochaines échéances municipales.

 

Il revient sur les différentes questions qu’il a posées au cours des derniers conseils municipaux.

« J’ai des réponses de normands ou de la langue de bois. J’ai systématiquement des non-réponses. Je suis dans l’opposition, c’est un fait, mais je suis dans la nuance, force de propositions ».

 

Les questions sanitaires…

« L’hôpital… le Maire de la commune où se situe l’hôpital devrait être le président du Conseil de surveillance.

L’hôpital a  été dépouillé de plusieurs services. C’est le rôle des politiques de faire remonter ce qui s’y passe. On est les parents pauvres contre les grands centres. Il faut des prises en charge localement ».

 

L’élu souhaite plus de transparence sur les choix politiques. Les élus sont les vecteurs de la transmission. C’est aux élus de transmettre les informations objectives avec le système opaque de l’ARS.

 

La malbouffe…

concernant la restauration scolaire… On sait que les repas industriels impactent la santé des enfants. Rien ne vaut une nourriture traditionnelle.

Question au Conseil municipal : y-a-t-il une commission des repas ?

« Apparemment, oui et c’est un agent responsable. Il n’y a pas d’élu. Ce n’est pas une vraie commission. On me répond que c’est pas si mal que ça. J’apprends que le Maire a pris des contacts avec le département pour revoir ce problème des repas avec un autre système. On a commencé à travailler sur ce sujet ».

 

Autre domaine, les munitions au plomb… qui sont un vrai problème de santé publique, de pollution et à terme de saturnisme.

« Le plomb rentre petit à petit dans la chaîne alimentaire. Les autres munitions ne sont pas plus chères ».

Réponse d’un conseiller qui indique qu’elles sont interdites en zone humide, donc pas besoin de les interdire. « Le Maire ne veut pas se mettre à dos les chasseurs. C’est pourtant de la compétence du Maire ».

 

Autre question…

« Pourquoi ne pas nommer une rue Samuel Paty ou Charlie, en hommage à ces martyrs de la République ?

On me renvoie à l’agenda électoral. On verra après les élections. Il faut un courage politique ».

 

Question sur le jumelage, avec la Pologne et la Croatie… « Je soulève les droits des femmes dans ces pays où la contraception, l’émancipation, l’avortement  sont de plus en plus difficiles à faire valoir pour les femmes. Ce sont des sujets à aborder avec les maires des villes jumelées.

 

L’important c’est de mettre les gens devant leurs contradictions.

Au prochain conseil, je poserai une nouvelle question. L’avocat Alain Jakubowicz lance un appel pour planter un arbre mémoire : »Je demande à chaque maire de France de planter un arbre pour Ilan Halimi tué par le gang des barbares en 2006 ».

 

La grande idée pour Saint-Vallier soulevée au dernier conseil municipal avec l’espoir de la voir étudiée : la construction d’une piscine.

« 40 à 50 % des enfants arrivant en 6ème ne savent pas nager.

«Ne pas se noyer c’est apprendre à nager ».

Des piscines vétustes ferment et on ne reconstruit pas. Je prends le modèle de la piscine de Montchanin. J’ai été directeur de cette piscine. Le Maire répond qu’il ira en discuter avec le Maire de Montchanin.

On doit pouvoir construire sur Saint-Vallier un tel équipement, sur le modèle des piscines essentielles : 25m X 10m X 1,10m, peu de volume d’eau, liner en inox, … Il faut compter une enveloppe de 4 millions d’euros. Une telle construction, en plus de l’apprentissage de la natation, peut apporter du bien-être à la population ».

 

L’urbanisme est un domaine qui tient à coeur C. Vermorel. Comment créer une synergie entre les différents quartiers.

 « Il y a une réflexion à mener. Pourquoi ne pas faire venir des étudiants en urbanisme, des architectes, … »

 

Il affirme qu’il a eu des contacts avec Samuel Brandilly, David Swiatek et Denis Beaudot, 3 candidats potentiels pour les prochaines élections municipales, qui semblent ouverts sur ce projet pour Saint-Vallier.

Plus il y aura de gens qui reprendront mes idées, plus je serai content ».

 

Quand on lui demande s’il sera candidat, il n’a pas de réelle réponse. Je ne suis pas trop pour la gérontogratie, je n’ai pas une ADN politique, je veux être utile.

Est-on utile à l’intérieur ou à l’extérieur du conseil municipal ? Ou est-ce que je vais partir sur une liste ?

À suivre…

 

J.L Pradines