Mouvement jeunes communistes du bassin minier
Budget 2026 : Apprentis
Communiqué :
« La filière de l’apprentissage subit de plein fouet les coupes budgétaires du gouvernement : fin des exonérations de cotisations salariales, alignement du public sur le privé, suppression de l’aide au permis de conduire…
Cet abandon, malgré les dysfonctionnements existants de la filière, traduit l’absence totale d’ambition du gouvernement en matière de formation professionnelle. Les apprentis, premières victimes Les premières victimes de ces coupes seront évidemment les apprentis.
Avec la fin des exonérations de cotisations salariales, leur salaire net baissera mécaniquement – sans que leur salaire brut augmente pour autant, faute de contrainte imposée au patronat. Plus grave encore : c’est toute l’attractivité de la filière qui est en jeu. Sans encadrement du patronat, la fin des exonérations entraînera une chute du nombre de contrats d’apprentissage. Les jeunes auront encore plus de mal à trouver un contrat et seront, de fait, plus exposés à la précarité, aux bas salaires et aux conditions de travail dégradées.
La suppression de l’aide de 500 € pour le permis de conduire constitue, elle aussi, un coup dur pour celles et ceux pour qui la voiture est le seul moyen de se rendre sur leur lieu de travail. Une filière au bénéfice du patronat Depuis 2018, la filière de l’apprentissage survit grâce aux niches fiscales offertes par l’État aux entreprises, à travers les exonérations de cotisations sociales salariales, patronales et des subventions publiques.
Ces cadeaux faits au patronat ont permis de développer la filière… mais sur le dos des finances publiques qui ont payé à la place des entreprises. Cette politique d’incitation a en réalité servi à financer, pour partie, l’embauche d’apprentis produisant des richesses à un coût attractif pour les employeurs.
Les effets pervers ne se sont pas fait attendre : des contrats d’apprentissage à bas coût sont parfois utilisés pour remplacer des emplois à temps plein. Si la fin de ces exonérations met un terme à cet effet d’aubaine, elle risque aussi de provoquer un effondrement de la filière, équivalant à un véritable plan de licenciement pour les apprentis. Et si c’était au patron de payer ? Depuis 2018, le mot d’ordre a été l’incitation.
Il doit désormais être l’exigence. Nous, Mouvement des jeunes communistes de France, affirmons que le travail mérite salaire – et un salaire digne. Plus encore, nous affirmons que c’est au patronat de payer le salaire des apprentis qu’il emploie. Les apprentis ne sont pas des travailleurs de seconde zone. Leurs salaires ne doivent plus être une variable d’ajustement. »
Permanences tous les mardis de 10h à 11h30 – 10 rue d’Autun à Montceau-les-Mines



 
        




2 commentaires sur “Mouvement jeunes communistes du bassin minier”
Et encore des racontars ; depuis 2017 le nombre de contrats n’a fait qu’augmenter 425 899 en 2017 ce qui était constant depuis 2012 , le nombre n’a fait que progresser depuis pour arribver à 1 014 523 fin 2023 ; encore une grande réussite passer inaperçu par tous les opposants sans programme.
https://www.facebook.com/cavousf5/videos/exfiltr%C3%A9-dun-d%C3%A9fil%C3%A9-du-1er-mai-raphael-glucksmann-r%C3%A9agit-dans-c-%C3%A0-vous/1128438784866096/
Quand les donneurs de leçons ultra minoritaires et ultra violents montrent leur vrai visage….quand l’antisémitisme le plus dégueulasse se pare du masque de la vertu appelé « antisionisme »