Pour la 2ème étape de sa visite en Saône et Loire, le ministre délégué chargé de l’industrie avait choisi de se rendre  ce vendredi 31 octobre 2025, chez Erion, une PME de 55 salariés implantée sur Saint-Vallier / Montceau-les-Mines depuis 2019.

Le directeur général d’Erion France, Louis Curto, a accueilli le ministre en présence d’un parterre de personnalités.

Au cours de la visite, Louis Curto a exposé  les prestations de maintenance de matériel roulant et de composants ferroviaires qui forment le coeur d’activité de l’entreprise.

 

Faire, fut le maître mot de  la prise de parole du dirigeant.

« Toujours faire un peu plus… Tous les jours, faire pour donner un sens à la vie pour faire société. Nous avons bénéficié de l’aide de l’écosystème, des collectivités, …

Nous avons investi 12 millions d’euros sur ce site et continué à embaucher, former.

Et encore 1,5 M€ investis pour l’achat de nouvelles machines. 

Faire, on ne peut rien avoir sans faire. L’industrie sait faire ! »

 

Puis le Maire de Saint-Vallier Alain Philibert a remercié le ministre d’avoir choisi le territoire pour sa première visite en Saône et Loire depuis sa nomination. Ce choix montre l’intérêt porté  à l’industrie ».

 

David Marti est toujours heureux d’accueillir un ministre sur le territoire de la CCM.

« Un ministre qui connaît le territoire. Il sait ce qu’est l’industrie. Il a géré sur le Grand Chalon de belle manière. Cette légitimité présage d’autres développements.

En 2019, nous n’avions pas de toute sur la stabilité d’Erion, qui devient un fleuron dans le ferroviaire, son destin lié au Mecateam Cluster. Le mérite en revient également aux salariés ».

 

  Le président du Conseil Départemental, André Accary s’adressant à Sébastien Martin :« Cette visite met en lumière une pépite du territoire sur une thématique dont tu as été l’avocat » et aux salariés : « Vous montrez un savoir-faire exceptionnel qui permet la mise en avant du département de Saône et Loire ».

 

Pour la région, Jean-Claude Lagrange a rappelé comment Erion est arrivé sur le territoire. « On est là pour aligner les planètes, la création du Mecateam, accompagnée par la CCM. La région est actionnaire de la SEBCIM. À partir du savoir-faire des PME il s’est créé une véritable filière du ferroviaire, de la maintenance.

On peut se permettre de dire qu’on a réindustrialisé ! »

 

« Après 3 semaines, avec une certaine émotion, d’avoir accepter cette mission de m’occuper de l’industrie ce que je fais n’est jamais éloigné de ce que j’ai appris à vos côtés, les salariés, les chefs d’entreprises, … », confie le ministre.

C’est toujours avec le département de Saône et Loire à l’esprit que j’agis

 

Il n’y a pas de réindustrialisation sans la volonté des industriels, de l’Etat et des élus.

On a dit qu’on pouvait être un pays de service. On s’est trompé. La désindustrialisation était une erreur.

 

Vous avez eu la volonté de dire que l’industrie était un avenir, un modèle auquel nous croyons parce que c’est notre histoire et c’est notre avenir.

 

On participe à l’excellence. Le ferroviaire a de très belles perspectives

Il y a encore beaucoup à faire. Nous subissons les agressions de certains pays, du dumping qui est inacceptable. On a l’obligation de protéger nos frontières.

Quand la concurrence est déloyale, le rôle de l’Europe c’est de nous protéger, de

mettre en place une vraie préférence européenne.

L’Europe doit être une grande usine pour créer de la valeur et être  vecteur de réussite, d’indépendance et de cohésion nationale ».

 

 

 

J.L Pradines