Vendredi soir, une nouvelle liste pour les élections municipales de mars 2026 a été annoncée à la maison de quartier du Bois du Verne.

La liste « Montceau en commun », une vision citoyenne pour une ville résiliente et solidaire, sera conduite par Catherine Ravier sous la double bannière LFI et Cap 2026.

« Montceau en commun » propose une vision innovante pour Montceau-les-mines, centrée sur la réappropriation des biens communs par les habitants.

Ce projet municipal vise à transformer la ville en un territoire exemplaire de démocratie locale, de résilience écologique et de qualité de vie où chaque citoyen participe activement à la construction d’un futur commun.

 

Catherine Ravier a refait un bref historique des épisodes qui ont amenés à cette candidature.

« CAP 2026 était déçu des diverses discussions avant l’été avec Energies Citoyennes, Laurent Selvez, … On s’était retiré du jeu et il y a deux mois, on a été sollicité par LFI avec qui ont avait fait les législatives.

Une première réunion s’est bien passée, avec une vision et des valeurs communes, très vite, l’évidence a émergé qu’on pouvait faire quelque chose ensemble.

On rencontre la population, on fait du porte à porte depuis quelques semaines ».

 

Stéphane Brun, directeur de campagne, ajoute : « Nous voulons mettre en place une véritable démocratie participative en redonnant vie aux comités de quartiers et associer les habitants aux prises de décisions. On utilisera le référendum lorsque ce sera nécessaire. Par exemple, le lavoir des Chavannes aurait été un bon sujet pour se prononcer et lancer le débat sereinement afin de se projeter collectivement.

 

Gérard Burtin rapporte les pistes d’un groupe de travail qui a planché sur l’Ecole et la Culture : « deux constructions parallèles. Le rôle central pour l’émancipation, l’école doit proposer les meilleures conditions pour apprendre pour tous. On peut agir sur 4 axes :

-créer des zones apaisées, piétonnisées en aménageant des cheminements sécurisé à partir de 50 m des établissements.

-rafraîchir nos écoles, végétaliser et arborer 75 % des cours d’école, renforcer la verdure. Des lieux ouverts aux familles.

-nettoyer les façades des écoles, pratiquer un isolation thermique et phonique indispensable installer des pare-soleil, des volets extérieurs.

-avoir une alimentation saine dans les cantine, 100 % bio avec les producteurs locaux et une cuisine centrale en soutien à la production locale. Une cantine avec des tarifs progressifs voir gratuit, seuil de pauvreté.

À Chaque rentrée, chaque élève recevra une dotation scolaire.

Il faudra également prendre en compte l’environnement humain, en renforçant le personnel à tous les étages : 1 ATSEM par classe en maternelle, périscolaire, formé, non-précaire, temps plein, également pendant le temps des vacances.

Un espace réservé aux parents dans chaque école pour se concerter, pour faire des propositions. On soutiendra RESF pour qu’il remplisse sa fonction essentielle.

 

La Culture, accessible, tout le temps et partout. La population fréquente peu les lieux de culture. Les catégories défavorisées n’y participent pas.

Il faut appliquer des tarifs adaptés, incitatifs, voir gratuits.

Le 1er travail vise les enfants. Veiller à ce que les écoles soient parrainées par le pôle culturel. Il faut élargir les plages d’ouverture du CRC et de la médiathèque. Nous souhaitons impliquer les citoyens  dans la programmation culturelle et les enseignants..

Il y a un fort besoin d’initiatives hors les murs pour vivre des moments collectifs, fédérateurs et de disposer de lieux auto-gérés pour pratiquer la musique, le théâtre, …

 

Nous allons créer un poste d’emploi public de médiateur pour l’aide aux assos pour les subventions, une maison de s sciences.

 

Le patrimoine immobilier de la ville est dans un état consternant. Il nécessitera un plan de rénovation et des travaux d’accessibilité. (musée Ecole, Syndicat des mineurs, …)

Mélissa Lacour a évoqué le secteur Santé. Le constat partagé de la difficulté d’accès aux soins médecins généralistes et spécialistes. »Il faudrait créer un centre municipal de santé et financer la formation des futurs médecins qui s’engageraient pendant 5 ans sur la ville.

La santé mentale des seniors est un problème.

Nous proposerons des cantines inter-générationnelles pour rompre l’isolement et favoriser les échanges ».

 

« Les rencontres et les échanges avec les montcelliens nourrissent notre réflexion sur l’environnement, le transport, la citoyenneté, … afin de bâtir un programme réaliste », précise Fanny Da Costa, directrice de campagne. « Il est possible de nous rencontrer pendant les réunions de travail. La prochaine se tiendra le vendredi 19 décembre à 18h 30 à la salle des fêtes du Bois du Verne.

 

« La liste est en construction. On travaille. On a rencontré Laurent Selvez. Il veut être N°1. Et pour nous ce n’était pas possible. Isabelle Louis, depuis 4 ans, refuse de nous parler. Ce serait une catastrophe que la ville passe sous le joug de l’extrême droite », conclut Catherine Ravier.

 

J.L Pradines