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jeudi 3 février 2011 à 21:51

Jacques Métais, nouvel administrateur du GCS Creusot-Montceau

Des fonctions qu'il assumera durant un an



Ce jeudi, le Groupement de Coopération Sanitaire Le Creusot – Montceau-les-Mines s’est réuni, dans ses locaux à Coriolis (Montchanin) en assemblée générale pour désigner un successeur à Pierre Muller, démissionnaire.


Sans surprise et comme nous l’avions annoncé, c’est Jacques Métais, conseiller général des établissements de santé au ministère de la Santé, « patron » (depuis sa mise sous tutelle de l’état) du centre hospitalier de Montceau-les-Mines et par ailleurs auteur d’un rapport sur la Fondation Hôtel-Dieu, qui a été élu par 10 voix contre une.


Une élection « annoncée » qui n’a pas eu l’heur de plaire à l’intersyndicale, qui a quitté la salle quelques minutes après le début de la réunion (lire le communiqué que nous avons mis en ligne ce soir).




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10 commentaires sur “Jacques Métais, nouvel administrateur du GCS Creusot-Montceau”

  1. Daniel Z dit :

    Bon courage M. Métais.

    Nous avons sûrement besoin d’un oeil neuf et non engagé pour que la situation se décante.

    Si j’osais….. Serait il possible d’accéder à l’ensemble des chiffres concernant ces entreprises que sont les hôpitaux afin de comprendre comment on peut en arriver là ?

    Cordialement

  2. fredo dit :

    A Daniel Z :

    1°/ Qui vous dit que M. Métais est non-engagé, puisqu’il est sous les ordres du ministère de la Santé… donc du ministre !!

    2°/ Les hôpitaux ne sont pas des entreprises, mais des établissements du service public. Une entreprise est là pour dégager des bénéfices, contrairement à un établissement du service public…

    Encore faut-il que la notion de « service public » vous dise quelque chose…

  3. Le-Defenseur dit :

    Je ne suis pas J. Métais, mais si vous voulez un chiffre, et sans faire dans le populisme, il semblerait que les médecins (tous?) embauchés à l’Hôtel-Dieu ont un salaire qui avoisinerait les 60% en plus de ce que prévoit la convention F.E.H.A.P. (ceci aurait même fait bondir M. METAIS quand il en a pris connaissance, à juste titre).
    Je dois dire que si ces chiffres sont avérés, on comprend mieux pourquoi le corps médical acceptait de venir pratiquer dans nos locaux !! Que l’on paye grassement ceux qui sauvent des vies est une chose, mais n’oublions pas que le « petit personnel », lui, se voit refuser une augmentation de 50 euros sous prétexte qu’il n’y a plus d’argent!!! Sans compter les plus petits indices de la grille F.E.H.A.P. qui, eux, reçoivent un complément Assédic afin de porter leur salaire au niveau du S.M.I.C.
    Comme le dit si bien Stephane HESSEL: « Indignez-vous! »

  4. Daniel Z dit :

    Pas d’accord Frédo.

    Une entreprise ne cherche pas nécessairement à faire des bénéfices 3
    Par opposition, une entreprise « à but non lucratif », conviendra à des personnes qui désirent se regrouper autour d’un projet dans un but autre que le partage de bénéfices : (ex.)…..le développement local, le test d’une nouvelle activité, etc… »

    Les hôpitaux, ne vous en déplaise, sont bien des entreprises et je vous renvoie à la définition du dictionnaire de l’Académie française.

    Service public ? Seriez vous plus précis que les textes officiels ?

    http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/administration/definition/secteur-public-service-public-sont-ils-synonymes.html

    «  » »Il n’existe pas de définition juridique précise de la notion de secteur public Secteur public Secteur regroupant toutes les activités économiques et sociales prises en charge par les administrations, les entreprises publiques et les organismes publics de Sécurité sociale.. » » »

    «  » »Secteur public et service public Service public Activité d’intérêt général prise en charge par une personne publique ou par une personne privée mais sous le contrôle d’une personne publique. On distingue les services publics d’ordre et de régulation (défense, justice…), ceux ayant pour but la protection sociale et sanitaire, ceux à vocation éducative et culturelle et ceux à caractère économique. Le régime juridique du service public est défini autour de trois principes : continuité du service public, égalité devant le service public et mutabilité (adaptabilité). ne se confondent pas. En effet, les activités de service public peuvent être prises en charge par des organismes privés (délégations de service public) qui, par définition, n’appartiennent pas au secteur public. Le « périmètre » du service public est plus large que celui du secteur public » »

    La notion de service public me dit quelque chose, à savoir que le plus humble des travailleurs du « privé » oeuvre à des actions qui sont utiles à la collectivité, donc de service public.
    Par conséquent, j’estime abusif le fait de prétendre que seul le service public est au service de la nation.
    J’ajouterais, si vous le permettez, que le fait de nommer « client » une personne s’adressant à un organisme privé alors que son arrivée dans un service « public » fait de lui un « usager » est révélateur d’un état d’esprit.

    Je ne connais pas ce M. Métais, mais étant donné qu’il n’est pas engagé dans les comportements qui ont abouti à la situation locale actuelle, j’espère qu’il saura apporter un éclairage nouveau.

    Cordialement et sans esprit polémique.

  5. Laurent dit :

    bonsoir
    La notion de service public que l’on défend ici est le contraire de la volonté de chercher a faire des bénéfices en accaparant ce qui est rentable et en lâchant ce qui couterait cher. Le gouvernement de droite a séparé le paiement en actes. Ceux qui sont rentables et qui peuvent être fait a la chaine en mettant les malades dehors le plus vite possible sont ceux que veut garder l’entreprise privée. S’occuper d’un malade même s’il coute plus cher que l’acte payé restera du secteur public. Le désir de la droite actuelle est de permettre a une partie minuscule de la population de se partager des bénéfices et d’éviter à une autre partie ( très riche) de payer des impôts.

    Pour ça

    – 1 – on privatise ce qui rapporte de l’argent en cassant dans le secteur public la partie concurrente

    – 2 – on casse le potentiel du service public (manque de moyens , manque de personnels etc …) pour limiter les couts et plus d’impôts.

    Un peu rapide , mais pas besoin d’une définition en 20 pages pour avoir une idée du service public. Des exemples sont très nombreux, l’eau, l’autoroute, la santé, etc …

  6. Le-Defenseur dit :

    D’accord avec Daniel Z sur le fond.

    Si nous en somme là, c’est peut-être aussi à cause de nos chers politiques qui, en plus d’être du même bord, ce qui est un comble, ont toujours essayé de tirer chacun de son côté la couverture. Rappelons que nos maires respectifs sont aussi les présidents des deux conseils d’administrations…En sommes-nous là simplement à cause de l’Etat ?
    Je souhaite à M. Métais bien du courage pour essayer de démêler ce paquet de noeuds… en espérant qu’il saura couper les membres gangrénés et garder ceux qui fonctionnent!

  7. gosion dit :

    Pour ceux qui l’auraient oublié, le but reste de défendre l’offre de soin sur la communauté.
    Alors, au-delà des guerres syndicales et/ou politiques et/ou de conflits d’intérêts, il serait temps d’élever le débat car tous les combats devraient œuvrer dans le même sens plutôt que de se tirer une balle dans le pied.
    Car notre combat est le même !!!!!!!!!!!! Défendre l’offre de soin, je le rappelle!!!!!!!!!!!!!
    Et que ce soit de la part de l’association des usagers ou bien de FO ou bien de l’intersyndicale ou d’autres encore , il faut considérer chaque aide comme utile et importante d’où qu’elle vienne, même si parfois on en attendait plus de ces dernières ou qu’elles se montrent parfois maladroites. Il faut arrêter de tout critiquer à tout va, car cela ne fait pas avancer les choses et j’imagine, fait le jeu des administrateurs de tutelle et judiciaire qui doivent bien rigoler de cette entente !!!!
    Aujourd’hui, la situation est encore plus préoccupante !!!
    Nous nous trouvons entre le marteau et l’enclume, entre l’Etat qui ne veut rien entendre et veut passer en forces et la Justice qui réduit notre marge de manœuvre.
    A l’heure actuelle, chers collègues, on vient de passer un cap des plus préoccupants : à savoir que le mode la prise en charge des patients par nos médecins est remis en cause pour des questions purement financières !!!!!!!!!!!! Ce qui, vous l’aurez compris, est GRAVE !!!!!!!!!! Le tout dans un climat de pression et d’espionnage malsains et sournois.
    Nous sommes environs 1600 salariés sur les 2 sites !! Nous avons un potentiel de pression énorme, il faut que nous en prenions conscience !! Avec la population derrière nous, je vous laisse imaginer…..
    Il faut se bouger !!!!!!!!!!!!!!! Les associations, les syndicats et les autres ne sont rien s’ils ne sont pas soutenus !!!!!
    Peu importe qui lancera la prochaine action, il faut la soutenir MASSIVEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Car, puisqu’il faut le rappeler, nous défendons TOUS une offre de soin de qualité et accessible à tous sur le territoire.
    Mon opinion : on ne peut pas faire du neuf avec du vieux ! Seul un hôpital neuf pourra répondre à tous les besoins de soins de la population et sera économiquement viable à très long terme.
    J’ai peut être une vision naïve, mais je l’assume entièrement !
    A bon entendeur ………..

  8. Daniel Z dit :

    «  » Pas besoin d’une définition en 20 pages pour avoir une idée du service public » » »

    Pas d’accord Laurent . Chacun se fait son idée de ce qu’est le service public…. alors que l’Etat lui même n’est pas capable de le définir (voir les textes cités). Donc, elle vaut quoi, notre idée ?

    Nous sommes tous interdépendants les uns des autres et par conséquent, tous d’utilité publique.

    Vous me dites que la volonté n’est pas de chercher à faire des bénéfices ? En êtes vous si sûr ?

    Alors militons pour la suppression des statuts et accords spéciaux car ce qui est donné en plus aux uns….est enlevé aux autres non ?

    Ne pensez vous pas que le problème n’est pas dogmatique, avec une droite privilégiant les riches mais plus simplement l’incroyable insouciance de ceux qui peuvent faire n’importe quoi sans risques ni comptes à rendre ?

    Tenez, que pensez vous de cela, certes, hors sujet mais oh combien révélateur (reçu ce soir):
    «  » » entre autres, de ce que les Français pourraient découvrir quant aux retraites accordées à des étrangers qui arrivent en France pour “la retraite” afin de rejoindre les leurs qui ne repartiront jamais. A partir de 60 ans s’ils ne “peuvent plus travailler”(???) et DANS TOUS LES CAS A 65 ANS, ils peuvent toucher l’ASPA soit 708 euros mois avec un simple permis de séjour, plus APL et AME que n’ont pas souvent les plus pauvres des Français et les chômeurs !! Et ce, sans jamais avoir travaillé en France ou ailleurs, et sans jamais avoir cotisé un centime. Que diraient par exemple des agricultrices ayant bossé toute leur vie, depuis l’âge de 15 ans, et qui touchent dans les 500 euros mois !!! Que diraient les millions de gens qui ont défilé ??
    Ce qui expliquerait en partie que seules 800 000 personnes handicapées touchent l’AAH de 710 euros mois sur les 12 millions qu’elles sont !!! Et dont on ne sait pas ce qu’elles toucheront à la retraite puisque à 60 ans elles disparaissent du traitement administratif du handicap !!!!!

    J’ai vérifié et constaté que c’était vrai !!!!! Voir le lien ci-dessous page 54 .
    Le document du gouvernement est toujours en ligne.

    http://www.immigration.gouv.fr/IMG/pdf/livretaccueil.pdf ( Voir page 54 pour la retraite)

    Fin de citation

    Voilà une nouvelle confirmation qu’il serait suicidaire d’avoir la moindre confiance en l’action des gestionnaires de quoi que ce soit, quels qu’ils soient non ?

    Cordialement

  9. fredo dit :

    à gosion :
    Où trouvez-vous l’argent pour construire un hôpital neuf ?? Ils ne trouvent pas l’argent pour combler les déficits… alors où trouveraient-ils l’argent pour construire un hôpital neuf ??
    Oui, pour se retrouver tous ensemble (syndicats, élus, usagers, etc…) mais sur quelles revendications : maintien des deux centres ? OK pour moi…

    à Daniel Z…mais aussi aux autres !!

    Vous l’évoquez dans votre dernier message…Il serait suicidaire d’avoir la moindre confiance en l’action des gestionnaires… et je suis totalement en accord avec vous…
    On ne gère pas la Santé, l’Education Nationale, la Culture, (et je pourrais rajouter l’eau par exemple…) comme une entreprise… Ces services publics sont un bien commun, collectif que ni l’Etat, ni des gestionnaires ne peuvent nous soustraire…Oui, ces services ont un coût pour les collectivités, mais n’est-ce pas aussi pour cela que je, que nous payons des impôts ??

    Je l’ai déjà dit : ce déficit est une raison fallacieuse pour réduire une offre de soins « public » pour permettre l’implantation de cliniques privées….Et là, on tombe dans l’engrenage du système de santé à 2 vitesses : celle pour les riches, et les autres qui peuvent crever… en silence !!

    De l’argent, il y en a… alors qu’ils comblent les déficits des hôpitaux plutôt que de le donner au Pôle Nucléaire ou à des multinationales implantées sur la communauté…

    Que ce soit le PS ou l’UMP, que ce soit sur le plan local, ou national, ce sont toujours les mêmes qui trinquent et qui voient leurs maigres acquis disparaître… et on continue de voter pour eux ???

  10. Daniel Z dit :

    Bonjour Frédo.

    «  » » On ne gère pas la Santé, l’Education Nationale, la Culture, (et je pourrais rajouter l’eau par exemple…) comme une entreprise… » » » »

    Je ne suis pas de votre avis. Ce sont des entreprises et elles ne peuvent échapper aux modes de gestion utilisés tant par les hommes que par la Nature, sauf, bien sûr, à idéaliser « l’exception française », mais il suffit de prendre les bilans pour voir qu’elle ne vaut pas grand chose !
    D’ailleurs, les effectifs des personnels affectés à la gestion dans ces entreprises sont très loin d’être nuls et il y a beaucoup de « penseurs » dans les circuits.

    Tout ce qui est fait dégage un profit et à un coût.

    Il est important de définir ce qui constitue ces deux postes afin de faire des choix judicieux, pas nécessairement avec l’optique d’un bénéficie financier.

    Le propre de la gestion étatique, c’est qu’elle échappe à tout contrôle et que les malfaisants ne risquent absolument rien, sauf peut être, une promotion.

    Regardez cette affaire de pollution Themeroil.

    L’état s’est attribué la gestion de ces problèmes… donc c’est devenu un « service public ». Mais il a failli à sa mission puisque la catastrophe est là….. Et le coût sera assumé par ???

    Et c’est mondial ! Partout où les citoyens délèguent sans (pouvoir ?) contrôler, c’est mauvais.

    Prenez l’exemple des trains en Angleterre : la cause des problèmes n’est pas les entreprises mandatées (elles ont été choisies), mais les services d’état anglais qui n’ont pas vérifié que les cahiers des charges étaient respectés.

    De l’argent, Frédo, il n’y en a pas beaucoup. Donc le problème n’est pas d’installer un automatisme, un tonneau des Danaïdes, qui pallierait à toutes les dérives mais bien de définir ce qui « vaut le coup » et ce qui est insupportable.

    Cordialement