Conférence des Ateliers du Mieux Être
La confiance en soi !
Ce vendredi 20 mars en soirée, les Ateliers du Mieux Être accueillaient Nicholas Moscovitz, salle St Henri au Creusot, pour une conférence sur la confiance en soi.
Nicholas Moscovitz est thérapeute et accompagne en thérapie brève. Il propose également des stages de théâtre thérapie à Sennecey le Grand.
La confiance en soi : une dimension qu’on oublie
C’est ainsi que Nicholas Moscovitz a débuté sa conférence devant une salle remplie et attentive.
« La confiance en soi, c’est une dimension qu’on oublie. On oublie d’où on vient, qui on est. Et du coup, on perd confiance en soi » a-t-il expliqué.
Il a ainsi parlé de cette petite voix, ce petit personnage que nous entendons tous, ce petit personnage dépréciatif, qu’il a surnommé « la concierge » ou « le juge ».
En conséquence, le conférencier a expliqué que nous étions divisés, séparés et que cela surgit de nos faiblesses et de notre passé.
Nous sommes perçus, comme nous nous percevons.
« Ce que je crois, détermine ce que je suis » a-t-il poursuivi. Et ainsi il a indiqué que ce sont nos expériences, nos échecs, le passé qui gangrènent le présent et le futur.
Aussi a-t-il ajouté « il y a à faire sortir notre cerveau de ses habitudes. » Et d’ajouter « plus on pense à quelque chose et plus on va le manifester ».
Le thérapeute a donc insisté sur la nécessité d’abandonner les anciens habits, les anciennes références identitaires qui ne nous conviennent plus.
« Il faut réinviter le Soi »
Pour cela, l’intervenant a invité la salle à sortir de la vision déterministe nourrie par certains et à lâcher les anciennes références.
Et d’ajouter : « D’un point de vue scientifique, tout est en renouvellement, constamment. La question, c’est : est-on prêt à être perçu autrement ? Que veut-on réellement ? ».
Nicholas Moscovitz a alors rappelé que dans le processus de vulnérabilité du manque de confiance en soi, il y a de l’ordre de la dévalorisation.
« Nous sommes humains. C’est important d’accueillir nos défauts. L’être parfait sur Terre n’existe pas ».
La différence, c’est ce qu’on aime chez les autres
Poursuivant son propos sur notre besoin de se retrouver dans la norme, le conférencier a indiqué notre nécessité de reconnaître notre unicité.
« Rencontrer des univers, des personnes différentes les unes des autres, c’est ce qu’on aime dans les relations humaines » a-t-il ajouté.
Et pouvoir dire NON, permet le OUI.
Dans une société où nous recherchons à être aimé de tous, le NON fait peur.
Le thérapeute a encouragé à savoir dire NON, car le NON n’exclut pas, selon lui.
« C’est justement parce qu’on définit des limites qu’on peut nous voir, voir qu’on existe. Cela permet de nous définir. »
Ainsi pour lui, le NON permet le OUI.
Et la confiance, c’est pouvoir avancer avec fidélité avec soi-même.
Nicholas Moscovitz a conclu son intervention ainsi : « Prenez le temps de valoriser votre maison intérieure, de reconnaître vos qualités. Il n’y a que vous, qui pouvez vous donner cette reconnaissance ».
La soirée s’est poursuivie par des échanges avec des personnes passionnées par la conférence et par le conférencier.
Pour rappel, l’association Ateliers du Mieux Être organise chaque mois une conférence, salle St Henri, au Creusot.
Retrouvez les dates et les thématiques des conférences sur leur site :
http://www.ateliersmieuxetre71.com/
E.M.