Ce samedi, à la médiathèque, a eu lieu la 26^e édition de journée mondiale Alzheimer. Organisée par France Alzheimer 71, et le Pôle Prévention santé de la ville, il s’agissait cette année de mettre en place des ateliers de jeux de mémoire.

 

Et ce, avec l’objectif de faire travailler la concentration visuelle, la mémoire des chiffres, le souvenir des paroles de chansons et de leurs interprètes etc.

 

Sur place, Josiane Bérard, en charge de la santé et des affaires familiales et Frédérique Cottin, du Pôle Prévention Santé, ainsi que Bernadette et Nathalie, de la médiathèque, pour accompagner le groupe d’une vingtaine de personnes venue expérimenter ces ateliers.

 

Dans l’après-midi, des seniors de la résidence Médicis se sont rendus eux aussi à la médiathèque.

 

A noter que Frédérique Cottin anime des ateliers « Muscler son cerveau » au Pôle Santé Eric Dubreuil, rue de Bourgogne à Montceau.

 

Une exposition « Les femmes et la Mine »

Toujours à la médiathèque, les visiteurs ont pu admirer une exposition sur le thème « Les femmes et la Mine » qui a été possible grâce aux archives de l’Ecomusée (CUCM).

Et cerise sur le gâteau, des textes en rapport avec l’exposition ont été lus par Gisèle Bouttet et Eliane Quost, membres de la Mère en Gueule.

 

 

Pourquoi une journée mondiale ?

La journée mondiale Alzheimer est une journée qui vise à informer le grand public sur la réalité de la maladie et les avancées de la recherche, mais qui sert aussi à alerter les pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées par les personnes malades, mais pas seulement.

En cause également, les familles, bénévoles, professionnels de santé qui les accompagnent au quotidien.

 

 

Des chiffres alarmants

Près de 800 000 personnes sont actuellement touchées par la maladie d’Alzheimer en France. Malgré les progrès accomplis, plus de la moitié des malades ne sont toujours pas diagnostiqués et 2/3 ne sont pas traités. Compte tenu de l’accroissement de la durée de vie, le nombre de patients atteints par cette affection aura doublé en 2020 et chaque famille sera touchée.

 

Ces données statistiques sont suffisamment alarmantes pour mobiliser toutes les énergies et faire de la prise en charge des malades une priorité de santé publique.

 

 

En tous cas, à la médiathèque, le succès de ces ateliers mémoire a été au rendez-vous.