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mercredi 11 janvier 2012 à 06:12

CGT Fondation Hôtel-Dieu du Creusot

La position développée lors du conseil municipal extraordinaire de ce lundi



En préambule à la réunion du conseil municipal extraordinaire de ce lundi soir, consacré à l’avenir de l’Hôtel-Dieu, Lida Torres a fait cette déclaration :

« Je me réjouissais de cette rencontre, que je pensais être un moment d’échanges et de débats constructifs et pertinents sur l’ avenir de la santé sur le territoire.

Il se trouve que nous disposons chacun, d’un temps de parole de         5 minutes.
Peut-on exposer les problèmes de ce dossier complexe, sur la Fondation en 5 minutes ?
Que pensez-vous faire, Monsieur Billardon, une fois que vous aurez
entendu tous les intervenants ?
Les usagers et le personnel ne méritent-ils pas un grand débat  sur la question  de la santé sur notre territoire ?

Madame Cavalier nous avait assuré, vouloir  trouver une solution durable, afin de garantir sur les bassins de la population de la CCM une offre de soins pérenne.
Mais de quelle offre de soins parlait-elle ? Et à quel prix ?
Aujourd’hui, pour les salariés de l’Hôtel-Dieu et les usagers de nos communes, c’est la DOUBLE PEINE.
Comme vous savez, nous avons déjà subi une première restructuration avec Montceau. Avec la promesse d’un avenir meilleur, le personnel n’a pas ménagé ses efforts ainsi que les patients, qui ont du s’adapter  à un nouveau parcours de santé.

Aujourd’hui, en guise de récompense, il nous faut encore accepter la disparition de certains services entraînant  la suppression  d’un nombre conséquent d’emplois.
Les différents projets de reprise de la Fondation Hôtel-Dieu, connus à ce jour, ne garantissent pas une offre de soins pérenne, pas plus que le maintien de tous les emplois et ne répondent pas aux besoins de la population..
Ces nouveaux dispositifs sur Le Creusot, conduisent à une réduction importante de l’offre de soins, alors qu’actuellement nos services ne désemplissent pas.
Dans ces conditions, quel est l’avenir de notre hôpital ?

Tous les citoyens responsables doivent rejeter en bloc cette « casse » de la santé, organisée par le gouvernement actuel.


IL EN VA DE NOTRE SANTE A TOUS.

La CGT de l’Hôtel-Dieu affirme, comme elle l’a toujours fait au sein de l’Intersyndicale et de la Coalition Solidarité Santé que :

–  pour pérenniser l’offre de soins actuelle de la Fondation Hôtel-Dieu, elle propose que soit examinée rapidement une sortie du GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) de moyens pour aller à la création d’un nouvel Etablissement Public de Santé sur les 2 sites, avec une Direction unique, compatible avec les statuts actuels des personnels des 2 sites, en conservant et améliorant l’existant, afin de répondre aux besoins de la population.
–  pour éviter aux usagers des dépassements d’honoraires ainsi que des déplacements coûteux,  difficiles moralement , du fait de l’éloignement des familles, il faut assurer le développement de l’offre publique, et non lucrative, de soins sanitaires de qualité et de proximité sur la CCM et au-delà.
– pour en finir avec la dégradation des conditions de travail qui provoque une souffrance des  salariés, la CGT demande le maintien de tout le personnel, y compris tous les postes précaires.

Rien n’a jamais été donné aux citoyens que nous sommes, ni le droit à la santé, à la retraite, à se loger, à se nourrir, s’éduquer, se former et même à travailler. Notre protection sociale, nos statuts et garanties collectives, nos salaires et pensions, nous les avons toujours gagnés par la lutte collective.
Rassemblons-nous et échangeons sur les formes d’action à mettre en œuvre, pour que nous obtenions une offre de soins publique de qualité et de proximité sur le territoire, répondant aux besoins de la population
. »








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