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samedi 18 décembre 2010 à 12:03

Collectif de défense des hôpitaux Le Creusot-Montceau-le-Mines

L'analyse de Maurice Gagnard



Maurice Gagnard, président du Collectif de Défense des centres hospitaliers du Creusot et de Montceau-les-Mines, nous prie d’insérer :


« Une toute première approche des préconisations du rapport « dit » Métais, parues dans la presse, ouverte bien volontiers à toute critique sur ma présentation chiffrée.

On a pu lire au sujet des « préconisations »  du rapport Métais que l’Hôtel-Dieu au titre de CH privé – même s’il est sans but lucratif assimilé au service hospitalier public – déposait le bilan pour «  mieux rebondir ». Que l’ensemble du Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) était mis sous tutelle et soumis d’emblée au mortifère « retour à l’équilibre financier » à partir d’un fonctionnement unique public réparti sur les deux sites. Il y aurait un site chaud dédié à la chirurgie avec 160 lits exclusivement au Creusot, cela va de soi,  et un site froid dédié qu’à la médecine à Montceau avec 300 lits.


Seulement voilà ces chiffres ne cadrent pas du tout avec ceux officiels promus à l’avènement du GCS  dont je vous livre les importantes différences que j’ai pu constater.


Ainsi  le GCS mis en place en 2009 chiffrait à 573 le nombre de lits au total pour les 2 sites. Comparé à celui annoncé pour le futur de 460 lits en tout on n’en est pas à un déficit de moins 80 lits, comme on a pu le lire, mais à moins 113 lits comme je le constate.  Et si l’on prend en considération au pied de la lettre les chiffres énoncés publiquement site par site je constate que de 276 lits  sur le seul site du Creusot  il n’y en aurait plus que 160 lits, c’est-à-dire 116 lits de moins qu’actuellement. Et à Montceau de 297 on passerait à 300 soit 3 lits de plus mais sans aucun service de chirurgie. Et donc question que deviendrait sa chirurgie orthopédique avec ses 54 lits ? Serait-elle  orientée soit au Creusot aux dépens d’autres services de chirurgie pour y prendre place ? Ou serait-ce l’Hôpital privé de Dracy en expansion qui en bénéficierait avec ses notables dépassements d’honoraires à géométrie variable ?


Ce que je puis dire en conclusion c’est que les choses ne sont absolument pas claires aux yeux du public et des personnels dont on peut comprendre l’anxiété. Et n’en déplaise à M. Billardon il existe bien une solution autre que la sienne c’est celle qui est de ne surtout pas  se conformer aux préconisations du rapport  Métais mandaté par madame Bachelot  mais de ne pas perdre de temps pour défendre le service public hospitalier en appelant à la mobilisation générale des populations de Montceau et du Creusot et des personnels hospitaliers appelés une seconde fois à subir en pire ce qu’ils ont vécu une première fois avec le GCS. »


Maurice Gagnard




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13 commentaires sur “Collectif de défense des hôpitaux Le Creusot-Montceau-le-Mines”

  1. Laurent dit :

    Bonjour
    Cette association et d’autres comme celle de Saint Vallier ont organisé des réunions publiques en invitant les politiques locaux. Aucun n’a jamais accepté de se déplacer pour parler de ce problème des hôpitaux. Il est urgent que la démocratie se saisisse de cette situation. Si jamais un politique PS PC Vert local vous parle un jour (comme Saint Vallier) de démocratie participative et qu’il a refusé de venir a une réunion sur l’hôpital vous saurez que c’est du vent.

  2. babette dit :

    Tous a fait d.accord avec Mr MAURICE GAGNARD qui a toujours défendu nos hôpitaux….N’attendons pas la fermeture de nos hôpitaux pour bouger…..Sauvons les emplois dans nos hôpitaux et surtout nos hôpitaux sans qui notre santé et celle de nos enfants seraient en grand déclin ….TOUS nos services dans les hôpitaux sont en DANGER et nos vies en dépendent……….BOUGEONS POUR NOS HOPITAUX……N.ATTENDONS PAS UN Décès pour cause de fermeture ou manque de personnel ou à quel hôpital où aller???????????? BABETTE 71300

  3. filae71 dit :

    Suite à cette escroquerie morale, et pour corroborrer un commentaire précédent, quelle chance avons nous d’être pris en charge à 19 h 55 par le service d’urgence de MONTCEAU ? L’accident cardiaque serait-t’il devenu accident banal malgré les efforts des pompiers muni d’un éventuel defréblilateur ? Qu’est devenu l’argent investit lors de l’extension de l’hôpital de MONTCEAU à charge des contribuables de l’agglomération ? EN UN MOT sauf le respect minimaliste envers les politiques, quel GACHIS

  4. Protekspot dit :

    Maurice a raison mais il oublie que Roseline B. a été remplacée par Xavier B.
    Mais la politique reste inchangée . A quoi sert une mobilisation si aucune compétence n’est capable d’expliquer la réelle situation ; les conséquences, l’enjeu .
    Le fond du problème dans ce dossier, c »est l’absence de prise de parole des dirigeants hospitaliers qui connaissent le sujet. Ce sont toujours les mêmes qui s’expriment : syndicats, élus, particuliers, rarement des professionnels alors que les agents concernés aimeraient s’exprimer sur leur outil de travail . Ce bassin de population est torpillé par ce type d’action sans fondement, d’autres méthodes seraient beaucoup plus utiles et surement plus efficaces …

  5. Le BOB dit :

    Maurice, « tu dépasses les bornes des limites »
    Ton analyse, aussi argumentée soit-elles sur les chiffres, oublie simplement quelques données:
    Nous subissons effectivement la loi HPST
    Il ne suffit pas d’être vélléitaire pour être efficace dans une négociation.
    Pour sauver les hôpitaux de Montceau et du Creusot, il ne suffit pas de réfléchir simplement au nom d’une idéologie qui me paraît un peu populiste, mais de réfléchir sur l’avenir en évitant les représentations du présent.
    Comment mettre en place une offre de soins cohérente avec les nécessités médico-économiques imposées par la loi HPST que nous déplorons tous.
    « le jusqu’au boutisme » f

  6. Le BOB dit :

    Suite du Bob
    « le jusqu’au boutisme » de fait qu’aggraver la peur de l’avenir, empêchant les personnes concernées par le problème de réfléchir sainement.
    « par la peur, certains nous ont conduit aux pires extrêmités ».
    J’ai, à certains moments, apprécié tes remarques, mais il me semble que tu ne peux aujourd’hui, « faire fi » des réalités économiques et du suffrage universel, qui même si ses résultats ne nous conviennent pas, doit être cependant respecté.
    Ce n’est pas par des anathèmes que nous réglerons le problème, les positions figées n’ayant jamais permis que chacun évolue dans ses représentations.
    Ce que beaucoup cherchent ici, c’est une offre de soins répondant aux besoins de la population.
    Sans négociation, nous aboutirons obligatoirement à la fin de l’offre de soins sur la CCM.
    Le temps n’est plus à la destruction, ce que ton article contribue à faire, mais à la construction d’un débat sérieux, éclairé et responsable en nous mettant en capacité d’écouter les différentes parties en présence pour trouver une solution acceptable par et pour tous.
    Merci à Montceau News de m’avois permis de réagir.

  7. Daniel Z dit :

    Bonjour Monsieur Le BOB.

    Je ne suis pas totalement d’accord avec vous.

    «  »mais à la construction d’un débat sérieux, éclairé et responsable en nous mettant en capacité d’écouter les différentes parties en présence…. » »

    C’est bien ce que fait M. Gagnard non ?

    Il exprime un point de vue argumenté et fournit des données chiffrées, ce que je ne retrouve pas dans votre réponse qui semble uniquement dogmatique.

    Comme nous sommes concernés, peut être pourrions nous avoir accès aux données et voir pourquoi nous en sommes là ?

    Quand de grandes sociétés veulent une analyse, elle font appel à des cabinets d’audit privés extérieurs….

    La démarche serait intéressante car elle mettrait en action des personnes qui ne sont pas impliquées dans le système, donc capables de mettre en évidence des causes qui peuvent être dérangeantes ou simplement non perçues car routinières ?

    Je ne vous cacherai pas ma défiance car l’expérience semble montrer à quel point il faut se méfier de tous ceux « qui nous veulent du bien »…..

    Cordialement

  8. sillabruno dit :

    Bob dit :
    Maurice, « tu dépasses les bornes des limites ». Cette expression laisse entendre qu’il y aurait un cadre de pensée dans lequel il faut se tenir et accepter. Ceci s’appelle la pensée unique, monsieur Bob, chère aux régimes dictatoriaux ! Sans reprendre tous vos arguments qui sont très discutables, je tiens à préciser que notre collectif de défense des centres hospitaliers organise régulièrement des réunions ouvertes au public depuis des nombreuses années ! Pour nous l’existence et l’avenir du service public hospitalier est l’affaire de tous. Je remercie Maurice pour son engagement et son opiniâtreté dans le combat que nous menons tous ensemble.
    Bruno Silla

  9. antoineandre@hotmail.fr dit :

    Malheureusement notre hôpital ne va pas bien et tous les efforts déployés par les soignants ont été inutiles puisque le déficit continue à se creuser d’un million d’euros par mois . Et finalement ne faut-il pas se réjouir que l’état prenne les choses en main ? Nos hommes politiques ont montré leur impuissance après nous avoir fait perdre beaucoup de temps,et ce n’est pas l’incitation à la rébellion d’un groupuscule de défense autoproclamé qui pourra changer les choses. Assurément aucun des deux blocs chirurgicaux ne pourra assumer l’ensemble de la chirurgie,mais il est à craindre que l’hôpital de Montceau soit encore le dindon de la farce en voyant sa chirurgie partir alors que c’est l’hôpital du Creusot qui est déficitaire … Par ailleurs le manque de lits sur l’hôpital est permanent et il parait inenvisageable d’en supprimer. Seule la construction d’un hôpital unique nous permettra de nous en sortir et il faut espérer que l’administrateur parisien fera preuve d’objectivité et de bon sens et il sera bien placé pour défendre notre dossier au ministère .A nous de le convaincre de la justesse de notre analyse,de notre bonne volonté et de la qualité de notre travail. Pour Noël,on peut rêver,non ?

  10. Figueras dit :

    Mais voyons,Antoine, le CH de Montceau est déficitaire lui aussi : La Chambre régionale des Comptes nous l’a bien « envoyé », discours assorti de certaines amabilités sur les « habiletés comptables » du CH..Et merci pour les groupuscules.. Ils vous survivront!
    Quant à l’administrateur parisien, il se préoccupe surtout de sa promotion à l’IGAS, « ce corps prestigieux », comme il dit.
    D’accord pour la capacité de travail et le dévouement des médecins… On les aime, ainsi que nos infirmier(e)s, juste assez naïfs toutefois, pour ne pas se rendre compte que ce qui commande dans nos hôpitaux, c’est la norme et c’est l’argent, tous deux attentatoires à l’héritage d’Hippocrate. Joyeux Noël.

  11. GRACQUE dit :

    Oui à la création d’un nouvel hôpital est indispensable pour répondre à la demande de soin des habitants de ce bassin communautaire.
    Mais pour réaliser et mener à bien ce pari, il nous faut faire table rase des luttes, des joutes oratoires qui depuis maintenant dix ans nous ont menées dans une impasse. Trop souvent l’hôpital a été l’otage de joute politique, trop souvent l’hôpital a été le fond de commerce de certains qui n’y voyaient qu’un moyen de « mobiliser » et de faire passer leurs idées (je ne dis volontairement idéaux !).
    Construire, cela veut dire aussi se projeter dans l’avenir et tenir compte des évolutions prévisibles de notre territoire
    En effet la construction d’un nouvel hôpital n’aurait pas de sens si cette démarche consistait à prendre en compte l’actuelle demande et ne pas tenir compte de l’évolution démographique de notre bassin dans les vingt années qui viennent.
    Cette réflexion demande une certaine hauteur de vue et beaucoup d’humilité pour accepter d’écouter et d’échanger au-delà de nos convictions partisanes.
    Le futur hôpital devra être l’hôpital de tous, y compris de ceux (patients ou parents de patients) qui aujourd’hui sont silencieux et souvent désabusés.
    L’offre de soin de cette nouvelle entité devra être de qualité pour répondre à l’attente de tous.
    En effet, la première des choses est donner envie
    • d’une part aux malades de se faire soigner sur notre territoire,
    • et d’autre part aux médecins d’exercer dans ce nouvel ensemble.
    Car ne l’oublions pas ce sont les patients qui permettront par leur fréquentation d’assurer un avenir économique à cette nouvelle structure.

    Alors de grâce cessons de guerroyer, cela n’a pour effet que de faire fuir patients et médecins, ce qui n’est pas la meilleure des choses pour assoir la construction d’une nouvelle entité.

    Et une dernière idée que je soumets volontiers aux politiques et aux diverses associations de défense : pourquoi ne pas réaliser sur le territoire communautaire une consultation sur la création de ce nouvel hôpital ?
    Elle légitimerait la demande et permettrait à l’ensemble de la population de débattre et ainsi de mieux comprendre les enjeux de cette création en matière de santé publique.

  12. scania dit :

    Est ce que c est vrai que les médecins se sont vu allouer des primes en centaines d’euros pour les frais de déplacement et disposent d’un pool de voitures pour faire la navette entre les 2 hôpitaux ?

  13. burocol dit :

    Le bureau du Collectif de défense des deux CH répond au docteur André.
    « Malheureusement, dites-vous, notre hôpital ne va pas bien et tous les efforts déployés par les soignants ont été inutiles puisque le déficit continue à se creuser d’un million d’euros par mois ». Vos propos ne sont pas surprenants puisque vous aviez publié sur Montceau-news le 5 mai 2010 et dans le JSL du 7 mai, un papier intitulé : « L’hôpital se meurt ». De cet article on peut extraire, sans dénaturer son contenu global, les phrases clés suivantes :
    « … on prend plutôt le problème à l’envers car l’on nous dit (qui?) que nous n’aurons pas d’hôpital commun tant que nous ne serons pas capables de faire des économies. Mais il ne sera pas possible de faire des économies sans hôpital commun ». Figurez-vous que nous sommes bien d’accord mais la réalité n’en prend pas le chemin : lors de notre rencontre avec monsieur POIROT administrateur adjoint du GCS celui-ci nous a clairement déclaré que « le projet de nouvel hôpital était dans les cartons et qu’il n’en sortirait pas tant que le PRE (Plan de Retour à l’Equilibre…. financier.) ne serait pas atteint ». Et d’ajouter que « les deux sites perdent environ 1M€ chaque mois, soit 12M€ annuels ». Pour Montceau, ce chiffre semble remis en cause par le rapport SECAFI qui page 45 et 46 indique un déficit de 5,31M€ pour 2009 et prévoit pour 2010 5,827M€!!!
    « Et finalement ne faut-il pas se réjouir que l’état prenne les choses en main ». C’est que, voyez- vous, il les a déjà prises en instituant la T2A, tarification qui plombe les comptes des hôpitaux.: le passage à la tarification à l’activité (100% ) dès le premier janvier 2008 a accéléré les déficits et les a multipliés par 4 malgré une augmentation globale de l’activité de 1,5). Quant à monsieur Métais, il n’est autre qu’un commis de l’Etat . Et ses préconisations ne vont pas dans le sens que vous souhaitez, que nous souhaitons, et semblent bien confirmer votre crainte  » que l’hôpital de Montceau soit encore (il l’aurait déjà été?) le dindon de la farce en voyant sa chirurgie partir alors que c’est l’hôpital du Creusot qui est déficitaire.. » Et nous ne pensons pas « que l’administrateur parisien fera preuve d’objectivité et de bon sens et qu’il sera bien placé pour défendre notre dossier au ministère « . Car, comme nous l’avons déjà dit, monsieur Métais, c’est à dire l’Etat, a déjà rendu ses conclusions et « l’ objectivité et le bon sens » que vous lui prêtez ne semblent être que d’ordre financier. Selon le communiqué de l’intersyndicale paru ce 21 décembre  » c’est la suppression de quelques 80 lits avec maintien des deux sites mais avec un site « chaud » de 160 lits (toutes les chirurgies, la maternité, la pédiatrie, un service d’urgences 24 /24 h etc.) et un site « froid »de 300 lits  (médecine, service d’urgences de jour seulement etc.). Dans son rapport, Jacques Métais ne prend pas position quant au lieu d’implantation de l’un ou l’autre des pôles mais recommande, malgré tout, que soit prise en compte la répartition de 2009 mais qui « irait plus loin dans l’unification du plateau technique« . Oui docteur le dindon de la farce est clairement ciblé par ce rapport. Et comment comptez-vous réagir pour éviter une telle bévue ?
    Apparemment la balle est maintenant dans le camp de l’ARS (l’Etat!) pour mettre en place un nouveau PRE. Et vous avez des idées sur la façon dont il va être réalisé ? Supprimer encore des lits (voir plus haut) ? Vous n’y êtes pas favorable et nous non plus. Supprimer des emplois ? « Les postes de soignants ont été supprimés à la limite du raisonnable » écriviez-vous en mai dans l’article cité plus haut. Il serai intéressant d’avoir votre avis sur la mise en place de ce nouveau PRE.
    Vous pourriez d’ailleurs venir nous l’expliquer lors d’une réunion du collectif qui est nullement « un groupuscule de défense autoproclamé et d’incitation à la rébellion ». Cette affirmation est diffamatoire et indigne d’un médecin de votre qualité.
    Nous sommes une association créée par les usagers soucieux d’exprimer leur citoyenneté et de participer au débat sur la politique de santé. Elle est ouverte à tous et l’article 3 de ses statuts précise : » L’association est indépendante et se refuse à toute inféodation à un mouvement philosophique, religieux ou politique. Elle garantit par la même le respect des convictions de ses membres » .
    Docteur, la démocratie exige des débats contradictoires, dans le respect des opinions de chacun. Il est consternant de voir qu’à Montceau toutes les forces vives (médecins, syndicats de personnel, population, élus) sont incapables de se réunir autour d’une même table pour définir un projet médical, pour trouver une solution juste et équitable dans ce délicat problème du maintien des hôpitaux de proximité, sans pénaliser les populations et remettre en cause la présence nécessaire du service public de la santé dans des territoires déjà malmenés par les attaques incessantes dont ils font l’objet (fermeture de classes, de tribunaux, de postes, etc…).
    Rencontrée récemment une infirmière se demandait quel cadeau de Noël on était en train de lui préparer…. Mais, comme vous le dites, il ne lui est pas interdit de rêver ni de croire au père Noël!!!!!!!!! .