Rachat des bâtiments de l’Hôtel-Dieu par la ville du Creusot
Un "vote courageux et responsable du Conseil municipal du Creusot" pour Philippe Baumel
« Le vote courageux et responsable du Conseil municipal du Creusot induit une situation inédite: c’est en effet la première fois qu’une ville doit racheter son hôpital pour le sauver !
Cette situation est la conséquence à la fois de l’application de la loi Bachelot imposant la tarification à l’acte, qui a plongé tous les hôpitaux de France dans des déficits abyssaux, et de l’attitude de l’autorité de tutelle, le Ministère de la Santé, qui n’a pas pris ses responsabilités pour sortir l’Hôtel-Dieu des difficultés.
Je salue le courage et l’opiniâtreté des élus du Creusot à sauver leur hôpital et à préserver l’emploi, et je constate qu’en dépit des annonces ministérielles, on reste dans l’attente de la solidarité de l’Etat« .
Philippe Baumel
Maire du Breuil
Vice-président de la Communauté urbaine
3 commentaires sur “Rachat des bâtiments de l’Hôtel-Dieu par la ville du Creusot”
C’est quand même fou que maintenant que nous sommes en campagne électorale tant présidentielle que législative tous les politiques du secteur se préoccupent de notre hôpital. Jusqu’alors aucun d’entre eux n’a daigné dire ou faire quoi que ce soit! Maintenant ça les intéresse… Même M. Montebourg est venu cette semaine mais comme les médias ont été virés, on n’en a pas entendu parler… c’est du grand n’importe quoi. Et le brogélien qui pense à nous, c’est vraiment plus qu’interrogeant.
J’attends sa réaction quand notre ministre de tutelle viendra nous parler mardi prochain… ça ne sera sûrement que des invectives anti gouvernementales comme à sa grande habitude. Pour le reste on sera servi de …rien du tout… et c’est mon ressenti personnel maintenant que peut-être je serai licencié de mon hôpital après tant d’années d’investissement pour les patients du secteur.
Qui vivra verra, mais là, j’en ai marre et surtout les politiques qui ne pensent qu’à leur ego et leur carrière personnelle, foutez nous la paix et on ne s’en sentira que mieux !!!
Bon alors on récapitule !
un peu d’autofinancement, un peu de l’etat qui prend une partie de la dette à sa charge, et la ville du Creusot qui met la main à la poche pour finir.
Mais on reste un peu surpris de ne pas voir accourir le maire du Breuil à la rescousse financiere de la ville du Creusot dans sa participation pour sauver un hopital qui au final sert la communauté urbaine.
Par contre on ne connait rien des garanties conçernant le remboursement de toutes ces sommes par un établissement qui a réussi à creer 30 millions de dettes. Et si sans jouer les Cassandre les mêmes causes reproduisant les mêmes effets une situation identique était retrouvée par exemple dans 2 à 4 ans ? deuxième plan social et toujours le même « bazar » hospitalier. Car dans tout ça à aucun moment on ne parle de santé communautaire, d’organisation de soins centré sur les besoins du bassin de population, de synergie entre les deux établissements. On reste dans la déclaration d’intention, » bien sur les différents projets seront fait en commun avec le CH de Montceau » ….. donc A voir !
La stratégie de l’ARS se met en place : arriver à son but avec le consensus (ou la complicité) des élus ! (l’ARS avait dit qu’il fallait réduire la voilure de l’Hôtel-Dieu) En effet l’achat du bâtiment fait partie du projet de Billardon dit de « continuation » avec déjà des annonces de réduction de personnel (80 après la centaine en 2011) L’ « union sacrée » fait le jeu du pouvoir en place qui a organisé les difficultés comptables des hôpitaux pour réduire les dépenses (plutôt qu’augmenter les recettes). Cette politique conduit à une dégradation de l’offre des soins et à une forte diminution des personnels. Une autre politique de santé est nécessaire pour assurer à tous, comme le prévoit la Constitution, la, protection de la santé.
Bruno Silla, le 19.2.12