Montceau-les-Mines : Maison de santé pluridisciplinaire Esculape
Rideau baissé ce mardi pour les secrétaires
Ce mardi, toute la journée, les secrétaires de la maison de santé pluridisciplinaire Esculape baisseront leur rideau en signe de protestation face au nombre croissant d’agressions et d’incivilités.
Pour les secrétaires, les comportements de certains patients deviennent tout simplement ingérables. A la suite d’une agression, une secrétaire est actuellement en arrêt maladie. Contactée par téléphone, la coordinatrice de la MSP Esculape a précisé que les patients se plaignaient constamment et que la collègue actuellement arrêtée avait reçu un déferlement de haine.
« Heureusement qu’il y a encore les vitres mises en place lors du COVID ! » a-t-elle ajouté.
Aussi pour rappeler que leur métier est essentielle au bon fonctionnement de la MSP Esculape et qu’elle mérite respect et patience, les secrétaires baisseront le rideau toute la journée de jeudi, tout en poursuivant leur travail.
EM
7 commentaires sur “Montceau-les-Mines : Maison de santé pluridisciplinaire Esculape”
Bon rétablissement à la secrétaire . Nous vivons dans un monde d’agressivité et de division. La secrétaire comme le monde médical restant encore en vie ne sont pas responsables de la situation de la santé en France . Quand un ministre de la Santé , dernièrement , dans la grande lignée de ses prédécesseurs , annoncerait stagnation des médecins jusqu’en 2030 et retour en progression en 2050…….. Comme aurait dit Coluche, dites moi ce que vous auriez besoin , je vous dirai comment vous en passer. Encore heureux qu’on aurait anticipé et retenu du covid , sur la papier , un simple avis.
Solidaire avec vous !
C’est trop facile d’employer cela « « Heureusement qu’il y a encore les vitres mises en place lors du COVID ! » a-t-elle ajouté.
Ces années « Covid » ont été le déclencheur de bien des mots et des maux mis en sourdine depuis des décennies.
Ces vitres sont une barrière toujours en place qui n’arrangent en rien les relations patients / médecins / personnels.
Nous vivons dans un monde de dingues et ne l’oublions pas « Nous sommes en guerre… Toujours… Contre un Ennemi invisible… »
L’agressivité ne cesse d’augmenter, les incivilités se multiplient, les patients agressent le personnel, (cela est déjà arrivé à la maison médicale de Montchanin ! ) et cela arrive partout et en tout domaine. Les patients porte plainte contre les médecins pour un oui, un non sans penser plus loin que le bout de leur nez. Les médecins font ce qu’ils peuvent avec les moyens mis à leur disposition, avec le peu d’effectifs en place. Ils ont dû palier pendant de longs mois à l’absence de leurs collègues « suspendus ». Ils doivent faire face à de longues files d’attente, car ils ne sont plus assez nombreux.
Et dans le monde « hospitalier », ce n’est pas mieux, voir pire dans nos hôpitaux « sacrifiés ».
L’agressivité s’est installée, et ira grandissant.
Chacun doit se poser les bonnes questions, peut être, et ne pas s’en prendre à ses congénères qui n’y sont pour rien.
Il faut prendre le mal à la racine et trouver les responsables d’une telle situation.
Santé, éducation, justice…. à la dérive… Le paquebot France est proche du naufrage.
Bonjour bon rétablissement à la dame qui n’est pas à son travail pour supporté la colère des patients mais par contre il faut que sa marche dans les deux sens car par moments quand on leurs téléphone ils sont pas de bonne humeur non plus si il y avait plus de généraliste de dentiste sur la région sa n’arriverait pas
Bon rétablissement et surtout bon courage à vous ainsi cas toute l’équipe du centre.
Pourtant il y a bien des affiches coller sur les vitres avec des oiseaux pour informer les patients de bien respecter leurs interlocuteurs. C’est vraiment dommage 😔😔😔😔😔💐💐💐💐💐💐💐💐.# stop au violences administratives et médicales
bon retablissement!!! mais les secretaires ne sont pas souvent aimables avec les clients… Donc il faut que ça fonctionne dans les deux sens
Pensez-vous que votre commentaire soit aimable ? Prenez en compte la charge mentale du travail et les sous-effectifs, sans compter l’accumulation de stress des patients désagréables..