Rubrique du dimanche : « Les animaux à table chez Bernard L’oiseau »
Cette semaine : le Loir et le Lérot
Comme annoncé, un lecteur assidu de www.montceau-news.com , Gilbert Bialas veut, au fil des semaines, nous faire découvrir un univers insolite sur la vie et les habitudes d’animaux, en particulier des oiseaux qu’il nourrit tous les jours sur le toit de sa maison.
Après l’hirondelle de fenêtre et la cigogne blanche, le moineau domestique , le geai des chênes, et dimanche dernier, le pic épeiche, le pic vert.,le rouge gorge, les verdiers et les tarins, l’éffraie et la chouette hulotte, le « gros bec » et les pinson, les mésanges, le loriot d’Europe, l’Engoulevent d’Europe et la Citelle, les tourterelles et les pigeons, et les rapaces. Aujourd’hui, plus d’oiseaux, Bernard nous apprend le Loir et le Lérot !!!
Bonne lecture et n’hésitez pas à interroger notre chef restaurateur Bernard L’Oiseau !
Jean Michel LENDEL
Loir et lérots qui sont hé oui ! de la même famille que les écureuils !
Habitant de nos maisons très discrets, impossible à prendre sauf quand on connait bien ses goûts, il se fait rarement prendre avec du poison, il y a des astuces pour le capturer.
Idée préconçue : erreur de les comparer aux rats ou aux souris.
De la même famille que l’écureuil appelé dans notre région « rat barda », ce petit animal est très bruyant en période d’hibernation, il trahit sa présence par un vacarme infernal dans les combles, il a le même comportement que son cousin l’écureuil. La laine de verre et le polystyrène lui sert de protection pour l’hiver. Ils a su s’adapter à notre environnement. Difficile à voir puisque très craintif et encore plus difficile à photographier puisque nocturne.
Sur la liste rouge des espèces en voie de disparition, espèce protégée omnivore (insectes et fruits)
Si vous avez des arbres fruitiers chez vous quand les fruits sont mûrs et que vous soupçonnez la présence de cet acrobate, écoutez si vous en rendez un petit sifflement répété, si c’est le cas avec une lampe de poche cherchez le dans l’arbre, la lumière le fige sur place un instant, il adore les cerises.
Fin gourmet il affection les fruits, une grosse pomme golden que c’est bon, d’où son autre nom « rat fruitier et aussi rat pompon », fin connaisseur dans le choix du fruit et d’autres aliments, nocturne il émet un petit sifflement. Les chats ne peuvent pas le prendre, super alpiniste il monte sur les murs à la verticale. Véritable bandit masqué mais tellement marrant quand ont peu l’observer. Ils ne font qu’une portée de 2 ou 4 voir 8 petits par an à l’inverse des souris et des rats qui prolifèrent.
Observations et anecdotes : à l’époque j’avais une Renault 15 en passant sur un dos d’âne le dossier arrière s’est décroché, quand j’ai voulu le remettre, je me suis aperçu qu’un passager clandestin occupait un logement dans la mousse qu’il avait creusée et remplie de laine de verre et de copeaux de papier. Un bandit masqué se faisait transporter à l’œil, par ou il passait et depuis quand … mystère ?
Une autre fois, j’avais dans le grenier un fil à linge de tendu sur lequel au milieu se trouvait une belle rosette de 2 kg protégé à sont sommet par un moreau de papier alu. Ma femme me demandant de couper quelles tranches, quel ne fut pas ma surprise quand j’ai enlevé l’alu de m’apercevoir que le bandit masqué avait taillé la rosette comme un crayon, comment avait-il fait cet acrobate ?
Dans mon sous-sol qui me sert d’atelier, j’avais une boite de bonbons difficile à ouvrir, ces pirates me les ont tous mangés, j’ai trouvés les coupables dans un tiroir peu utilisé, toute une famille que la mère un petit dans la gueule essayais de sauver.
Ci-dessous quelques photos difficiles à faire et que j’ai prises la nuit en août de cette année.
Signé : Bernard l’Oiseau
Un commentaire sur “Rubrique du dimanche : « Les animaux à table chez Bernard L’oiseau »”
Il y a quelques années , j’ai essayé de capturer un de ces spécimens , dans le but de l’exposer à l’observation de jeunes enfants , pendant quelques minutes !
Sur les conseils d’un « trappeur » morvandiau , j’ai positionné un grand seau contre le mur , à l’endroit de leur passage favori !
Une bande de carton fort fixée sur le seau côté mur , coupée en pointe venant reposer sur 2 millimètres de l’autre côté , et un quartier de pomme fixé sur le seau côté pointe , venaient compléter le dispositif !
Le principe étant que le loir , attiré par le fruit , s’engage sur le pont en carton qui théoriquement cède sous son poids et le projette sans dommages au fond du seau !
Mais …. c’était compter sans l’intelligence et la ruse de ces petits animaux !
Le piège n’a pas fonctionné , pourtant la tranche de pomme était bien grignotée !
En fait , je me suis aperçu qu’ils préféraient jouer les équilibristes sur le bord du seau plutôt qu’emprunter la « passerelle » en carton !
Je joins à ce post le lien direct d’une vidéo qui montre la naissance d’un bébé chamois en milieu naturel ! (observation rarissime)
Rien à voir , bien sûr , avec le support de votre chronique , mais cela peut peut-être intéresser quelques lecteurs !
http://www.tdg.ch/geneve/la-cote/passionne-filme-naissance-bebe-chamois/story/12972664
Merci mr Bialas , de nous faire partager vos observations pleines de bienveillance et de sincérité !
Bien cordialement !