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lundi 28 février 2011 à 17:10

Cas de méningite à méningocoque à Taizé

Les conseils de la préfecture de Saône-et-Loire



« Une jeune fille d’environ 14 ans, originaire du département du Nord, en séjour avec un groupe dans une communauté à Taizé (71) a été victime d’une méningite à méningocoque. La malade est hospitalisée depuis le 26 février 2011 au Centre Hospitalier (CH) de Mâcon. Son état de santé s’est amélioré, mais elle demeure pour l’instant sous observation.

Pour prévenir l’apparition d’autres cas, les personnes ayant été en contact rapproché avec cette adolescente (sujets-contacts ) ont été identifiées par l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne, en liaison avec la famille et les responsables du séjour.

Toutes les modalités de mise en œuvre du traitement antibiotique préventif pour ces personnes ont été entreprises, principalement grâce aux services d’urgence pédiatrique et adulte du C.H. de Mâcon. En fonction des résultats biologiques, une vaccination pourrait être réalisée dans les prochains jours.

Ces sujets-contacts ont également bénéficié d’une information spécifique à l’aide de documents adaptés, qui ont été diffusés au sein de la communauté de Taizé et de son centre d’accueil.

Les sujets contacts peuvent obtenir des éléments d’information complémentaires au numéro suivant : 03 80 41 99 99.

Aucune autre mesure de prévention n’est nécessaire en dehors des mesures déjà prises.

Il est rappelé que le méningocoque est un germe fragile qui se transmet par la salive, de personne à personne, lors de contacts rapprochés à moins d’un mètre, pendant au moins une heure. Il ne nécessite pas de désinfection des locaux. Il ne survit pas dans l’atmosphère, le risque de transmission est donc très limité.




Personne qui a eu un contact rapproché (moins d’un mètre) pendant au moins une heure avec le malade dans les 10 jours précédents la maladie.

Ces sujets contacts bénéficient d’un traitement antibiotique de courte durée. Par ailleurs, les personnes de l’entourage et du milieu de vie du patient, dans les semaines qui suivent l’apparition de la maladie, bénéficieront éventuellement, en fonction des résultats biologiques futurs, d’une vaccination spécifique



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