Saint-Eusebe chargé d’histoire

 

résolument tourné vers l’avenir !

 

 

C’est Alain Ballot, Maire de Saint Eusèbe qui nous a guidés dans l’histoire de sa commune, dans son présent et dans sa conquête de l’avenir.

 

 

 

 

 

 

L’histoire du village trouve ses origines à l’époque romaine et le moins que l’on puisse écrire, c’est que St Eusèbe a jalonné le fil de son temps de dates nombreuses marquées par la religion, les changements de propriétaires, les guerres, les catastrophes, l’industrialisation et les grands travaux, tout en conservant ses richesses naturelles que sont sa ruralité et son écologie.

 

 

 

 

Quelques dates d’histoire :

 

– La paroisse de Saint-Eusèbe est antérieure au Xe siècle, (les paroisses, ancêtres des communes ont été établies au milieu, voir au commencement du IIIème siècle, si l’on se réfère à une lettre apocyphe du Pape Denis, élu en 258.
– L’exploitation de la « terre à tuile et à poterie » sur le territoire dit d’Avoise, date de l’époque romaine.
– La première église de Saint Eusèbe (au bourg) a été construite entre 1200 et 1300, époque de l’installation sur le territoire d’Avoise de moines appartenant à l’Abbaye de la Ferté (actuel emplacement du golf de Montchanin qui installèrent des fours pour la cuisson de briques ainsi qu’une verrerie. On notait aussi à cette époque la présence de bûcherons pour la fabrication de charbon de bois.
– En 1316, le seigneur de Saint Eusèbe est Guy de Germolles.
– Au XVe siècle, Saint Eusèbe est partagée en trois seigneuries, la seigneurie du Monay, la seigneurie du Gratoux et la seigneurie de La Motte. En 1481, Jehan de Tourcy, « escuyer et Seigneur du Gratoux fait construire au Gratoux l’église « Notre Dame du Gratoux ».
– Belle histoire en 1658, la duchesse Elisabeth Alexandrine de Bourbon, comtesse du Charolais, allant de Charolles à Dijon voit son carrosse enlisé dans la boue au hameau des Brosses près de Saint Eusèbe. Aussitôt, les habitants de Saint Eusèbe se portèrent à son secours. En remerciement, la duchesse de Bourbon céda le territoire des Brosses et la forêt domaniale d’Avoise aux habitants de Saint Eusèbe, soit au total 329 hectares.
– En 1670, au lieu-dit « Montchanin », qui s’appela plus tard « Montchanin le Haut », on note la présence d’un Maître Tonnelier à Chaumont, de 3 moulins, à Parizenot, au Bois Bretoux et à Montchanin le haut, de plusieurs tisserands, d’un maréchal ferrant, d’un notaire, d’un chirurgien, d’un commis au dépôt de sel et d’une sage femme.
– En 1678 les eaux de la Bourbince débordent, c’est une grande inondation qui fait cesser toutes les activités de la commune.
– En 1684, cette fois, c’est la rivière de Marigny qui provoque d’autres mémorables inondations.
– En 1709, un terrible hiver anéantit toutes chances de semailles et de récoltes, ce qui provoque la « Grande Famine », on dénombrera 51 victimes mortes de faim dont 38 enfants et 19 morts sur la paroisse du Gratoux.
– En 1750 on découvre du charbon sur le territoire des Brosses, les bois dont le village tire son nom sont exploités pour le compte de la Marine Royale et cette année là, on signale pour la 1ère fois l’existence d’un Maître d’école à Saint Eusèbe (Jean Coulot).
– C’est en 1767 que s’établit la 1ère concession minière par la « Compagnie du Creuzot ».
– 1781 marque le début de la construction du canal du centre conçu et réalisé par Emiland Gauthey. L’étang de Berthaud fut creusé pour l’alimentation de ce canal. La navigation commença en 1793.
– La période de la Révolution française vit Le Gratoux rejoindre Saint Eusèbe et la paroisse dut « cacher » ses serviteurs des révolutionnaires, la guillotine fonctionnait bien à Chalon sur Saône. Pendant la Révolution, le village, qui s’appelait alors « Saint Eusèbe des Bois », est contraint de changer de nom. En 1793 Saint Eusèbe des Bois est rebaptisé « Sparte » puis ultérieurement « Mont Fleury » puis « Eusèbe des bois » puis définitivement « Saint Eusèbe » en l’an 81. L’église est fermée et le curé, Étienne de Beaumont, devra vivre caché avec l’aide des habitants.
– En 1806, fut créé le « Conseil de Fabrique », chargé d’assurer la gestion des revenus découlant des terres restantes non aliénées par la Révolution.
– En 1810 l’église du Gratoux fut démolie. Et la vente des matériaux servit à à effectuer les réparations urgentes sur l’église du bourg.
– En 1854, Saint Eusèbe perd les terres des Brosses et les bois d’Avoise au profit d’une nouvelle commune : Montchanin les mines.
– 1874, construction de l’école au bourg.
– 1892, modification de l’église du bourg.
– 1894, installation du pont bascule sur la place de Montchanin le haut.
– 1905, construction du clocher de l’église.
– De 1908 à 1934, électrification de la commune.
– En 1926 Saint Eusèbe compte 722 habitants et entre dans le canton de Montchanin les mines (elle quitte le canton de Mont Saint Vincent).
– 1931, construction de l’école de filles à Montchanin le haut.
– 1939 – 1945 : Pendant la guerre de 1939-1945 Saint Eusèbe doit déplorer 9 morts et 30 disparus. De 1940 à 1943, la commune est coupée par la ligne de démarcation.
– En 1961, la « Commission Communale de statistique » dénombre 75 exploitations agricoles.
– En 1969, Saint Eusèbe entre dans la nouvelle Communauté Urbaine Ceusot Montceau.
Le « Présent » :
– De nos jours, 18 exploitations sont en activité, principalement dans l’élevage de bovins. Celles-ci occupent 1405 hectares de terres agricoles sur 2120 hectares de surface communale.
– La « Zone du Monay », est une zone industrielle où sont implantées de nombreuses entreprises telles que : Plastic Recycling, Quinn Plastics, F.P.C, Le Vernois, AFPI Bourgogne, Job Evolution, ISOSIGN, LCR Cartonnages, A.P.T.H, Rexam, le Restaurant « Le Pré au Bois ».
– Création de zones de lotissements , le lotissement « Revivre » en 1970, Le « Clos de la Fontaine » qui sort de terre près de l’Etang Berthaud
– Une bonne dizaine d’entreprises artisanales
– Près d’une dizaine de commerces
– Des bonnes tables au « Pré du Bois » et au « Petit Berthaud »
– Des endroits de loisirs avec le Centre Equestre du Chêne Vert, l’Atelier « L’un L’autre », L’école de dessin Sandie Monneret, l’Ecurie des Parriauds
– Un riche tissu associatif avec les Randonneurs de Montfleuri, « Amitié Rencontre Loisirs », les « Accornemuses », Saint Eusèbe Tennis, l’association des cavaliers du Chêne Vert, le Comité des fêtes,
– Des structures scolaires, périscolaires de qualité,
– La riche Bibliothèque fêtera ses 20 ans cette année.

 

 

 

 

L’avenir :

 

La commune investit beaucoup dans la qualité de vie, c’est-à-dire dans les structures scolaires et périscolaires, dans l’habitat, pour le confort des personnes âgées, dans l’environnement etc…

 

Sur l’environnement aussi, témoins, le chemin piétonnier de Berthaud, l’aménagement de l’étang, et ce malgré les incivilités constatées qui auraient pourtant de quoi décourager les bonnes volontés, les chemins de randonnées, la promotion des balades en bateaux sur le canal, la zone humide …

 

 

 

Comme on peut le constater, Saint Eusèbe a vécu, vit et vivra grâce à sa diversité prouvant une fois de plus qu’urbanisme, ruralité et développement durable peuvent faire bon ménage.

 

Quand on traverse en long et en large les 2120 hectares de ce territoire où vivent 1094 habitants, on n’a à aucun moment l’impression d’être asphyxié par une quelconque emprise de l’industrialisation sur l’écologie rurale, bien qu’elle soit bien présente.

 

 

 

Mais comme le rappelle fort justement le Maire, il faut que chacun y mette du sien, habitants et visiteurs, pour préserver les sites qui font sa richesse. Tous les Saône et Loiriens n’ont pas la chance de posséder près de chez eux de tels endroits de simple bonheur pour se promener, pour se reposer, pour s’amuser, pour pêcher, se baigner, pour prendre du plaisir tout simplement, alors il faut respecter les efforts faits par ceux qui mettent ces trésors à la disposition de tous.

 

 

site de la commune : http://www.saint-eusebe71.fr

« Et oui, tout çà sent si bon la France !»

 

 

Jean Michel LENDEL