C’est arrivé un 8 septembre… (Voir la vidéo)
2002 : la disparition d'Henri Tanguy, grand résistant s'il en est !
Le décès d’Henri Tanguy, officiellement Rol-Tanguy depuis 1970, dit Colonel Rol-Tanguy, né le 12 juin 1908 à Morlaix et mort le 8 septembre 2002 à Paris. Nous dit wikipédia ‘(l’encyclopédie libre) qui ajoute : « c’est un militant communiste français, membre dirigeant de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est principalement connu pour avoir mené la libération de Paris de l’intérieur (avant l’arrivée des blindés du général Leclerc) et fait signer l’acte de reddition sans condition des forces allemandes à Paris…. »
Origine
« Né en 1908 dans une famille de marins bretons, fils d’un officier marinier et d’une blanchisseuse, il fait ses études primaires à Toulon, Brest et Cherbourg. Il est ouvrier métallurgiste dès l’âge de quatorze ans. »
Entre-deux-guerres
« En 1925, Tanguy devient tôlier en carrosserie chez Renault où sa mère travaille2. Il est affecté à une unité ultra moderne, l’usine O de Boulogne-Billancourt (Seine). Cette même année, il adhère aux Jeunesses communistes et devient responsable de la cellule de l’usine. Il est licencié au bout de quelques mois pour fait de grève. Dès lors, les portes des grandes usines lui sont interdites.
Cycliste de haut niveau, il se classe premier des débutants dans la course Paris-Chauny. En 1926, il participe aux « américaines » et aux poursuites par équipe, au Vélodrome d’hiver, au parc des Princes, à Buffalo, et à la piste municipale de Vincennes.
En 1929, il fait son service militaire en Algérie, par mesure disciplinaire pour ne s’être pas inscrit à temps sur les listes de recensement, au 8e régiment de zouaves. Il quitte l’armée combattant d’élite, soldat de 1re classe, avec une formation de mitrailleur mécanicien, de télémétreur et d’armurier… »
Seconde guerre mondiale et Résistance
« Henri Rol-Tanguy est mobilisé en septembre 1939 et affecté comme soldat de 1re classe au 57e régiment d’infanterie coloniale en Lorraine. En mai 1940, il est affecté comme armurier au 28e régiment d’infanterie coloniale mixte sénégalais ; il prend part aux combats de la 28e division du 5 au 24 juin 1940.
Démobilisé en août 1940 après avoir été cité à l’ordre du régiment, il retrouve son épouse Cécile et reprend contact avec les communistes. Le 5 octobre, apprenant qu’une vague d’arrestations frappe les militants communistes, il entre dans la clandestinité. Il participe à la mise sur pied de l’Organisation spéciale (OS), le PCF lui confiant aussi la responsabilité du secteur Sud de Paris et de sa banlieue.
En août 1941, il est chargé avec Raymond Losserand et Gaston Carré de l’organisation, dans la région parisienne, de groupes armés, qui sont fondus, en février 1942, dans les Francs-tireurs et partisans (FTP), mouvement communiste de résistance armée. Tanguy exerce dans ce « triangle de direction » la fonction de responsable militaire. Losserand et Carré sont arrêtés en mai 1942 et seront fusillés. Tanguy reforme une équipe avec Roger Linet et Raymond Colin… »
Après-guerre
« En avril 1947, il est affecté au cabinet militaire du ministre de la Défense nationale. De 1948 à 1951, il est chef du 3e bureau de l’état-major de la subdivision du Mans. De 1952 à 1962, il est relégué au Dépôt Central des Isolés, à Versailles, définitivement sans affectation, à cause de ses convictions communistes. Dépourvu de moyens que l’armée aurait pu mettre à sa disposition, il organise néanmoins des cours de stratégie et de tactique militaire, puis part à la retraite en 1962.
De 1962 à 1987, il est membre du comité central du PCF, avec un rôle limité. Figure emblématique de la Résistance communiste à partir des années 1960, Henri Rol-Tanguy soutient publiquement Georges Marchais lors de la polémique relancée en mars 1980 par L’Express concernant son passé de travailleur volontaire en Allemagne, mais signe en octobre 1991 la pétition d’anciens résistants demandant qu’il ne préside pas les cérémonies commémoratives des fusillades de Châteaubriant.
Il était président de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) et de l’Amicale des anciens volontaires français en Espagne républicaine.
Le 13 septembre 2002, un hommage national présidé par Jacques Chirac lui est rendu aux Invalides. Il repose à Monteaux (Loir-et-Cher).
Le 23 août 2004, une avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy est inaugurée dans le 14e arrondissement de Paris à l’occasion du soixantième anniversaire de la libération de Paris. Cette avenue n’est en fait qu’une courte voie de quelques dizaines de mètres de long, insérée dans une partie de la place Denfert-Rochereau.
Dans le film Paris brûle-t-il ?, son rôle est interprété par Bruno Cremer ! »
Décorations
Compagnon de la Libération – décret du 18 janvier 1946
Grand’Croix de la Légion d’Honneur
Croix de guerre 1939-1945 (3 citations)
Médaille de la Résistance
Croix du Combattant Volontaire
Croix du combattant volontaire de la Résistance
Medal for Freedom (USA)
Ordre de l’Amitié des peuples (URSS)
Pour lire l’article complet et retrouver différentes « annexes », cliquez sur le lien ci-dessous :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Rol-Tanguy
Signé : un farouche défenseur de la liberté, de toutes les libertés !
Le Colonel Henri Rol-Tanguy passe en revue les troupes FFI (Forces Françaises de l’Intérieur)
à Paris en octobre 1944.[GEORGES MELAMED / AFP]
Témoignage Cécile Rol-Tanguy, agent de liaison dans la Résistance