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dimanche 26 octobre 2014 à 05:18

C’est arrivé un 26 octobre…

François Maurice Adrien Marie Mitterrand, né le 26 octobre 1916



Wikipedia (l’encyclopédie libre) consacre un long et fort documenté article à l’Homme d’Etat  !

 

« François Maurice Adrien Marie Mitterrand, né le 26 octobre 1916 à Jarnac en Charente et mort le 8 janvier 1996 dans le 7e arrondissement de Paris, est un homme d’État français. Il est le 21e président de la République française du 21 mai 1981 au 17 mai 1995.

 

Agent contractuel sous le Régime de Vichy, puis résistant, il est onze fois ministre sous la IVe République : ministre des Anciens combattants et des Victimes de guerre, ministre de la France d’Outre-mer, ministre d’État, délégué au Conseil de l’Europe, ministre de l’Intérieur, garde des Sceaux, ministre de la Justice . Il est député de la Nièvre (de 1946 à 1958 puis de 1962 à 1981) et sénateur de la Nièvre (de 1959 à 1962).

 

Opposé au retour du général de Gaulle, il affronte celui-ci au second tour de l’élection présidentielle de 1965, qu’il perd. Il devient premier secrétaire du jeune Parti socialiste en 1971. Candidat de l’Union de la gauche à la présidentielle de 1974, il est battu par Valéry Giscard d’Estaing.

 

Candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 1981, il est élu 21e président de la République française face à Valéry Giscard d’Estaing, le 10 mai 1981, avec 51,76 % des suffrages exprimés. Il est le premier socialiste à occuper la présidence de la République sous la Ve République. Sa présidence se déroule du 21 mai 1981 au 17 mai 1995. Il détient ainsi le record de longévité (deux septennats complets) à la présidence de la République française.

 

Il fait voter l’abolition de la peine de mort en 1981 et plusieurs lois sociales, puis décide le « tournant de la rigueur » devant la menace qui pèse sur le franc. Il nomme Jacques Chirac Premier ministre après la défaite de la gauche aux élections législatives, en 1986. Son second septennat est notamment marqué par l’engagement militaire de la France dans la guerre du Golfe, la première nomination d’une femme, Édith Cresson, au poste de Premier ministre, l’adoption par référendum du traité de Maastricht, une deuxième cohabitation (avec Édouard Balladur à Matignon) et des révélations sur son passé et son mauvais état de santé. »

 

Premières années

Enfance et études

« François Maurice Adrien Marie Mitterrand est né dans la ville charentaise de Jarnac, au sein d’une famille bourgeoise catholique et conservatrice. Son grand-père paternel était chef de gare à Jarnac, fils d’un éclusier du Canal de Berry (à Audes dans le département de l’Allier), et un catholique pratiquant. Sa grand-mère paternelle était limousine, d’une famille de petits fonctionnaires originaires de Séreilhac près de Limoges. Son père Joseph, né à Limoges, était ingénieur de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans, puis devint industriel vinaigrier et président de la fédération des syndicats de fabricants de vinaigre. Sa mère, Yvonne Lorrain, issue d’une famille de tradition républicaine, était la fille de Jules Lorrain, un négociant en vins et eaux de vie et un conseiller municipal de Jarnac (et neveu par alliance du ministre Léon Faucher). François a trois frères : Robert (1915-2002), polytechnicien ; Jacques (1918-2009), général d’armée aérienne ; Philippe, (1921-1992), exploitant agricole et ancien maire de Saint-Simon en Charente, et quatre sœurs : Antoinette, épouse Ivaldi ; Marie-Josèphe ; Colette, épouse du capitaine Landry ; et Geneviève (1919-2006), épouse Delachenal…. »

 

Famille

« Pendant la Seconde Guerre mondiale, François Mitterrand rencontre une jeune résistante bourguignonne, Danielle Gouze. Il l’épouse le 28 octobre 1944. Avec elle, (présidente, de 1986 à 2011, de la fondation France Libertés fondée en 1986), il aura trois fils :

 

Pascal, né le 10 juillet 1945, décédé à 2 mois et demi en septembre 1945 ;

 

Jean-Christophe, né le 19 décembre 1946, ancien conseiller aux affaires africaines du président ;

 

Gilbert, né le 4 février 1949, maire de Libourne (Gironde) de 1989 à 2011 et député de la Gironde de 1981 à 1993 puis de 1997 à 2002.

 

D’une relation extra-conjugale avec Anne Pingeot, conservatrice de musée, François Mitterrand a eu une fille : Mazarine Pingeot, née le 18 décembre 1974, à Avignon. Après avoir obtenu son agrégation de philosophie, elle a débuté une carrière d’enseignante puis d’écrivaine et de chroniqueuse de télévision.

 

Le 8 août 2014, Hravn Forsne, homme politique suédois né le 12 novembre 1988 à Boulogne-Billancourt et fils de la journaliste suédoise Christina Forsne, affirme être le fils biologique de François Mitterrand (âgé de 72 ans lors de sa naissance) »

 

Régime de Vichy et Résistance

« À la suite de la déclaration de guerre du 3 septembre 1939, François Mitterrand est mobilisé sur la ligne Maginot. Le 14 juin 1940, le sergent Mitterrand est blessé à l’omoplate droite, et, après des soins rudimentaires, qui lui évitent de perdre un bras, il est fait prisonnier par les Allemands le 18 juin.

 

Après dix-huit mois dans les stalags IX A de Ziegenhain-Trutzhain et IX C de Schaala et deux tentatives infructueuses, il s’évade en décembre et rentre en France.

 

En janvier 1942, bien que recherché par les Allemands en tant qu’évadé, après un séjour chez les Levy-Despas à Saint-Tropez, il travaille à la Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale en tant que contractuel du gouvernement de Vichy puis, à partir de juin, au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre, où il est chargé des relations avec la presse et où il favorisera la fourniture de faux-papiers pour aider les évasions.

 

En juin 1942, il participe à des réunions au château de Montmaur, où sont jetées les premières bases de son réseau de Résistance.

 

Le 15 octobre 1942, Mitterrand est reçu par le maréchal Pétain avec plusieurs responsables du Comité d’entraide aux prisonniers rapatriés de l’Allier.

 

En janvier 1943, Mitterrand démissionne du Commissariat, à la suite du remplacement du vichysto-résistant Maurice Pinot par André Masson, un partisan de la collaboration. Il conserve cependant un poste à la tête des centres d’entraides…. »

 

Carrière politique

Gouvernement provisoire et Quatrième République

Ascension, glissement vers la gauche et libéralisme colonial (1944-1954)

 

« Peu après, François Mitterrand participe au gouvernement des secrétaires généraux voulu par le général de Gaulle avant l’installation du gouvernement provisoire à Paris.

 

Invité à « plancher » devant l’atelier « L’Abbé Grégoire », affilié à la loge maçonnique Grande Loge de France (GLF), il est expulsé manu militari à la demande de Jean Pierre-Bloch qui ne peut tolérer la présence d’une personne décorée de la Francisque dans une loge, alors qu’il lui aurait demandé d’accepter cette distinction.

 

Le 28 octobre 1944, il épouse Danielle Gouze à la mairie, puis à l’église Saint-Séverin à Paris…

 

Dans la tourmente de la guerre d’Algérie (1954-1958)

 

« François Mitterrand, ministre de l’Intérieur en visite en Algérie le 12 novembre 1954, juste après le lancement de l’insurrection armée par le FLN. À son arrivée, il déclare : « l’Algérie, c’est la France !, la négociation avec les rebelles c’est la guerre ». À l’issue de son voyage, le gouvernement décide d’envoyer des renforts militaires. Mais alors pour beaucoup va se poser le problème d’accepter ou non la répression. C’est ce qui provoquera la chute du cabinet de Mendès France.
En 1954, il est nommé Ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Pierre Mendès France. Il est alors opposé à l’indépendance de l’Algérie. Ses tentatives de muter le gouverneur général Léonard et le directeur de la Mosquée de Paris, puis d’augmenter le SMIG d’Algérie, rencontrent l’hostilité des colons et de l’administration. Le 8 septembre 1954, François Mitterrand apprend qu’il est l’objet d’une enquête de la part des services secrets français : ainsi débute ce qu’on a appelé l’Affaire des fuites.

 

Du 19 au 23 octobre 1954, il se rend en Algérie, où il rencontre une nette hostilité de la part des partisans de l’Algérie française.

 

Le 12 novembre de cette même année, à la tribune de l’Assemblée nationale, alors que les premiers conflits de la guerre d’Algérie éclatent, il déclare : « La rébellion algérienne ne peut trouver qu’une forme terminale : la guerre. », puis « L’Algérie, c’est la France. »… »

 

Cinquième République : l’ascension vers la présidence

Survie politique et premières tentatives d’union de la gauche (1959-1971)

 

« En mars 1959, il est élu maire de Château-Chinon (il le reste jusqu’à mai 1981) et, un mois plus tard, sénateur de la Nièvre. Il s’inscrit au groupe de la Gauche démocratique.

 

En octobre 1959, a lieu l’attentat de l’Observatoire dans lequel François Mitterrand est impliqué et qui le mène, après la levée de son immunité parlementaire, à être inculpé le 9 décembre pour outrage à magistrat au motif qu’il l’aurait lui-même commandité dans le but de regagner les faveurs de l’opinion publique. La loi d’amnistie de 1966 met fin à la procédure.

 

En 1961, il effectue un voyage en Chine où il rencontre Mao Zedong…. »

 

Présidence de la République (1981 – 1995)

Premier septennat (1981-1988)

« Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s’ouvre par une cérémonie au Panthéon. Puis il nomme son premier gouvernement dirigé par Pierre Mauroy.

 

Le lendemain, il dissout l’Assemblée nationale. Les élections qui suivent, les 14 et 21 juin 1981, lui donnent la majorité absolue au Parlement. Un deuxième gouvernement de Pierre Mauroy fait entrer quatre ministres communistes. De nombreuses réformes sociales sont alors adoptées.

 

Sur le plan économique, le septennat est marqué dans un premier temps par une vague de nationalisations (loi du 13 février 1982) et par une politique de maîtrise de l’inflation, infléchie vers l’austérité à partir du tournant de la rigueur, passage à une culture de gouvernement.

 

Le septennat s’achève en 1988 sous la première cohabitation de la Ve République. »

 

Nous ne saurions trop vous conseiller de lire l’article complet et ses nombreux renvois :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Mitterrand

 

Signé : quelqu’un qui s’interrogera sur : « qui était vraiment François Mitterrand ? »

 

mitterrand 25 10 14

 

 

Photo : www.lepoint.fr 

 

 

Inauguration TGV entre Montchanin et Mâcon 

 

 

 

 

 

 






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