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vendredi 31 octobre 2014 à 04:54

C’est arrivé un 31 octobre… (Voir la vidéo)

Evidemment : Halloween !



Wikipédia (l’encyclopédie libre) consacre un long et fort documenté article à :  

 

« Halloween ou l’Halloween (usage québécois) est une fête originaire des îles Anglo-Celtes1 célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint. Son nom est une contraction de l’anglais All Hallows Eve qui signifie the eve of All Saints’ Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».

 

En dépit de son nom d’origine chrétienne et anglaise, la grande majorité des sources présentent Halloween comme un héritage de la fête païenne de Samain qui était célébrée au début de l’automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Halloween est ainsi connue jusqu’à nos jours sous le nom de Oíche Shamhna en gaélique. Elle est une fête très populaire en Irlande, Écosse et au Pays de Galles où l’on trouve de nombreux témoignages historiques de son existence. Jack-o’-lantern, la lanterne emblématique d’Halloween, est elle-même issue d’une légende irlandaise.

 

C’est à partir du viiie siècle, sous les papes Grégoire III (731–741) et Grégoire IV (827–844), que l’église catholique introduisit la Toussaint en date du 1er novembre opérant un syncrétisme avec les fêtes de Samain.

 

Halloween est introduite en Amérique du Nord après l’arrivée massive d’émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la Grande famine en Irlande (1845-1851). Elle y gagne en popularité à partir des années 1920 et c’est sur le nouveau continent qu’apparaissent les lanternes Jack-O’-lanterns confectionnées à partir de citrouilles, d’origine locale, en remplacement des rutabagas utilisés en Europe.

 

Halloween est aujourd’hui célébrée principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants comme des costumes de fantômes, de sorcières, de monstres ou de vampires et aillent sonner aux portes en demandant des bonbons, des fruits ou de l’argent avec la formule : Trick or treat! (« Farce ou friandise ! »). La soirée peut également être marquée par des feux de joie, des feux d’artifices, des jeux d’enfants, la lecture de contes ou de poèmes d’Halloween, la diffusion de films d’horreur mais aussi la tenue de messes anticipées de la Toussaint dans sa composante strictement religieuse. »

 

Étymologie et orthographe

« L’étymologie du mot Halloween appartient strictement à la langue anglaise, sans aucun rapport avec le gaélique ou toute autre langue celtique. Son nom actuel est une altération de All Hallows Eve, qui signifie littéralement « le soir de tous les saints », c’est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint. Hallow est une forme archaïque du mot anglais holy et signifie « saint », even est une forme usuelle qui a formé evening, le soir). L’orthographe Hallowe’en est encore parfois utilisé au Canada et au Royaume-Uni, « e’en » étant la contraction de even, devenue « een ».

 

Au Québec le mot « Halloween » est précédé de l’article défini « l’ ». Par exemple : « C’est l’Halloween! ».

 

D’après l’Office québécois de la langue française, « en dépit du fait qu’en typographie la majuscule caractérise les noms de fêtes civiles ou religieuses, ce terme est parfois attesté avec une minuscule. D’autre part, même si ce mot est d’origine étrangère, le « h » initial est muet, ce qui entraîne son élision, par exemple dans l’expression des bonbons d’Halloween. ».

 

Historique

Origine celtique : la fête de Samain

« La plupart des historiens considèrent la fête folklorique païenne traditionnelle de l’Halloween comme un héritage de Samain, une fête qui était célébrée au début de l’automne par les celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Pendant la protohistoire celtique, existait une fête religieuse – Samain en Irlande, Samonios en Gaule –, qui se déroulait sous l’autorité des druides, pendant sept jours : le jour de Samain lui-même et trois jours avant et trois jours après. « C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Le temps de Samain est celui du Sidh (l’autre monde) brièvement confondu avec celui de l’humanité9». C’est la période de possibles rencontres mythiques entre certains hommes et les dieux des Tuatha Dé Danann. Les fêtes druidiques ont disparu d’Irlande au ve siècle, avec l’arrivée d’une nouvelle religion, le christianisme. »

 

Halloween, Toussaint et fête des Morts

« La fête catholique de la Toussaint tire son origine d’une commémoration de tous les martyrs instituée à Rome en 613 par le pape Boniface IV ; à l’origine elle était fêtée le 13 mai, jour anniversaire de la dédicace du Panthéon. Elle remplaçait la fête des ‘’Lemuria’’ de la Rome antique célébrée à cette date pour conjurer les spectres malfaisants.

 

Au ixe siècle, la fête fut étendue à « tous les saints » par le pape Grégoire IV et décalée au 1er novembre10. Les historiens considèrent généralement que cette date a été choisie pour christianiser la fête de Samain106. Certains spécialistes considèrent toutefois les festivités de « la veille de la Toussaint » comme devant exclusivement être rattachées à la tradition chrétienne et récusent toute origine païenne à ces célébrations… »

 

Diffusion de l’Irlande en Amérique du Nord

« Hors de l’empire carolingien, le changement de date ne fut pas systématique ; l’Irlande continua à fêter les martyrs au 20 avril et non au 1er novembre15. L’abondante littérature irlandaise médiévale, élaborée par les clercs entre le viiie et le xiie siècles, ne mentionne que la fête sacrée de Samain.

 

À la suite d’une famine en Irlande, les coutumes et les pratiques se déplacèrent, avec l’émigration irlandaise vers les États-Unis. »

 

Jack o’ lantern

Légende

 

« Jack-o’-lantern est probablement le personnage le plus populaire associé à l’Halloween. Il nous provient d’un vieux conte irlandais. Jack aurait été un avare, un personnage ivrogne, méchant et égocentrique. Un soir, alors qu’il était dans une taverne, le diable lui apparut et lui réclama son âme. Jack demande au diable de lui offrir à boire, un dernier verre avant de partir pour l’enfer. Le diable accepte et se transforme en pièce de six pence. Jack la saisit et la place immédiatement dans sa bourse. Cette dernière ayant une serrure en forme de croix, le diable ne peut s’en échapper. Finalement, Jack accepta de libérer le diable, à condition que ce dernier lui accorde dix ans de plus à vivre. Dix ans plus tard, Jack fit une autre farce au Diable, le laissant en haut d’un arbre (sur lequel il avait gravé une croix grâce à son couteau) avec la promesse qu’il ne le poursuivrait plus.

 

Lorsque Jack meurt, l’entrée au paradis lui est refusée, et le diable refuse également de le laisser entrer en enfer. Jack réussit néanmoins à convaincre le diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d’éclairer son chemin dans le noir. Il place le charbon dans un navet creusé en guise de lanterne et est condamné à errer sans but, jusqu’au jour du jugement dernier. Il est alors nommé Jack of the Lantern (Jack à la lanterne, en français), ou Jack-o’-lantern. Il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween. »

 

Symboles

 

« À l’origine, le symbole d’Halloween était un navet contenant une bougie pour commémorer la légende de Jack-o’-lantern (Jack à la lanterne), condamné à errer éternellement dans l’obscurité entre l’enfer et le paradis en s’éclairant d’un tison posé dans un navet. Le navet fut progressivement remplacé par une citrouille, elle-même remplacée quelquefois par un autre légume. Même s’il y a une tradition des Îles Britanniques consistant à sculpter une lanterne à partir d’un rutabaga, d’une betterave fourragère ou d’un navet, la pratique fut associée à Halloween en Amérique du Nord, où la citrouille était plus large et plus facile à sculpter… ».

 

Controverses

« Dans plusieurs pays ne célébrant traditionnellement pas l’Halloween, son introduction a suscité une opposition plus ou moins forte. Certaines voix se sont élevées pour dénoncer une américanisation croissante du monde, ou pour craindre que les fêtes religieuses autour du 31 octobre, comme la Toussaint, ne soient balayées par cette fête. »

 

Aspects commerciaux

« En France, la tradition indigène de la Rommelbootzennaat (nuit des betteraves grimaçantes) s’est maintenue dans le Pays de Nied en Lorraine. D’autre part, Halloween était surtout célébré dans les familles ou regroupements anglo-saxons, mais aucun distributeur n’osait commercialiser la fête à grande échelle. Halloween se développe en France à partir de 1991/1992 avec une accélération en 1994/1995 pour devenir un phénomène visible à partir de 1997. Tout change en 1997, lorsque l’opérateur téléphonique France Télécom lance un téléphone mobile de couleur orange baptisé « Olaween ». Une importante campagne publicitaire (8 000 citrouilles sont distribuées au Trocadéro), associée à d’autres initiatives commerciales (comprenant des événements spécifiques au sein du parc à thèmes de Disneyland Paris) donne à cette fête une visibilité médiatique instantanée. La Salsa du démon est rééditée en version remixée. Dès 1998, Halloween est adoptée par les commerçants et certains médias, la fête tombant juste au moment de la « période creuse » avant les fêtes de Noël…. »

 

Aspects politiques et religieux

« Halloween a aussi beaucoup souffert de vives oppositions politiques ou religieuses, la fête entrant en concurrence avec la Toussaint (le 1er novembre) et la fête des morts (le 2 novembre).

 

L’Église catholique romaine aurait constaté qu’une population non chrétienne s’intéresse au sens de la mort avec Halloween. Pour rappeler le sens de la Toussaint catholique, le diocèse de Paris a instauré, depuis 2002, une manifestation festive baptisée, en anglais approximatif (et ce pour créer un jeu de mot en opposition à Halloween), « Holy wins » (possiblement traduit par « ce qui est saint est victorieux »). Des centaines de personnes y participent chaque année. Une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), commandée par la Chambre syndicale nationale des arts funéraires et datée de 2005, fait apparaître en parallèle une récente augmentation du succès commercial de la fête de la Toussaint. Au mois d’octobre, les confiseurs vendent leurs bonbons en indice 130 contre 100 les autres mois], ce qui montre bien le succès de la fête, du point de vue des confiseurs tout du moins. D’après le directeur du Crédoc même, « le chiffre d’affaires de la fête d’Halloween en France n’a jamais dépassé celui des fleuristes pour la Toussaint… »

 

Signé : Pas un fan mais amusé par le « scandale » provoqué…

 

halloween 2014

 

Photo : http://autourdudressing.com/maquillage-artistique-5-special-halloween-lexorciste/

  

 


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