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lundi 10 novembre 2014 à 05:13

C’est arrivé un 10 novembre… (Voir la vidéo)

Jean Nicolas Arthur Rimbaud est né le 20 octobre 1854



« Jean Nicolas Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille.

 

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Photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Rimbaud

 

Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à quinze ans. Lui, pour qui le poète doit être « voyant » et qui proclame qu’il faut « être absolument moderne », renonce subitement à l’écriture à l’âge de vingt ans.

 

Ses idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires le poussent à choisir une vie aventureuse, dont les pérégrinations l’amènent jusqu’au Yémen et en Éthiopie, où il devient négociant, voire explorateur. De cette seconde vie, ses écrits consistent en près de cent quatre-vingts lettres (correspondance familiale et professionnelle) et quelques descriptions géographiques.

 

Des vers comme ceux du Bateau ivre, du Dormeur du val, ou de Voyelles comptent parmi les plus célèbres de la poésie française, et la précocité de son génie, ainsi que sa seconde vie aventureuse ont contribué à forger la légende du poète.

 

Bien que brève, la densité de son œuvre poétique fait d’Arthur Rimbaud une des figures premières de la littérature française ».

 

C’est par ces phrase que Wikipédia (l’encyclopédie libre) enclyopédie qui poursuit :

 

Biographie

« Son père, Frédéric Rimbaud, capitaine d’infanterie, est né à Dole, le 7 octobre 1814. Sa mère, Marie Catherine Vitalie Cuif, paysanne, est née à Roche, le 10 mars 1825.

 

Ils se sont mariés le 8 février 1853 et habitent un appartement au 12 rue Napoléon à Charleville. Le couple n’est réuni qu’au gré de rares permissions, le temps d’avoir cinq enfants cependant : Jean Nicolas Frédéric, dit « Frédéric » , le 2 novembre 1853, Jean Nicolas Arthur, le 20 octobre 1854, Victorine Pauline Vitalie, le 4 juin 1857 (elle mourra le mois suivant), Jeanne Rosalie Vitalie, le 15 juin 1858 et Frédérique Marie Isabelle, le 1er juin 1860. Après la naissance de cette dernière, le couple vivra séparé, car, désormais, le capitaine Rimbaud ne reviendra plus à Charleville… »

 

Vers la poésie

 

« En 1870, alors en classe de rhétorique, le collégien se lie d’amitié avec Georges Izambard, le professeur de rhétorique, son aîné de six ans. Ce dernier lui prête des livres, tel les Misérables de Victor Hugo qui font bondir sa mère — qu’il surnomme « la Mother », « La bouche d’ombre » ou encore, « La Daromphe ».

 

De cette époque, subsistent les premiers vers : Les Étrennes des orphelins, parus dans La Revue pour tous en janvier 1870.

 

L’orientation poétique est alors celle du Parnasse avec la revue collective, Le Parnasse contemporain. Le 24 mai 1870, Arthur, alors âgé de quinze ans et demi, écrit au chef de file du Parnasse, Théodore de Banville, pour transmettre ses volontés : « devenir Parnassien ou rien » et se faire publier. Pour cela, il joint trois poèmes : Ophélie, Sensation et Credo in unam. Banville lui répond, mais les poèmes en question ne paraîtront pas dans la revue.

 

Il songe alors à se rendre dans la capitale pour goûter à l’esprit révolutionnaire du peuple parisien. »

 

Premières fugues

 

« Le collégien vient de rafler les prix les plus prestigieux. Au cours des vacances scolaires de 1870, le 29 août, quelques jours avant la bataille de Sedan, Arthur trompe la vigilance de sa mère9 et se sauve avec la ferme intention de se rendre dans la capitale.

Contrôlé à son arrivée gare du Nord, il ne peut présenter qu’un billet de transport irrégulier. Les temps troublés n’invitent pas à la clémence. Tandis que les armées prussiennes se préparent à faire le siège de Paris et que la Troisième République est sur le point d’être proclamée, le voilà détenu dans la prison Mazas…. »

 

Paris sous la Commune

« En février 1871, à l’issue du siège de Paris, Rimbaud fait une nouvelle fugue vers la capitale. La situation politique du pays est tendue et Rimbaud cherche à entrer en contact avec de futurs communards comme Jules Vallès et Eugène Vermersch, mais aussi avec le milieu des poètes ; il rencontre aussi le caricaturiste André Gill…. »

 

Vilains Bonshommes

« Il est difficile de situer le début de la relation épistolaire avec Verlaine. Celui-ci prétend avoir reçu très peu de courriers et ne parle que de l’envoi des Premières communions et des Effarés.

 

Charles Bretagne met Rimbaud en contact avec son ami Paul Verlaine et un courrier a dû sceller le prochain départ de Rimbaud pour Paris vers le mois d’août.

 

En août 1871, dans son poème parodique, Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs, Rimbaud exprime une critique ouverte de la poétique de Banville. Finalement Verlaine l’appelle à Paris : « Venez chère grande âme, on vous appelle, on vous attend ! »

 

Bien que brillant élève, Arthur Rimbaud ne retournera pas au collège…. »

 

Abandon de la poésie

 

« Car Je est un autre. Si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute ». (Extrait de la lettre à Paul Demeny (dite lettre du voyant), 15 mai 1871).

 

Il ne retournera pas en Angleterre, car, après avoir étudié l’allemand depuis le début de l’année 1875, il part pour l’Allemagne le 13 février, pour se rendre à Stuttgart, afin de parfaire son apprentissage de la langue. Verlaine, libéré depuis le 16 janvier, après dix-huit mois d’incarcération, transformé par des accès mystiques, vient le voir « un chapelet au pince… Trois heures après on avait renié son dieu et fait saigner les quatre-vingt-dix-huit plaies de N.S. Il est resté deux jours et demi…[et]…s’en est retourné à Paris… ». Le temps de lui remettre les manuscrits des Illuminations, afin qu’il les remette à Germain Nouveau, pour une éventuelle publication…. »

 

Vers l’Orient

« Après avoir mûri quelques solutions pour découvrir d’autres pays à moindres frais, il reprend la route en mars 1876, pour se rendre en Autriche. Le périple envisagé tourne court : à Vienne, dépouillé par un cocher puis arrêté pour vagabondage, il est expulsé du pays et se voit contraint de regagner Charleville.

 

Aux environs de mai, il repart. Cette fois, en direction de Bruxelles. S’est-il fait racoler par les services d’une armée étrangère ? Toujours est-il qu’il se présente, au bureau de recrutement de l’armée coloniale néerlandaise, pour servir dans les colonies…. »

 

Marseille, dernier voyage

 

« Arthur Rimbaud est débarqué à Marseille le 20 mai 1891. « Me trouvant par trop faible à l’arrivée ici, et saisi par le froid, j’ai dû entrer ici à l’hôpital de la Conception […]. Je suis très mal, très mal, je suis réduit à l’état de squelette par cette maladie de ma jambe droite, qui est devenue à présent énorme… ». Les médecins diagnostiquent un néoplasme de la cuisse. Le 22, on lui annonce qu’il va falloir l’amputer. Il envoie immédiatement un télégramme à sa famille pour que l’une ou l’autre vienne à Marseille régler ses affaires. Sa mère lui répond aussitôt en lui annonçant son arrivée pour le lendemain, 23 mai au soir.

 

Le 9 novembre, il lui dicte un message sibyllin, débutant par un inventaire obscur évoquant des « lots » de « dents » (dont on peut supposer qu’il s’agit en fait de défenses en ivoire) : « M. le Directeur, […] envoyez-moi donc le prix des services d’Aphinar à Suez. Je suis complètement paralysé donc je désire me trouver de bonne heure à bord dites-moi à quelle heure, je dois être transporté à bord. »…

 

Il meurt le lendemain, mardi 10 novembre — à dix heures du matin selon le registre des décès de l’hôpital, à deux heures de l’après-midi selon sa sœur.

 

Son corps est ramené à Charleville. Les obsèques se déroulent dans l’intimité la plus restreinte, le 14 novembre. Arthur Rimbaud est inhumé dans le caveau familial auprès de son grand-père, Jean Nicolas Cuif et de sa sœur Vitalie. Sa mère, morte à Roche le 1er août 1907, à l’âge de quatre-vingt-deux ans, les rejoindra. Son frère Frédéric mourra à cinquante-huit ans (des suites d’une fracture d’une jambe), le 2 juillet 1911, à Vouziers ; sa sœur Isabelle se mariera en 1897 avec Paterne Berrichon – tous deux se voudront les gardiens de la mémoire du poète. Elle mourra à cinquante-sept ans (d’un cancer), le 20 juin 1917, à Neuilly-sur-Seine. »

 

Signé : un amoureux des beaux textes…

 

Retrouvez l’article complet et surtout les nombreux renvois en cliquant sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Rimbaud

 

 

Léo Ferré chante Rimbaud : Les poètes de sept ans

 

 

 

 






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