C’est arrivé un 12 janvier… (Voir la vidéo)
Le séisme de 2010 en Haïti !
L’incontournable (décidément) encyclopédie libre Wikipédia est une source précieuse puisqu’elle nous rappelle que c’est un 12 janvier que :
Photo : http://www.lavie.fr/dossiers/haiti/
« Le séisme de 2010 en Haïti est un tremblement de terre d’une magnitude de 7,0 à 7,3 survenu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes, heure locale1,2. Son épicentre est situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi. L’intensité de ce séisme a été d’environ 9 à l’épicentre.
Un second tremblement de terre 4,5 d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 heures 3 minutes, heure locale. Son foyer est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de 10 kilomètres sous la surface.
Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, morts, blessés et amputés. En date du 9 février 2010, Marie-Laurence Jocelyn Lassegue, ministre des communications, confirme un bilan de plus 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris. L’Institut géologique américain avait annoncé le 24 janvier avoir enregistré 52 répliques d’une magnitude supérieure ou égale à 4,57. 211 rescapés ont été extraits des décombres par les équipes de secouristes venues du monde entier. Solidarité internationale venue renforcer les efforts des Haïtiens9 qui eux-mêmes, souvent à mains nues, ont sauvé des décombres des centaines de personnes.
Les structures et l’organisation de l’État haïtien ont souffert de la catastrophe ; au bout de trois jours, l’état d’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois. De très nombreux bâtiments ont également été détruits, dont le palais national et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince. »
Voici le début de l’article fort documenté dont nous vous donnerons le lien ci-dessous (comme d’habitude) mais nous allons directement passer aux :
Conséquences sur Haïti
« L’échelle des destructions au niveau de la capitale même atteint 8 sur l’échelle de Mercalli. La zone la plus soumise aux destructions atteint 10 (sur 12 degrés dans l’échelle) ; cette zone est située sur la côte bordant le golfe de la Gonâve, à l’ouest de Port-au-Prince, et au nord-ouest de l’épicentre du séisme ; 1,9 million d’habitants vivent dans la zone de degré 8 des destructions.
Alors que de nombreuses habitations modestes se sont effondrées, d’autres édifices gouvernementaux de construction plus solide, comme: le Palais national, le ministère des Finances, le ministère des Travaux publics, le ministère de la Communication et de la Culture, le ministère des Postes, le Parlement, le Palais de justice, l’École normale supérieure, l’École nationale d’administration, l’École Nationale des Infirmières, l’Université de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la prison centrale et le Centre des impôts ont également subi des dommages importants. Un hôpital de Pétionville, une banlieue de Port-au-Prince, se serait également effondré, ainsi que la maternité de l’hôpital général et l’hôpital de Martissant. Le siège de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti est également en partie détruit ; ce siège était l’Hôtel Christopher, dont les fondations faisaient l’objet d’une remise aux normes (encore en cours) de l’ONU. Le plus grand hôtel de la ville, l’Hôtel Montana, a également été détruit par le séisme.
Les médias télévisés montraient au lendemain matin les images des secours amenés dans le bâtiment effondré de l’université, dans laquelle mille étudiants étaient en train de passer un examen. Dès les premiers jours on comptait une vingtaine d’enseignants et plus de 400 étudiants morts sous les décombres. Plusieurs universités publiques et privées ont été détruites ou gravement endommagées : l’Université d’État d’Haïti a subi d’importantes destructions ; les bâtiments logeant la Faculté de Linguistique appliquée (FLA) et l’École normale supérieure (ENS), la Faculté de médecine et de pharmacie (FMP), la Faculté des sciences (FDS), la Faculté des sciences humaines (FASCH), la Faculté d’agronomie et de médecine vétérinaire (FAMV) et l’Institut national de gestion et des hautes études internationales (INAGHEI) ont des locaux complètement lézardés ; le Centre d’Études Diplomatiques et Internationales (CEDI), détruit ; l’Université Quisqueya (UNIQ), endommagée ; l’Académie Nationale diplomatique et Consulaire (ANDC), endommagée ; l’Université Notre Dame d’Haïti (UNDH), endommagée ; l’Institut des Hautes Études Commerciales et Economiques (IHECE), détruit ; l’Université Lumière, détruite ; l’Université Royale d’Haïti, détruite ; l’Université de Port-au-Prince (UP), détruite ; l’Université Américaine des Sciences Modernes d’Haïti (UNASMOH), endommagée ; l’Université G.O.C, détruite ; l’Université Episcopale d’Haïti (UNEPH), détruite; l’Université Caraïbe, endommagée ; l’Institut Paramédical Louis Pasteur, détruit.
De grands nuages de poussière apparaissaient dans les instants suivant le séisme à Port-au-Prince. Cette poussière provient probablement de béton non armé des constructions ; des craintes s’accumulent donc concernant la possibilité que bien des édifices de ce type se soient effondrés. Pays pauvre, Haïti ne dispose pas de normes de construction formelles en matière de bâtiments.
Les villes de Carrefour (300 000 habitants, détruite à 40 %), Léogâne (200 000 habitants, détruite à plus de 90 %) et Gressier, proches de l’épicentre du séisme, ont aussi été gravement touchées.
Un intervenant du Ministère des Affaires étrangères français chargé de l’organisation des secours depuis la France a annoncé que le seul point positif parmi les nouvelles qui lui parvenaient était que la piste de l’aéroport était praticable, laissant la perspective d’un acheminement par rotation aérienne des personnels de secours, de la logistique et du matériel d’urgence.
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies estimait que quelque 3 millions de personnes auraient pu être sinistrées sur les 4 millions que compte la population de Port-au-Prince.
La destruction de milliers de logements et la crainte de nouvelles répliques ont poussé depuis lors la plupart des habitants de la ville à passer la nuit dehors. Les survivants ne disposent pas ou peu d’eau potable, de nourriture et de médicaments. Jusqu’au 13 janvier, l’hôpital de campagne de l’armée de l’air argentine, installé dans le cadre de l’ONU depuis 2004, était le seul opérationnel sur place.
Le 20 janvier, un autre tremblement de terre de magnitude 6,1 a été à nouveau ressenti29 ; en conséquence immédiate, un phénomène d’exode massif a été observé, par le port et la gare routière de Port-au-Prince, parmi une population exténuée et qui a vécu les dizaines de répliques antérieures dans les ruines de la capitale. »
Signé : quelqu’un atterré par les drames à répétition qui émaillent la vie de ce pays !
Pour lire l’article :
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9isme_de_2010_%C3%A0_Ha%C3%AFti
VIOLENT SEISME A HAITI 12.1.2010 BFMTV BLOGPARFAIT