Autres journaux


jeudi 26 mars 2015 à 05:40

C’est arrivé un 26 mars… (Voir la vidéo)

1871 : élection du Conseil de la Commune de Paris !



 

Une fois encore, nous nous référons à Wikipédia (l’encyclopédie libre) pour évoquer un « épisode » qui s’est terminé dans un bain de sang, nous voulons parler de :

 

 

COMMUNE 25 03 15

 

 

Photo : http://acasadevidro.com/

 

 

« La Commune de Paris est une période insurrectionnelle de l’histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Cette insurrection contre le gouvernement, issu de l’Assemblée nationale qui venait d’être élue au suffrage universel, ébaucha pour la ville, une organisation proche de l’autogestion. Elle est pour partie une réaction à la défaite française de la guerre franco-prussienne de 1870 et à la capitulation de Paris…« 

 

C’est ainsi que commence le très long article consacré à ces événements mais, pour notre part, nous allons passer directement à

 

Élection du Conseil de la Commune

 

« Le 25 mars, un jour avant les élections, le Comité Central de la Garde Nationale lance auprès des Parisiens un appel à la vigilance et à la réflexion avant d’élire leurs représentants. Les élections sont organisées le 26 mars pour désigner les 92 membres du Conseil de la Commune. Compte tenu des départs de Parisiens, avant et après le siège de Paris par les Prussiens, et de ceux qui suivent Thiers à Versailles, le taux d’abstention est de 52 %. L’élection d’une vingtaine de candidats « modérés », représentant les classes aisées, montre que le scrutin ne fut au moins pas totalement biaisé. Les arrondissements de l’est et du nord (18e, 19e, 20e, 10e, 11e), le 12e et le 13e dans le sud ont voté massivement pour les candidats fédérés. Les 1er, 2e, 3e, 9e et 16e ont quant à eux voté massivement pour les candidats présentés par les maires du Parti de l’Ordre (environ 40 000 voix) et les abstentions y ont été très importantes. En réalité, 70 élus seulement siègeront, du fait de la démission rapide de modérés, de l’impossibilité d’être à Paris pour certains (par exemple Blanqui) et des doubles élections. Le Conseil est représentatif des classes populaires et de la petite bourgeoisie parisiennes. On y trouve 25 ouvriers, 12 artisans, 4 employés, 6 commerçants, 3 avocats, 3 médecins, 1 pharmacien, 1 vétérinaire, 1 ingénieur, 1 architecte, 2 artistes peintres, 12 journalistes.

 

 

Toutes les tendances politiques républicaines et socialistes sont représentées, jusqu’aux anarchistes. Parmi la vingtaine de « jacobins », admirateurs de la Révolution de 1789 et plutôt centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, Félix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset. À peine plus nombreux sont les « radicaux », partisans de l’autonomie municipale et d’une république démocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Clément et Jules Bergeret. On compte une dizaine de « blanquistes », adeptes de l’insurrection et avant-gardistes, comme l’avocat Eugène Protot, le journaliste Édouard Moreau de Beauvière, Jean-Baptiste Chardon, Émile Eudes, Théophile Ferré, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier. Des collectivistes, membres de l’Association internationale des travailleurs, sont élus, dont Léo Fränkel, Benoît Malon et Eugène Varlin. Quelques « proudhoniens », partisans de réformes sociales, siègent, comme Pierre Denis.

 

Enfin, des « indépendants » ont été élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet.

 

 

Rapidement, le Conseil de la Commune se divise en « majorité » et « minorité » :

 

 

les majoritaires sont les jacobins, les blanquistes et les indépendants ; pour eux, le politique l’emporte sur le social ; se voulant les continuateurs de l’action des « montagnards » de 1793, ils ne sont pas hostiles aux mesures centralisatrices, voire autoritaires ; ils voteront cependant toutes les mesures sociales de la Commune ;

 

les minoritaires sont les radicaux et les « internationalistes », collectivistes ou proudhoniens ; ils s’attachent à promouvoir des mesures sociales et anti-autoritaires ; ils sont les partisans de la République sociale.

 

Ces tendances se cristallisent le 28 avril à propos de la création d’un Comité de Salut public, organisme que les minoritaires refusent comme contraire à l’aspiration démocratique et autonomiste de la Commune. Les majoritaires en imposent la création le 1er mai par 45 voix contre 23. La minorité au conseil de la Commune publie un Manifeste le 15 mai. Toutefois, ces luttes d’influence restent incomprises d’une grande partie des Parisiens et les deux tendances feront combat commun dès l’entrée des troupes versaillaises dans Paris….« 

 

Pour lire l’article complet (ce que nous vous encourageons de faire), cliquez sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)#Chronologie

 

Signé : un Communard (avec majuscule) !

 

 

 

 

 

« Si bemol et 14 demis » interprétent « La commune de Paris 1871 »

 

 

 

 

 

 






Le commentaires sont fermés.