… dernière représentation de la pièce

 

de théâtre « Esclaves »

 

En présence du recteur de l’académie de Dijon

 

 

Ce matin à 9h30, à l’auditorium des Ateliers du Jour, les jeunes élèves de 4ème option théâtre de la classe Excell’en scène du collège Jean Moulin ont interprété une dernière fois la pièce de théâtre « Esclaves ».

 

 

Denis Rolland, recteur de l’académie de Dijon et chancelier de l’université de Bourgogne, Pascale Goutagny, chargée de mission mémoire et citoyenneté auprès du rectorat, et l’inspecteur d’académie, ainsi que Christiane Mathos, Conseillère déléguée à la culture partagée, en lien avec le maire-adjoint à la culture et à la jeunesse, et quelques associations culturelles comme notamment Antipode, ont assisté à cette représentation portant sur l’abolition de l’esclavage.


 

 

Dans le cadre de cette aventure artistique, les jeunes prodiges se sont rendus en Martinique afin de participer aux diverses commémorations célébrant l’abolition de l’esclavage, et y jouer « Esclaves » à six reprises.

 

 

Même s’ils étaient un peu tristes de voir cet épisode prendre fin, les théâtreux semblaient plus que ravis du voyage et ne demanderaient qu’à recommencer.

 

 

Le recteur de l’académie, ayant lui-même été recteur en outre-mer pendant deux ans, a expliqué que l’héritage de l’esclavage était encore malheureusement bien trop méconnu en métropole. Il a ajouté qu’une telle représentation était comme une détente permettant d’occasionner une discussion sur notre identité collective.

 

 

Madame Christiane Mathos a également évoqué le lien qu’a ce thème de l’esclavage avec certaines villes environnantes, comme Cormatin, Digoin, ou encore Toulon-sur-Arroux, où l’arrêt total de l’esclavage avait été réclamé. Un patrimoine proche grâce auquel a pu être rédigé un cahier de doléance, et une stèle commémorative à Toulon-sur-Arroux a pu être érigée.

 

 

En outre, il s’agit d’un véritable travail de fond qu’ont dû faire les élèves de la classe Excell’en scène, puisqu’il était impératif pour eux et pour leur jeu de d’abord comprendre l’arrière-plan historique, à travers la littérature mais également via ce voyage en Martinique.

 

 

Apprendre à mieux se connaître et ainsi tenter de créer un monde meilleur : telle était l’ambition de ce beau projet !

 

 

Marie