Fermeture de l’entreprise Allia à Digoin
Réaction d’André Accary, président du conseil départemenal
« La mesure prise par ALLIA d’arrêter sa production en France vient directement impacter les 177 salariés du site de Digoin. Une fermeture aussi brutale que violente, qui intervient à peine quelques mois après la fermeture de CRI France à Vitry-en-Charollais (anciennement Eternit), laquelle avait déjà privé plus de 90 salariés de leurs emplois, dans le même bassin de vie du Charolais-Brionnais.
Alors que le Président de la République et son gouvernement répètent que « ça va mieux » et au moment où de nombreux efforts sont fournis pour le « made in France », cette délocalisation est un terrible aveu d’échec de la politique menée depuis quatre ans.
Aussi, face à cette nouvelle catastrophe économique, tout devra être mis en œuvre pour trouver une solution de reconversion aux salariés. Le Département, et j’y veillerai, jouera pleinement son rôle de soutien aux familles qui vont subir cette épreuve. Mais j’appelle également l’ensemble des acteurs économiques, aussi bien la Région que l’Etat, à prendre leurs responsabilité devant, ce qui doit être appelé aujourd’hui, un désastre industriel. »
André Accary, président du conseil départemental
3 commentaires sur “Fermeture de l’entreprise Allia à Digoin”
bonjour,
Petite précision et pas des moindre…
En 2015 le groupe suisse Geberit leader européen du sanitaire à racheté son concurrent Sanitec (Allia).
Les résultats escomptés par cette opération sont loin d’ être à la hauteur de leurs espérances.
« Geberit annonce un bénéfice net en chute de 18,2% en l’espace d’un an à 338,4 millions de francs.
Ajusté des coûts de transaction, d’intégration et de financement au titre de la reprise en février de Sanitec, le bénéfice net est aussi ressorti en baisse, soit de 3,8% à 397,8 millions de francs, a précisé lundi l’entreprise établie à Rapperswil-Jona. Le résultat d’exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) a diminué de 13,3% à 413,9 millions. »
Ce genre de groupe ne fait pas dans le social et ne se gène pas pour fermer des usines.
Peut-être est la faute du gouvernement si des marques en rachètent d’ autres et prennent des mesures radicales ?
Tout ceci est bien triste pour les 177 employés mais cela est rassurant de voir que monsieur André Accary, président du conseil départemental va veiller à trouver des solutions de reconversion…..à suivre .
Il y a chez les politiques de gauche comme de droite une forte crispation… Une fermeture d’usine est un drame. On croit encore qu’un élu peut, durablement, empêcher l’inéluctable et on le lui demande, pour être déçu quelques mois plus tard…Ce sera le chômage :
Oui, et comme ça va en étonner plus d’un, le but premier d’un chômeur n’est pas de se la couler douce en se gavant de programmes télévisuels lobotomisant, pas même de miser une partie de ses indemnités (auxquelles il a droit, rappelons-le ; et pourquoi ? Parce qu’en trimant, il a cotisé pour !) Sur le tocard de la fameuse troisième course à Chantilly pour les dilapider ensuite dans un ticket de la FDJ, non ! Le but de ce « parasite » est de retrouver, et fissa, le monde du travail ; un monde joyeux, gratifiant, épanouissant, il va sans dire, mais peu importe, c’est ainsi, il veut le retrouver, ce monde-là … Et que fait-il pour ? … Il envoie des candidatures assorties d’un CV. Mais attention ! Pas des candidatures torchées à la va-vite avec un CV dégueulasse ! Non ! … Le chômeur, il a bien étudié le dossier, à savoir ce qu’il faut y mettre dans une lettre de motivation, soignant les termes et la présentation, grammaire et orthographe comprises ; aux petits oignons, la lettre. Quant au CV, idem, il te l’a mitonné impeccable, d’une lisibilité à toute épreuve, du velours. Et il est enthousiaste, le chômeur. Il y croit. Ça va finir par payer.
Mais le temps passe, et rien…Alors, on votera pour les extrêmes, pas par conviction, mais par colère…
Notre Président qui se veut « normal » ne clamait-il pas récemment : « je vais bien, tout va bien… » ?