C’est devant le monument aux morts, ce samedi en fin d’après-midi, qu’une cérémonie a été organisée par le comité de liaison mémoire et fraternité Blanzy Marigny Les Bizots, emmenée par son président André Quincy. Il s’agissait de célébrer le 74e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance.
Sur place, le maire Hervé Mazurek, et les structures suivantes : UNP (Union nationale des parachutistes) de Montcenis et Blanzy, UF (Union fédérale), PGCATM (Prisonniers de Guerre-Combattants Algérie Tunisie Maroc) ANACR (Association des Anciens Combattants de la Résistance) FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie).

 

 

Dans les rangs également, l’adjudant-chef Jean-Luc Ducarouge et de jeunes pompiers ainsi que la fanfare Blanzynoise.

 

André Quincy, dans son discours, a rappelé que le Conseil National de la Résistance est né à Paris, le 27 mai 1943. « Il était présidé par Rex, alias Jean Moulin, dont la mission était de regrouper et d’unir les différents mouvements de la résistance intérieure française, mais aussi les représentants des partis politiques non collaborateurs et les syndicats de travailleurs.. ».

 

Et M. Quincy de retracer l’arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943 à Caluire, qui conduira à son décès le 8 juillet 1943, au cours de son transfert en Allemagne. Et après avoir été torturé par Klaus Barbie.

 

Le président du comité de liaison, en homme de conviction, a ensuite évoqué Georges Bidault qui a succédé à Jean Moulin, à la présidence du CNR et élaboré un programme qui avait pour objectif de rendre la parole au peuple français, rétablir la démocratie, rétablir la liberté de penser, la liberté de la presse etc. Le programme du CNR prévoyait aussi un  plan d’action immédiat (c’est-à-dire des actions de résistance), mais aussi des mesures à appliquer dès la libération du territoire.
« C’est pourquoi il est fondamental de nous souvenir aujourd’hui, de cette page de notre histoire moderne et des hommes et des femmes qui en furent les initiateurs » a déclaré M. Quincy.

 

Laissant la place à Hervé Mazurek, qui, pour sa part, n’a pu qu’engager la population à tirer des leçons de la mise en place du CNR. Le mot de la fin est revenu à André Quincy qui a cité ces paroles de Lucie Aubrac : « Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent… ».
Bien évidemment, des gerbes ont été déposées par le maire de Blanzy et le président du comité de liaison au monument aux morts. La marseillaise a retenti et une minute de silence a été observée.

 

Cette journée nationale de la Résistance s’est terminée autour du verre de l’amitié.

 

 

ND