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mardi 13 septembre 2011 à 05:27

« Fukushima, six mois après, les mères sont inquiètes et les médecins écœurés »

Dit Marie-Claude Colin Cordier, porte parole EELV 71



« Sans volonté politique d’affronter le lobby nucléaire l’État japonais ne se donne pas les moyens nécessaires pour protéger la population.

Aucune indemnité n’est offerte aux agriculteurs afin de les dissuader de revendre leur production contaminée. Les fruits de mer contaminés arrivent sur les marchés. La radioactivité se retrouve ainsi dans la chaîne alimentaire, sans qu’aucun contrôle sérieux ne soit fait.

L’évacuation obligatoire s’est effectué  dans un périmètre trop restreint et aucune  possibilité de relogement n’est proposée à ceux qui vivent dans des zones parfois pourtant plus contaminées que la zone interdite de Tchernobyl.

Au contraire prévalent le cynisme et le mensonge.

Une note a été distribuée aux principaux médias leur demandant de modérer articles et commentaires allant à l’encontre de la communication officielle sur la catastrophe afin de  « ne pas propager  de rumeurs ».

Toujours pour ne pas « affoler la population », les compteurs de mesure de radioactivité sont restés bloqués et les pastilles d’iodure de potassium qui évitent la fixation d’iode radioactif sur la thyroïde n’ont pas été distribuées automatiquement à tous ceux qui auraient dû en prendre.

Pour minimiser l’impact de la radioactivité…les seuils d’admissibilité ont été tout simplement relevés.

Face au cynisme des autorités empêtrées dans des déclarations douteuses et minimisant l’impact réel des retombées de Fukushima, des mères inquiètes, des médecins écœurés par la désinformation et de jeunes militants s’engagent pour contrer la fatalité qui leur est imposée.

Leur combat est le nôtre. Aujourd’hui, en France, un non lieu protège le lobby nucléaire en balayant les conséquences sanitaires du nuage de Tchernobyl, ce déni de justice ne doit pas se répéter pour les victimes japonaises.

Ce dimanche 11 septembre les antinucléaires rappelés qu’à Fukushima rien n’est réglé et qu’ici comme ailleurs on peut et on doit sortir du nucléaire ».


Marie-Claude Colin Cordier, porte parole EELV 71








Fukushima, six mois après, les mères sont inquiètes et les médecins écœurés














Sans volonté politique d’affronter le lobby nucléaire l’État japonais ne se donne pas les moyens nécessaires pour protéger la population.

Aucune indemnité n’est offerte aux agriculteurs afin de les dissuader de revendre leur production contaminée. Les fruits de mer contaminés arrivent sur les marchés. La radioactivité se retrouve ainsi dans la chaîne alimentaire, sans qu’aucun contrôle sérieux ne soit fait.

L’évacuation obligatoire s’est effectué dans un périmètre trop restreint et aucune possibilité de relogement n’est proposée à ceux qui vivent dans des zones parfois pourtant plus contaminées que la zone interdite de Tchernobyl.

Au contraire prévalent le cynisme et le mensonge.

Une note a été distribuée aux principaux médias leur demandant de modérer articles et commentaires allant à l’encontre de la communication officielle sur la catastrophe afin de  « ne pas propager de rumeurs ».

Toujours pour ne pas « affoler la population », les compteurs de mesure de radioactivité sont restés bloqués et les pastilles d’iodure de potassium qui évitent la fixation d’iode radioactif sur la thyroïde n’ont pas été distribuées automatiquement à tous ceux qui auraient dû en prendre.

Pour minimiser l’impact de la radioactivité…les seuils d’admissibilité ont été tout simplement relevés.

Face au cynisme des autorités empêtrées dans des déclarations douteuses et minimisant l’impact réel des retombées de Fukushima, des mères inquiètes, des médecins écœurés par la désinformation et de jeunes militants s’engagent pour contrer la fatalité qui leur est imposée.

Leur combat est le nôtre. Aujourd’hui, en France, un non lieu protège le lobby nucléaire en balayant les conséquences sanitaires du nuage de Tchernobyl, ce déni de justice ne doit pas se répéter pour les victimes japonaises.

Ce dimanche 11 septembre les antinucléaires rappelés qu’à Fukushima rien n’est réglé et qu’ici comme ailleurs on peut et on doit sortir du nucléaire

Marie-Claude Colin Cordier, porte parole EELV 71






Un commentaire sur “« Fukushima, six mois après, les mères sont inquiètes et les médecins écœurés »”

  1. Daniel Z dit :

    Bof…. ce n’est qu’un risque ou une contamination de plus…..

    Pas la peine d’aller au Japon….. ça, c’est chez nous :

    http://www.lefigaro.fr/sante/2011/09/12/01004-20110912ARTFIG00681-le-bisphenol-a-augmente-le-poids-de-naissance-des-bebes.php

    On y lit, entre autre :

    «  » » la nouvelle étude conduite par l’Inserm montre que 96% des femmes enceintes de Bretagne et des régions de Nancy et de Poitiers sont contaminées (imprégnées en termes savants) par ces substances chimiques. » » » »

    Amitiés