Vaux-en-Pré
Le Lavoir a retrouvé un nouveau design
Alimenté par les sources du Reuil, le lavoir municipal, témoin indélébile du patrimoine valoisien, a fait peau neuve grâce à d’importants travaux. La réception des ouvrages a eu lieu samedi.
En présence du sous-préfet Jean Jacques Boyer de Chalon-sur-Saône, des sénateurs de Saône-et-Loire Jean-Paul Émorine et Jérôme Durain, de la conseillère départementale Dominique Lanoiselé, de Daniel Duplessis président de la communauté de communes, de la plupart des habitants et maints invités, le maire Gérard Joly a évoqué les annales du lavoir, ainsi que les divers travaux qui ont permis sa réhabilitation.
L’ouvrage a été construit en 1891.
Après avoir tracé les différents critères qui régissent la commune, le premier magistrat entouré de son conseil municipal, a décrit l’histoire du lavoir : « Le lavoir a été construit en 1891 pour un coût de 4025 francs de l’époque. Depuis bien sûr, il a subi de nombreux travaux d’entretien, mais avec l’érosion, il était au cœur des préoccupations du conseil municipal afin de le remettre en état. Le montant des derniers travaux s’élève à 28 740 €. Les trois quarts ont été financés par des subventions (Conseil départemental, communauté de communes, etc.), le reste est à la charge de notre commune ». Poursuivant : « Je remercie l’entreprise de maçonnerie Germain de La Guiche et l’entreprise de couverture zinguerie Christophe Joly de Joncy, pour leur savoir-faire avec beaucoup de sérieux, ainsi que les bénévoles qui ont apporté leur pierre ».
Le lavoir est une nécessité locale.
Au début de son existence, à une époque où les lave-linges n’existaient pas, le lavoir était utilisé par les lavandières qui y battaient le linge, il était donc déjà d’une suprême servitude. Bien sûr, celui-ci a entendu les longues conversations des femmes qui effectuaient un dur labeur en son sein, mais toutes ces paroles se sont effacées au fil de l’eau…
Certes de nos jours, plus personne n’y fait la lessive, mais il est d’un extrême besoin en cas d’incendie (il constitue une réserve d’eau de 14 000 litres) et il sert également aux agriculteurs qui y pompent de l’eau pour abreuver leur bétail.
Le lavoir attend de nombreux visiteurs.
Aujourd’hui, le lavoir est doté d’un riche fleurissement et il a retrouvé son esprit d’autrefois. Son nouveau design attire déjà de nombreux visiteurs, et son exploration est ouverte à tous.
André Guyot