Nous venons d’apprendre le décès de Marguerite-Louise Perrinot, née Goroux, qui était la doyenne de Perrecy-les-Forges.

Née aux « Grosses Pierres » le 2 mars 1908, madame Perrinot avait la réputation d’être toujours gaie, active et accueillante et les élus de Perrecy avaient encore pu le constater en mars dernier lors de leur visite pour lui souhaiter son 103ème anniversaire.

103 ans …..     ca se fête…. dans la joie et la bonne humeur, sans oublier e champagne et les fleurs et les cadeaux qui lui avaient été offerts à cette occasion.

Mme Perrinot ne faisait pas ses 103 ans

Son papa était mineur, décédé à Paris ainsi que sa maman pendant la guerre 39-40, après avoir pris un magasin Caiffa sur la place de la mairie à Perrecy les Forges…. Il effectuait des livraisons à Génelard.. Ciry-le-Noble avec une charrette tirée par un chien en compagnie de Mme Perrinot alors âgée de 8 ans qui se souvenait très bien de cette période et n’hésitait jamais à en parler.

Son mari, René PERRINOT, décédé en 1992, était informaticien à Gaz de France.

En 1926 (à 18 ans) elle partit à Paris, vivre chez sa sœur où elle effectua plusieurs petits boulots afin de survivre et en 1928, elle entra chez Renault, maison mère à Boulogne Billancourt, allant de service en service, pour enfin devenir secrétaire.

En 1932, suite à une pleurésie, retour à Perrecy chez ses parents, pendant 4 mois avant de repartir à Paris. A cette même époque, elle perd son frère Lucien , 35 ans, qui habitait Grande Rue à Perrecy et travaillait chez Bretigny.

En 1944, Mme Perrinot rencontra l’âme sœur et se maria en 1946 et partit à Juan-les-Pins pour prendre un commerce et en 1950, sonna l’heure du retour à Paris où elle retrouva son emploi chez Renault.

En 1968, son mari pris sa retraite… quant à elle, qui a également l’âge de la retraite, elle voulut continuer à travailler mais, ensemble ils décidèrent de revenir à Perrecy, pour y vivre des jours heureux.. et jusqu’en 1971 Mme PERRINOT fit la navette une fois par mois (Paris-Perrecy- le vendredi à 1 h du matin pour arriver à la gare de Génelard à 6 h.

Fin 1971, elle revint définitivement vivre à La Forge près de son mari et de sa sœur qui, elle, est décédée en 1992 dans l’année de ses 101 ans, 2 mois après le décès de M. Perrinot.

En mars dernier, comme chaque année, les élus : maire en tête, étaient venus lui souhaiter un bon anniversaire